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Conjoncture : L’évolution du PIB revue à la hausse, mais sous certaines conditions
Publié dans Finances news le 20 - 05 - 2010

l Le taux de croissance de 3,5% prévu dans la Loi de Finances 2010 peut être dépassé sous l’impulsion de plusieurs facteurs.
* L’investissement public demeure un moteur de la croissance mais les efforts de l’Etat seront impactés par la baisse des recettes fiscales et la hausse des dépenses.
* La conjoncture internationale manifeste des tendances positives pouvant être fragiles, voire volatiles.
Le Maroc a résisté à la crise. Tout le monde est unanime pour avancer ce constat. Mais la question qui taraude plusieurs observateurs est la reprise et les perspectives de croissance du PIB durant l’année en cours et les années qui suivent. La conjoncture nationale et internationale commence à donner des signes positifs, mais les tendances restent fragiles, parfois volatiles. Impactées en cela par plusieurs évènements, les estimations restent toutefois mitigées et varient d’un organisme à un autre.
Dominique Strauss-Kahn, le Directeur général du FMI, a déclaré dernièrement que « le Maroc est l’un des rares pays, à économie diversifiée, qui a le mieux résisté à la crise et qui peut retrouver un fort taux de croissance».
Un avis partagé par le gouvernement qui a manifesté son optimisme à travers la déclaration présentée par le Premier ministre devant le Parlement. Ahmed Réda Chami adopte le même ton : «les estimations de croissance arrêtées lors de la Loi de Finances 2010 vont être revues à la hausse. Elles devront dépasser les 3,5%».
L’un des paramètres-phares de l’économie nationale est celui des résultats prévisionnels de la campagne agricole. Aziz Akhennouch a annoncé, lors des 3ème Assises nationales de l’agriculture tenues fin avril à Meknès, que le niveau des récoltes céréalières, véritable baromètre de la saison, est estimé à 80 millions de quintaux, contre 60 millions pour la Loi de Finances. Une bonne année agricole se précise d’ores et déjà avec ses effets d’entraînement sur d’autres branches d’activité et la création de l’emploi surtout en milieu rural. Même si le PIB devient de moins en mois dépendant du secteur primaire, l’effet de l’agriculture demeure notoire sur l’économie nationale. Cela se manifeste d’abord sur le poids de la facture alimentaire qui sera moins lourde. Outre les effets sur la balance commerciale, la baisse des importations de céréales serait également favorable pour la balance des payements. Mais la saison a été également contrecarrée par les inondations. Le Centre marocain de la conjoncture (CMC) a estimé les dégâts à 5 Mds de DH.
D’autres paramètres militent également pour une évolution positive de la croissance. Il s’agit d’un comportement plutôt favorable des autres importants secteurs comme le tourisme, le BTP, la reprise des exportations vers l’Europe, surtout pour les produits agricoles et le textile. Les équipements automobiles affichent également un carnet de commandes encourageant. «A la fin de l’année 2009 et au début de 2010, il y avait un certain manque de visibilité pour les opérateurs marocains. Actuellement, les choses commencent progressivement à bouger et les donneurs d’ordre européens à retrouver la forme », a expliqué Larbi Belarbi, président de l’Association marocaine de l’industrie et du commerce de l’automobile (AMICA).
En effet, les exportations des pièces détachées automobiles ont progressé de plus de 23% durant le premier trimestre de l’année, comparativement à la même période de l’année 2009.
Malgré un certain marasme qui a secoué l’immobilier durant l’année 2009, les mesures incitatives en faveur du logement social ont donné un véritable coup de pouce. Tous les grands groupes ont annoncé de grands projets et les travaux des chantiers ont déjà commencé pour certains. Il est question de répondre à la forte demande. «Les mesures décidées par le gouvernement permettent de donner de la visibilité pour le logement social pour les dix années à venir», a souligné Mohamed Koutbi, Directeur délégué de la Fédération nationale de la promotion immobilière (FNPI).
L’investissement public s’est lui aussi maintenu à un rythme soutenu et reste l’un des moteurs de la croissance.
160 Mds de DH sont au programme pour cette année, permettant de mener à bien les projets lancés et d’entamer les nouveaux dans de bonnes conditions. Outre les mégaprojets d’infrastructures ou de mise à niveau, le Maroc a décidé d’investir massivement dans le solaire. La ligne de financement pourrait atteindre les 9 milliards de dollars ajoutée à 60 Mds de DH destinés à un vaste programme de mise à niveau et d’investissement dans les plates-formes logistiques.
Mais cet effort d’investissement de l’Etat risque d’être impacté sous l’effet de la baisse des recettes fiscales avec la régression des taux, notamment au niveau de l’IS et de l’IR. Déjà, les chiffres du premier trimestre annoncent un recul de 7,6%% des recettes ordinaires de l’Etat, les recettes fiscales provenant des impôts directs ayant régressé de 23,4%. En revanche, les dépenses ont progressé de 18,2% sous l’effet des ajustements dictés par le dialogue social et le poids des dépenses de compensation. Les prix du pétrole ont grimpé à une moyenne au-delà des
75 dollars prévus initialement.
Pour ce qui est des investissements directs étrangers (IDE), l’amélioration du rating du Maroc par les agences internationales de notation est aussi un gage d’attractivité. Le pays a obtenu dernièrement le niveau d’«Investment grade » de la part de Standard & Poors.
Par ailleurs, d’autres facteurs peuvent pénaliser l’économie nationale. La crise grecque a impacté les économies de la zone Euro. Si le Maroc réalise très peu d’échanges avec ce pays, le syndrome grec peut se propager vers d’autres Etats à forte connotation sur le Maroc, notamment l’Espagne et plus ou moins l’Italie. Ces deux pays regroupent respectivement la deuxième et la troisième communauté des MRE. Les mesures drastiques de rationalisation budgétaire décidées par les gouvernements risquent d’avoir des effets négatifs sur les émigrés à travers les pertes d’emplois.


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