Un total de 870 détenus, pensionnaires des différents établissements pénitentiaires du Royaume, sont candidats aux épreuves du baccalauréat au titre de la session normale de 2020. Ces détenus, répartis sur 48 centres au niveau national, passent leurs examens, à l'instar de tous les autres candidats aux examens, dans des conditions de sécurité sanitaire maximale dans le contexte du nouveau coronavirus (Covid-19). Donnant le coup d'envoi de cette session, le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi a effectué, une tournée dans un nombre de centres d'examens. Dans le cadre de cette tournée, l'ayant conduit entre autres, au centre de l'hôpital militaire de campagne à Benslimane, qui accueille les candidats atteints du Covid-19, Amzazi, qui était accompagné du ministre de la Santé Khalid Ait Taleb, et du délégué général de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR), Mohamed Salah Tamek, s'est félicité de la qualité de la coordination entre la direction provinciale de l'éducation nationale, l'Académie régionale de Casablanca-Settat et la prison locale, qui a rendu possible l'organisation de ces examens dans de bonnes dispositions C'est grâce à cette coopération, a-t-il dit, que les pensionnaires des établissements pénitentiaires peuvent passer les examens dans des conditions propices, à la lumière du protocole de précaution et de prévention mis au point par les autorités compétentes. Pour sa part, le directeur de l'action socio-culturelle au profit des détenues et de la réinsertion à la DGAPR, Moulay Driss Aguelmam, a assuré que son institution est soucieuse de permettre aux pensionnaires de jouir de l'un de leurs droits élémentaires qu'est l'éducation, à travers l'organisation de ces épreuves au sein des établissements pénitentiaires. Pour rappel, la conjoncture liée à la pandémie du coronavirus a imposé la création de nouveaux centres d'examens, passés cette année de 15 à 48 centres, pour pouvoir faire respecter les consignes sanitaires, en limitant les transfert des candidats vers des centres externes.