Les États-Unis ont salué l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2797, prolongeant d'un an le mandat de la MINURSO et consacrant une nouvelle fois la prééminence du plan d'autonomie marocain sous souveraineté du Royaume. Pour Washington, il s'agit d'un vote historique, porteur d'un tournant politique majeur dans la dynamique onusienne autour du Sahara. Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), le Conseiller principal américain pour les affaires arabes et africaines, Massad Boulos, a affirmé : « les États-Unis se félicitent du vote historique d'aujourd'hui pour prolonger le mandat de la MINURSO d'un an et attendent avec impatience de soutenir les négociations afin de parvenir à la paix au Sahara occidental ». The United States welcomes today's historic vote to extend MINURSO's mandate for one year and looks forward to supporting negotiations to achieve peace in Western Sahara. I echo @POTUS's call for all parties to engage in negotiations without delay to achieve a lasting solution,... — U.S. Senior Advisor for Arab and African Affairs (@US_SrAdvisorAF) October 31, 2025 Le diplomate américain a repris les propos du président Donald Trump, appelant toutes les parties à s'engager sans délai dans des négociations afin de parvenir à une solution politique durable, fondée sur une autonomie véritable « sous souveraineté marocaine », sur la base du plan présenté par le Royaume en 2007, et qualifié par le Conseil de sécurité de « sérieux, crédible et réaliste ». Le message américain souligne également un point essentiel : la reconnaissance explicite par la résolution de la pleine souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, une première dans la terminologie onusienne. Le texte, porté par les États-Unis, confirme que le plan d'autonomie constitue la seule voie réaliste et durable pour mettre fin définitivement à ce différend régional. Autre évolution notable, la résolution invite les parties — Maroc, Algérie, Mauritanie et Polisario — à s'engager sans conditions préalables et de bonne foi dans le processus politique, en insistant sur la nécessité d'une participation constructive de l'Algérie, désormais considérée, en dépit de ses dénégations répétées, comme partie prenante et non simple « voisine ». Le responsable américain a également exprimé son plein accord avec le Roi Mohammed VI, saluant « l'importance d'un dialogue fraternel entre le Maroc et l'Algérie pour bâtir de nouvelles relations fondées sur la confiance et l'intérêt mutuel ». Dans cette perspective, Washington soutient pleinement la mission de l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, à qui le Conseil a confié un mandat renforcé pour relancer les tables rondes sur la base du plan marocain. Cette position vient confirmer la constance de la diplomatie américaine depuis la reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara en décembre 2020, et marque la volonté renouvelée des États-Unis d'ancrer la stabilité régionale dans la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud. Le message de Boulos résume la philosophie du moment : « Sous la direction du président Trump, les États-Unis demeurent engagés à travailler avec toutes les parties pour parvenir à une paix juste et durable». Un message clair, qui traduit l'alignement croissant du Conseil de sécurité sur la position défendue par le Maroc, et confirme que la solution d'autonomie sous souveraineté marocaine n'est plus une option parmi d'autres, mais le cadre de référence international désormais consolidé.