Centre National Mohammed VI Les enfants handicapés s'expriment par l'art Une soixantaine d'enfants trisomiques et handicapés mentaux ont exposé leurs œuvres, des huiles, des aquarelles et des céramiques sur bois, au Centre National Mohammed VI des Handicapés de Marrakech. Cette étonnante exposition, mise en place après celles de Rabat, Fès et Salé, a donné l'occasion aux enfants de s'exprimer à travers l'art qui s'avère un excellent moyen de communication. «Il s'agissait de mettre en évidence et en valeur les capacités de ces enfants, a expliqué Abdallah Cheddadi, directeur du Centre national Mohammed VI des Handicapés, et de leur permettre de s'exprimer avec cette autre forme d'éducation». Véritable référence nationale en ce qui concerne la formation et la recherche sur le handicap, le Centre a été inauguré à Marrakech en 2006 à l'occasion de la 9ème campagne nationale de la Solidarité grâce en particulier à la Fondation Mohammed V pour la solidarité. Tous les enfants handicapés mentaux sont encadrés par des professionnels et des spécialistes. La réalisation de ce projet avait coûté plus de 83 millions de DH -62,8 millions pour la construction, 10 millions pour l'équipement, 7,14 millions pour les aménagements extérieurs et 2,81 millions pour les études-. Droits de l'homme Nouveau centre inauguré Un nouveau centre dédié à la protection nationale et internationale des Droits de l'homme, vient d'être inauguré à la Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales de Marrakech. Il s'agit du CEADH, centre Euro-africain des Droits de l'homme, qui s'inscrit dans le cadre du programme «Tempus MEDA» financé par l'Union Européenne, et qui réunit les universités Cadi Ayyad de Marrakech, Foggia en Italie et Graz en Autriche. Ce nouveau centre est ouvert aux doctorants, enseignants et chercheurs ainsi qu'à tous ceux qui s'intéressent aux Droits de l'homme et qui souhaitent approfondir leurs connaissances, que ce soit dans le domaine de la recherche scientifique, l'animation pédagogique ou la coopération avec les institutions étrangères qui oeuvrent pour la défense des droits de l'homme. Le centre contribuera également à l'enseignement d'un master en « droits de l'homme et des libertés publiques » qui a été instauré à la faculté de droit de Marrakech et qui traitera de sujets aussi divers que «l'histoire et l'idéologie des droits de l'homme, l'étude des textes internes et internationaux de protection des droits fondamentaux, ou encore les théories juridiques, philosophiques et anthropologiques sur les doits de l'homme». Exposition Le retour d'Atik Parti en 2005 pour la Belgique où il s'est marié et il est devenu papa, l'artiste peintre calligraphe Atik revient à Marrakech pour exposer ses œuvres à la galerie Fan Wa Nour dans le quartier de Sidi Ghanem. L'artiste marocain –aujourd'hui citoyen belge, a connu dès son arrivée sur le sol belge un succès impressionnant, grâce à une 1ère exposition à la galerie Gavilan de Bruxelles qui présentait ses œuvres sur l'art berbère et ses symboles et la calligraphie arabe avec l'évolution artistique et historique propre au Grand Atlas. Depuis, Atik n'a cessé d'exposer dans la capitale belge, au Salon Structures de Bruxelles, dans d'anciens garages désaffectés, au Trade Mart, le centre de la mode, ou encore au Centre culturel arabe. Atik n'a jamais renié ses origines et c'est aux Marrakchis qu'il a décidé d'offrir «Peinture et calligraphie», sorte de retour aux sources… à partir du 9 mai et jusqu'au 30 juin. Emploi Les besoins et les métiers C'est pour présenter une étude sur l'emploi dans la région de Marrakech Tensift Al Haouz réalisée par l'ANAPEC et la Wilaya de Marrakech, qu'une rencontre a été organisée dans la ville rouge, sous le thème : «Demain, l'emploi : les besoins, les métiers, les secteurs». S'exprimant à cette occasion, Jamal Aghmani, le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle, a indiqué «que le marché national de l'emploi, connaissait actuellement un développement remarquable, régi par de nouvelles obligations économiques et socioprofessionnelles, qui sont le fruit d'une ouverture économique et le résultat de la politique des réformes structurelles mises en œuvre au Maroc». Taoufiq Hejira, le ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, a, quant à lui, témoigné «de la bonne santé du secteur de la promotion immobilière dans le Royaume», avant d'évoquer «les difficultés que rencontrait ce secteur, comme par exemple, le manque de main d'œuvre qualifiée, l'inadaptabilité de la formation aux besoins du marché de l'emploi ou encore le prix excessif des matières de construction et l'existence d'entreprises non structurées». Musique La vague Tektonik à Marrakech Ce n'est pas un petit phénomène de mode, c'est une véritable vague qui après avoir séduit l'Europe, les Etats-Unis ou le Japon, a déferlé cette semaine sur Marrakech : la Tektonik ! Alexandre Barouzdin, l'inventeur de cet incroyable mouvement est venu en effet dans la cité ocre, accompagné de 2 danseurs, Blind et Tazeur tous les 2 âgés de 18 ans, proposer aux Marrakchis les rythmes endiablés de la «Tektonik music» et surtout la façon de s'agiter sur une piste de danse. S'agiter ? Non. Danser, oui, car il s'agit bien d'une danse avec ses règles et ses codes. Mais pas seulement. La Tektonik, c'est aussi une façon de s'habiller, de se coiffer, de parler… D'exister, en baskets fluo, tee shirts de couleur, cheveux déstructurés, en clair, c'est l'opposé du jeune teenager bon chic bon genre en costume cravate. En Europe, en France en particulier, c'est de la folie. On est Tektonik ou has been. Depuis l'année dernière, la Tektonik envahit la rue, les boîtes, les média et même les cours d'écoles –certains professeurs n'hésitent pas à la faire étudier en classe comme véritable phénomène social. «Quand on a inventé le concept en 2000 avec mon ami Cyril Blanc, on n'avait pas imaginé que ça prendrait de telles proportions, explique Alexandre Barouzdin. Au-delà d'une simple mode, c'est une nouvelle culture qui s'affirme et qui annonce un changement de mentalité. Nous diffusons des messages avec des vraies valeurs, loin des années sexe, drogue et rock n'roll, et ça rassure les parents parce que c'est un retour à la fête, saine et positive…» Et voilà donc Marrakech qui se met au rythme Tektonik. Ça n'étonnera personne : la ville était déjà rouge, il suffisait de lui mettre quelques touches de fluo… Associations des pilotes de ligne Marrakech élue contre Vancouver Dans la compétition qui l'opposait à la ville canadienne de Vancouver, c'est Marrakech qui a été élue à une écrasante majorité pour abriter en 2010 la Conférence internationale des associations des pilotes de ligne. Le scrutin s'est déroulé à Mexico lors de la 63ème conférence internationale de cette Fédération, avec la participation de plus d'une soixantaine de votants. Pour présenter la candidature de la ville ocre, Mohamed Jalal Yacoubi, le président de l'association marocaine des pilotes de ligne, avait mis en avant les atouts du Maroc comme «sa stabilité politique ou sa situation stratégique au carrefour des continents», des arguments qui ont plaidé favorablement en faveur de Marrakech pour y recevoir la conférence de 2010, sans oublier que l'événement permettra d'accompagner les objectifs dans le secteur tourisme, prévus par le Royaume à l'horizon de cette même date. M. Yacoubi a également appelé les associations de pilotes du monde entier «à travailler ensemble pour atteindre le plus haut niveau de sécurité des vols, qui laisse beaucoup à désirer en Afrique», a-t-il conclu.