Une année de plus, BMW n'est pas venu les mains vides au célèbre Concours d'Elégance de Villa d'Este, dont il est le partenaire automobile exclusif et historique. En effet, le groupe bavarois a choisi ce grand rendez-vous automobile qui se déroule aux abords du Lac de Côme pour lever le voile sur le concept-car préfigurant sa future Série 8, dont le lancement est prévu pour 2018. En attendant, cette étude de style donne déjà une idée sur l'allure générale de ce futur coupé qui, visiblement, annonce un renouveau stylistique. Il n'y a qu'à voir le dessin des projecteurs, la géométrie inédite et anguleuse du double haricot ou encore le graphisme des feux arrière. Pour le reste, les codes du coupé sportif sont respectés, avec une ligne de toit basse, un capot interminable et des voies larges. Cela étant, le modèle définitif, dont il se murmure qu'il sera révélé à l'occasion du prochain Salon de Francfort, devrait probablement afficher un look plus sage, du moins du côté de détails aussi exubérants que les grosses cavités qui font office de prises d'air frontales. De par l'aménagement de son habitacle, ce coupé sera plus considéré comme un 2+2 qu'une vraie 4 places et ce, malgré une longueur frôlant les 5 m. Techniquement, BMW est peu bavard sur ce modèle, hormis la disponibilité d'un éclairage à technologie laser et d'une panoplie d'aides à la conduite dérivées des récentes Série 5 et Série 7. Enfin, mécaniquement, les supputations fusent, puisque certains parlent de blocs à 6 cylindres, de V8 et même de V12 pour une éventuelle M8 de plus de 600 chevaux... On verra ! La vidéo de la semaine Design Seat, du crayon à la réalité Ceux qui croient que la conception d'une Seat se fait de façon purement traditionnelle se trompent! Idem pour ceux qui pensent que la marque espagnole utilise le tout informatique pour enfanter de nouveaux modèles. Mise en ligne récemment, cette vidéo nous plonge dans les studios de design de Seat situé dans les environs de Barcelone, donnant une idée sur la genèse d'un nouveau modèle. Les designers imaginent leurs projets avec des animations virtuelles à l'aide de casques 3D, avant de coucher sur papier les premières lignes, crayonnant jusqu'à 2.000 croquis, dont un seul sera concrétisé. Après un rendu en 3D, le projet prend forme à travers une maquette grandeur nature, sculptée à la main, mais aussi à l'aide d'outils de précision. Viennent ensuite différentes étapes comme la formulation des teintes, le choix des matériaux intérieurs et le modélisme des différents revêtements. Bref, un long processus inimaginable pour ceux qui possèdent une Seat, qui la verront probablement d'un autre œil après avoir visionné cette vidéo. Les chiffres 49,9 et 51 ce sont, en pourcentage, les parts que vient d'acquérir le géant chinois Geely dans, respectivement, Proton et Lotus. Déjà propriétaire de Volvo Cars, la holding chinoise a donc coiffé au poteau le groupe PSA qui était aussi en lice pour la reprise de ces deux marques. Pour Geely, l'acquisition du premier constructeur automobile malaisien (Proton) et de sa filiale sportive (Lotus) vise, selon ses propres termes, à «développer sa tête de pont en Asie du Sud-Est et renforcer son envergure internationale». Si le montant de la transaction relative à Lotus a été révélé (environ 65 millions de dollars), celui de l'investissement dans Proton n'a pas été communiqué, du fait qu'il n'ait pas encore été finalisé. En devenant actionnaire majoritaire d'un constructeur comme Proton, qui possède déjà deux usines d'une capacité globale de 400.000 véhicules par an, Geely s'ouvre assurément de belles perspectives industrielles et commerciales en Malaisie et région.