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Les importations de voitures d'occasion chutent de moitié
Publié dans La Vie éco le 24 - 05 - 2011

4 780 voitures dédouanées à fin mars 2011 contre 11 400 il y a un an. Tout le marché de l'occasion est en baisse : 73 000 mutations, soit 14% de moins qu'à fin mars 2010.
Le marché de l'occasion a manifestement subi l'effet de l'interdiction d'importation de voitures d'occasion âgées de plus de cinq ans introduite dans la Loi de finances 2011. Ainsi, le nombre de voitures d'occasion importées a chuté de manière drastique. A fin mars, 4 786 unités ont été dédouanées contre 11 391 unités à la même période de l'année dernière. Avant l'entrée en vigueur de cette disposition, on importait plus de voitures d'occasion que neuves. Au cours du premier trimestre 2010, quelque 10 285 voitures neuves avaient été dédouanées contre 11 391 unités d'occasion. Au premier trimestre 2011, les importations de voitures neuves ont atteint 13 557 unités. C'est dire que la mesure a été efficace. Bien qu'elle se soit traduite par une baisse des recettes douanières relatives à ces importations, qui sont passées de 556,4 MDH à seulement 260,3 millions. Mais dans le même temps, les recettes générées par les voitures neuves ont progressé, passant de 543,8 MDH à 683 MDH. Au-delà, c'est en fait tout le marché de l'occasion qui a accusé le coup.
Le nombre de mutations de voitures, principal indicateur d'activité de l'occasion, a atteint 73 000 au titre des trois premiers mois de l'année, soit 14% de moins que l'année dernière à la même période. Les chiffres, fournis par le ministère de l'équipement et du transport, démontrent surtout une tendance très différenciée entre les deux premiers mois qui étaient très en retrait par rapport à ceux de l'année dernière et le mois de mars où le marché de l'occasion a pu rattraper le retard. En effet, durant le seul mois de mars, les centres d'immatriculation ont enregistré 35 000 mutations.
Les ventes de l'occasion désormais soumis à de nouveaux mécanismes
En somme, après un net coup d'arrêt en janvier et février, les ventes de l'occasion sont reparties mais cette fois-ci avec un profond changement dans les mécanismes. D'abord, une grande partie de la clientèle classique des voitures d'occasion importées a dû se rabattre soit sur le neuf, au grand bonheur des concessionnaires, soit sur l'occasion marocain, c'est-à-dire les voitures de première et seconde main, soit encore sur le réseau plus structuré de l'occasion importé. Tout cela, évidemment, a contribué à écarter l'informel. Comme l'explique un professionnel, «il s'agit d'une clientèle qui disposait d'un budget compris le plus souvent entre 70 000 et 120 000 DH et qui, en absence de modèles importés très prisés, peut finalement opter pour le neuf entre autres solutions».
Il faut dire que cette catégorie de clients, qui a pourtant les moyens d'acheter du neuf, échappait jusque-là aux concessionnaires. La cause ? «Ils sont convaincus qu'il y a une grande différence entre les véhicules vendus localement à l'état neuf et ceux qui sont importés», commente Abdallah Arafy du site «voituresaumaroc.com», spécialisé dans la vente de voitures d'occasion. A l'origine, des convictions et des croyances dont certaines peuvent être fondées mais pas d'autres. Ainsi, comme l'explique M. Arafy, «beaucoup de clients pensent à tort que les voitures importées neuves au Maroc ne répondent pas aux mêmes standards de qualité et de fiabilité que celles destinées au marché européen». Ce qui est complètement faux, évidemment. Tous les professionnels du neuf s'accordent à confirmer que la majorité des véhicules passent par les mêmes chaînes de production d'autant que le Maroc a relevé ces derniers temps les normes de qualité pour les voitures qui doivent accéder à son marché.
En revanche, d'autres arguments peuvent être fondés. C'est le cas notamment de ceux qui estiment que «les voitures étrangères sont plus fiables du fait qu'elles circulaient sur des routes en bon état et qu'elles subissaient un entretien technique plus rigoureux», poursuit M. Arafy.
Il n'en reste pas moins qu'il faut beaucoup d'efforts pour mettre fin aux fausses idées dont souffre le marché de l'occasion. Par exemple, la cotation des véhicules est faite sur la base de critères subjectifs. «La cotation est déterminée en dehors de tout critère scientifique, et c'est généralement le bouche-à-oreille qui décide d'un argus conventionnel pour les produits mis en vente», explique Adil Berrada d'AB Auto, garage spécialisé à Casablanca. Cette cotation est pratiquée par des centaines de garagistes «mais aussi par une multitude d'intervenants et d'intermédiaires puisque tout le monde touche à la vente de véhicules d'occasion», déplore-t-il. L'absence d'une association regroupant les garagistes est pour beaucoup dans cette situation. Les prix pratiqués sur le marché illustrent clairement l'anarchie.


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