Le beau-frère de l'ancien président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, Belhassen Trabelsi, a été libéré d'après une décision de la justice française. Il ne pourra toutefois pas quitter le territoire français jusqu'à l'examen d'une demande d'extradition formulée par la Tunisie. « En application du droit, nous avons fait annuler le verrou extraditionnel », en vertu duquel M. Trabelsi était incarcéré, « en raison de problèmes de procédure », ont déclaré dimanche 12 mai à l'Afp les avocats de l'accusé, Xavier Nogueras et Marcel Ceccaldi. L'homme de 56 ans, même libéré en France, ne pourra pas quitter l'Hexagone tant qu'une demande d'extradition de la Tunisie ne sera pas examinée par la justice. Le ministère tunisien de la Justice a été le premier à annoncer la libération du frère de Leila Ben Ali, dimanche. Depuis 2017, l'homme est en cavale fuyant la Tunisie. Il aurait été retrouvé au Mexique muni d'un passeport libanais. Poursuivi pour « blanchiment en bande organisée », c'est la deuxième fois que l'homme d'affaires obtient la libération par la cour d'appel d'Aix-en -Provence. Malgré sa libération pour laquelle il a dû verser la caution de 100.000 euros, Belhassen Trabelsi reste soumis à un contrôle judiciaire stricte. Il doit régulièrement pointer dans un commissariat, expliquent ses avocats.