Le mystère autour de la mort du jeune footballeur argentin, Emiliano Sala se dissipe peu à peu. Le bureau d'enquête britannique sur les accidents aériens (AAIB) a publié, ce lundi 25 février, un premier rapport d'enquête sur le crash de l'avion qui a coûté la vie au joueur et à son pilote, David Ibbotson. Les premières conclusions livrées par l'enquête portent essentiellement sur les dernières minutes de ce qui devait être le dernier voyage de Sala. Il en ressort notamment que l'avion, qui a fini au fond de la mer, n'était pas autorisé pour des vols commerciaux. Et, précise AAIB, « aucune preuve ne montre qu'une telle autorisation ait été réclamée ou accordée ». Et d'ajouter que si le pilote qui transportait le jeune attaquant FC Nantes, disposait bien d'une licence établie par l'agence européenne de la sécurité aérienne, ladite licence « ne contient pas forcément une autorisation pour voler de nuit » et aucun moyen ne permet de vérifier s une telle autorisation avait été délivrée au pilote ou pas. Dans leur rapport de 16 pages, les enquêteurs décrivent également les circonstances du crash. Ils évoquent « une descente brutale dans les dernières minutes de vol» et un avion « lourdement endommagé », décomposé en trois parties « maintenues ensemble par des câbles électriques et des câbles de contrôle ». Par contre, les conditions météorologiques n'y sont pas citées, même si le document parle de d' »une bande d'averses, parfois fortes, traversant la zone de vol ». Pour rappel, le corps d'Emiliano Sala avait été retrouvé à bord de l'épave 21 jours après le crash de son avion. Il a été récupéré le 7 février, alors que celui du pilote demeure introuvable.