L'avenir de la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, au sein de l'institution devrait être connu sous peu. La principale concernée nie les faits en bloc. Le Conseil d'administration du FMI doit se prononcer bientôt sur son sort malgré qu'elle nie les faits qui lui sont reprochés, à savoir, qu'elle aurait manipulé des données dans un rapport en faveur de la Chine lorsqu'elle était directrice générale de la Banque mondiale. « J'ai répondu à toutes les questions qui m'ont été posées et je reste à la disposition du Conseil d'administration alors qu'il va conclure dès que possible les discussions afin que nous puissions tous nous concentrer sur les décisions importantes que nos pays membres attendent pendant les réunions annuelles », a-t-elle écrit dans un communiqué vendredi soir. Une réunion s'est déroulée ce même jour entre les membres du Conseil d'administration du FMI qui ont assuré avoir mieux compris le dossier et ont demandé « de nouveaux détails avec l'idée de parvenir à une conclusion très bientôt », selon un communiqué d'un porte-parole. Ils devraient se réunir samedi aussi. L'affaire remonte à quelques semaines, précisément à la mi-septembre lorsqu'un rapport d'enquête commandé par le comité d'éthique de la Banque Mondiale a été rédigé par un cabinet d'avocats WilmerHale, a accusé Mme Georgieva. Suite à cette affaire, la publication du rapport a été interrompue. Plusieurs pays ont affiché leur soutien à la cheffe du FMI, notamment la France et plusieurs pays européens. Les Etats-Unis eux, sont restés discrets sur leur position. Kristalina Georgieva s'est défendue cette semaine lorsqu'elle a été entendue par le Conseil d'administration. Elle dénoncé que le rapport était erroné en affirmant qu'il ne décrivait pas avec précisions ses actions. Le rapport « Doing Business 2018, ni ne rend compte correctement de qui je suis ou de la façon dont je me suis conduite au cours d'une longue carrière professionnelle », a-t-elle affirmé critiquant des « hypothèses erronées ».