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Défendre la démocratie
Publié dans La Gazette du Maroc le 12 - 06 - 2009

Les élections de ce vendredi doivent être une étape importante dans la construction démocratique. Le moins que l'on puisse dire est que le rendez-vous est une nouvelle fois raté. La campagne a révélé les mêmes tares, à savoir, l'absence d'un encadrement partisan réel, d'une véritable vision programmatique de l'action des collectivités locales et de déficiences criardes en matière de communication. On peut avancer, sans crainte d'être démenti par les faits, que la défiance des électeurs, vis-à-vis des institutions représentatives, s'est aggravée.
Les autorités ont relevé des centaines de cas de ce que l'on pourrait appeler des délits électoraux, une vingtaine de personnes sont poursuivies à l'heure actuelle. Selon la presse, l'usage de l'argent, le recours aux intermédiaires véreux a encore marqué cette campagne qui a enregistré des violences, parfois graves, un peu partout.
Ces événements laissent présager des difficultés pour la deuxième étape, celle du choix des présidents. Il est impératif d'éviter que cette étape ne se transforme en un souk aux élus dégradant pour les institutions représentatives et la démocratie.
Le ministère de l'Intérieur et le département de la Justice ont une nouvelle fois prévenu qu'ils assumeront leur responsabilité. On peut présumer qu'il y aura des sanctions quand les autorités auront réussi à réunir des preuves de l'achat des voix, opération difficile et parfois impossible. En fait on oublie de dire que c'est aux partis qu'incombe la responsabilité du comportement de leurs élus.
Le Maroc est le seul pays où un parti revendique avec fierté, la présidence d'une commune où il n'a qu'un seul élu, sans se demander comment celui-ci a pu drainer les voix des listes concurrentes. Les partis, en refusant de donner des directives nationales, en fonction des alliances, laissent leurs élus libres de leurs choix, surtout quand ils n'ont aucune chance de briguer la présidence. Les élus véreux, corrompus et corrupteurs, ont tous une étiquette politique, il ne faut jamais l'oublier.
Pour éviter ces marchandages honteux il est peut-être temps de légiférer dans le sens de la défense de la démocratie. Ainsi, on peut limiter la casse, en limitant la course à la présidence aux deux listes classées premières lors du scrutin. En attendant de changer le mode de scrutin, en adoptant un système à deux tours qui permettra de dégager des majorités homogènes, réduira le nombre de partis et marginalisera la corruption. ■


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