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Une reprise en 2010 n’est pas si sûre !
Publié dans Finances news le 26 - 11 - 2009

* Le Maroc est otage des performances économiques de ses principaux partenaires étrangers.
* La croissance quasi-nulle prévue en Europe en 2010 ne fait pas les affaires du Royaume.
Investisseurs, économistes, chroniqueurs ou simples curieux… tout ce beau monde n’a qu’une question sur les lèvres : est-ce que la sortie de crise pour le Maroc est proche ? Les avis sur ce point divergent d’une personne à l’autre, et d’un secteur à l’autre. Pour pouvoir se prononcer sur cette problématique, une simple lecture des premiers signes que divulgue la conjoncture actuelle, pourrait en être la clé.
D’abord, il serait intéressant de s’attarder sur les partenaires économiques du Maroc. En effet, il est bien admis que notre pays mise beaucoup sur ses échanges internationaux, surtout avec l’Europe. Pour cette région du globe, il faut reconnaitre que les perspectives annoncées par les organismes mondiaux sont peu reluisantes. Et le taux de croissance prévu en 2010 en est témoin. Effectivement, selon de récentes études, l’économie de la zone Euro devrait se délaisser de ses évolutions négatives qu’elle a connues durant l’année en cours, pour se stabiliser à des niveaux pas très loin du zéro. Ainsi, le FMI prévoit-il un PIB en croissance de 0,3% seulement durant l’exercice 2010, alors que d’autres régions du monde, telles les Etats-Unis ou encore l’Asie, devraient connaitre des taux de croissance bien plus importants. De là, on pourrait déduire que la situation économique des principaux partenaires commerciaux du Maroc ne va pas tellement contribuer à faire sortir le pays de la crise en 2010.
Autres signes forts qui démontrent que l’économie nationale n’est pas si proche de s’en sortir : le comportement des cours des matières premières sur les marchés internationaux. En effet, si en 2009 les caisses de l’Etat ont subi un impact positif de la baisse des cours du pétrole qui, pour rappel, ont même varié entre 30 et 40 dollars durant les premiers mois de l’année, la donne en 2010 est différente. Les prix du baril tournent actuellement autour de 80 dollars, ce qui laisse présager que la moyenne des cours de l’or noir pourrait être nettement supérieure en 2010. D’ailleurs, l’OPEP table sur un baril à 75 dollars en moyenne durant l’exercice prochain.
Même les officiels ne semblent pas convaincus que l’année 2010 devra être celle de la sortie de crise. En effet, les prévisions publiées par le ministère des Finances tablent sur un taux de croissance de 3,5% seulement, contre 5,6% en 2009. Si S. Mezouar, ministre des Finances, explique ce chiffre par le principe de prudence adopté dans l’établissement du projet de LDF 2010, avec notamment la prise en considération «d’une campagne agricole moins exceptionnelle que celle de l’année en cours», il n’en demeure pas moins que les premiers signes météorologiques inquiètent de plus en plus les opérateurs quant à la croissance que devrait générer le secteur agricole. Et c’est là un sérieux coup que devra supporter l’économie nationale, vu son attachement historique au comportement du secteur. D’ailleurs, un confrère de la place vient de publier un sondage sur l’opinion des patrons d’entreprise appartenant à plusieurs secteurs. Et il en est ressorti que la majorité d’entre eux relie le niveau de consommation des ménages marocains en 2010 à la production du secteur agricole, ne serait-ce que par effet psychologique ! De là, les prévisions de croissance pour ces dites entreprises durant l’année 2010 semblent bien plus incertaines. Et cela risque aussi de se répercuter sur le secteur bancaire. En effet, durant l’année en cours, les réalisations financières des établissements bancaires ont fortement pâti de l’aggravation des coûts du risque sous l’effet de la conjoncture morose. Cette situation devrait certes s’améliorer légèrement, mais un retour à la situation d’avant-crise est très peu probable pour 2010.
Enfin, les prévisions boursières pour l’année 2010 ne sont pas moins incertaines. En effet, alors que la majorité des analystes prévoyaient une reprise du marché en septembre dernier, la conjoncture boursière n’a pas cessé de se dégrader. A tel point que le Masi affiche désormais des niveaux plus bas que ceux enregistrés fin décembre dernier. Maintenant, l’espoir d’une reprise du marché boursier, en début d’année prochaine, repose sur les nouvelles introductions en Bourse. Plusieurs entreprises ont manifesté leur intérêt fin 2008 et début 2009, à l’image de Méditel, Marsa Maroc et Trarem, pour ne citer que celles-ci. Cependant, la problématique est que ces entreprises ne veulent pas courir le risque de s’inscrire à la cote alors que le marché est sur une tendance baissière de peur que les souscriptions ne connaissent un important engouement de la part des investisseurs. Dans ce cas, les opérateurs se tournent vers l’Etat, notamment à travers des opérations de privatisations. Mais là aussi rien n’est gagné d’avance car, si le projet de Loi de Finances prévoit effectivement des recettes liées à des cessions de l’Etat de ses parts dans le capital de certaines entreprises, aucune indication ne filtre encore sur le modèle qui sera adopté. Les opérateurs du marché croisent donc les doigts pour que cela se fasse à travers le marché de capitaux afin que la Bourse de Casablanca reprenne son souffle, en attendant que les réformes décidés prennent forme.


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