La 2e Conférence internationale sur l'aquaculture se tiendra au Complexe horticole d'Agadir, les 4 et 5 décembre 2025. L'événement, qui réunira des experts et chercheurs nationaux et étrangers, focalisera ses travaux sur la génétique et la nutrition, identifiées comme des leviers cruciaux pour le développement durable de la pisciculture, la conchyliculture et l'algoculture au Maroc. Cette plateforme d'échange vise à renforcer la coopération scientifique internationale et à accompagner l'expansion rapide du secteur, lequel compte déjà quelque 183 fermes opérationnelles. Une nouvelle édition pour de nouveaux défis. La 2e Conférence internationale sur l'aquaculture, qui se tiendra au Complexe horticole d'Agadir, mettra en lumière la thématique de la génétique et de la nutrition, des leviers essentiels pour le développement durable de l'aquaculture au Maroc. Prévue les 4 et 5 décembre 2025, cette nouvelle édition vise à entretenir une forte dynamique auprès des différents acteurs de l'écosystème aquacole. En plus d'être une plateforme d'échange pour valoriser le progrès constant que connaît l'aquaculture à l'échelle nationale, la rencontre mettra l'accent sur les perspectives d'évolution de ce secteur après plus d'une décennie de développement. Pour rappel, plusieurs régions disposent d'un potentiel confirmé en la matière, avec la mise en place des plans régionaux d'aménagement, notamment pour les trois principales filières : pisciculture, conchyliculture et algoculture. Les avancées récentes en génétique aquacole et en nutrition Cette 2e Conférence internationale sur l'aquaculture constitue une occasion d'échanges scientifiques et techniques. Elle réunira chercheurs, experts, décideurs et professionnels du secteur, venus du Maroc et de plusieurs pays partenaires tels que l'Espagne, la Thaïlande, les Etats-Unis, le Canada, la Norvège, l'Equateur, l'Australie et le Brésil. Ces derniers prendront part à un programme centré sur des sujets à forte valeur ajoutée qui mettra l'accent sur les avancées récentes en génétique aquacole, en nutrition durable, ainsi que sur les innovations technologiques favorisant la compétitivité et la durabilité du secteur au Maroc. La Conférence verra aussi la tenue de conférences plénières, de panels thématiques et d'ateliers spécialisés. Elle ambitionne par ailleurs de renforcer la coopération scientifique internationale, de valoriser la recherche appliquée et d'accompagner les acteurs nationaux dans la mise en œuvre d'une aquaculture moderne, performante et respectueuse de l'environnement. Plus de 180 fermes aquacoles opérationnelles À titre de rappel, le secteur de l'aquaculture compte, à fin 2024, quelque 183 fermes aquacoles opérationnelles, ciblant une production annuelle supérieure à 71.000 tonnes. Ces chiffres illustrent les progrès réalisés et témoignent du potentiel important du secteur à l'échelle nationale, dans le cadre des 10 plans aquacoles régionaux. De plus, 64 projets sont actuellement en phase d'acquisition des équipements, annonçant une capacité de production additionnelle de près de 16.000 tonnes par an. Cette dynamique confirme l'expansion continue de l'écosystème aquacole national, aujourd'hui animé par des opérateurs privés maîtrisant l'ensemble des maillons de la chaîne de valeur et des actifs dans diverses filières de production. À noter que l'Agence nationale pour le développement de l'aquaculture a entamé la révision de ses plans régionaux d'aménagement, en débutant par celui de Dakhla-Oued Eddahab. Cette actualisation du premier plan aquacole au niveau national est rendue nécessaire par un nouveau cadre réglementaire et par l'évolution de l'occupation des espaces par ce type de projets. Cette opération intervient une décennie après le lancement des Plans régionaux d'aménagement et de gestion aquacoles (PAA), qui consistaient en la mise en place de huit PAA couvrant plus de 2.400 km de côte, soit 70% du littoral national. Leur révision s'inscrit en droite ligne des dispositions du décret n°2.23.1032 relatif aux plans régionaux d'aménagement et de gestion, récemment publié au Bulletin officiel. Yassine Saber / Les Inspirations ECO