Deux Frégates de la Marine royale marocaine vont être aux petits soins dans le cadre de la maintenance sur un site Naval Group. Des arrêts techniques qui devraient redonner quelques couleurs et tous leurs potentiels aux navires pour leurs prochaines missions et permettre également de faire un certain nombre de modernisations. Le Maroc un partenaire privilégié de Naval Group, entretient d'excellentes relations avec le groupe naval français. Fin novembre, Naval Group après quelques menues brouilles passées et à l'occasion d'une cérémonie au profit d'un happy few d'Etats clients de l'industrie d'armement française, dont le royaume où il vantait ses produits et son savoir-faire technologique et industriel navals faisait même les yeux doux au Maroc. L'invitation de nos représentants de la Marine royale marocaine à cet événement en dit long sur les aspirations du constructeur français quant au renforcement du partenariat avec le Maroc avec à la clé quelques petites signatures de contrats. Et pour cause, au cours de l'été passé des sources de presse italiennes avaient révélé l'existence de négociations entre le Royaume et la société italienne Fincantieri pour fournir à la Marine Royale des unités FREMM (Frégate Européenne Multi Mission) Carlo Piragamini dans sa version anti-sous-marine. Cela entrait dans le cadre d'un plan de renforcement de la flotte de la Marine Royale pour répondre aux nouveaux défis imposés par l'expansion de l'espace maritime du Royaume, et d'appréhender les risques croissants pour notre large champ maritime. Aussi, les dirigeants des Forces Armées Royales (FAR) et par conséquents de la Marine Royale ont travaillé dans le cadre d'un projet connu sous le nom d'OMEGA pour approvisionner la flotte militaire marocaine en unités de combat. Alerté Naval Group tentait de reprendre la main d'où justement cette invitation du mois de novembre. Naval Group faut-il le rappeler avait fourni à la Marine royale marocaine en 2014 une FREMM française, (frégate furtive multi- missions) baptisée Mohammed VI. Plus ambitieux encore Naval Group avait travaillé sur un projet de reprise d'infrastructures dans le port de Casablanca, le deuxième du Maroc, afin de réaliser la maintenance des navires militaires marocains (trois corvettes Sigma vendues par le néerlandais Schelde et la frégate multi-missions FREMM) ainsi que de navires étrangers. Mais pas que, le constructeur dont le Maroc en a fait un partenaire et qu'il s'efforce de préserver en tant que tel avait dans cette perspective, sollicité Naval Group, pour l'acquisition de sous-marins. Le Royaume ayant opté à l'époque, pour -le sous-marin de type Scorpène proposé par le français Kership (Naval group). Dans ce contexte de flotte armée, on se souvient, l'offre d'achat du Maroc de 2 patrouilleurs destinés à la surveillance de ses côtes pour un montant de 260 millions d'euros avait aiguisé l'appétit de trois constructeurs d'équipements navals en 2019, le groupe espagnol Navantina, le Hollandais Damen et français Kership (Naval group). L'Espagne avait obtenu un contrat à travers le constructeur naval Navantia pour un patrouilleur de classe Avante 1800 (130 millions d'euros) livrable en 2024. Mais au regard des relations peu cordiales ces derniers temps, le projet pourrait prendre plus de temps que cela.