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« Le patronat est sceptique quant au mode de cotisations »
Publié dans Les ECO le 30 - 11 - 2009


Qu'y a-t-il de nouveau au sujet de l'IPE?
Les discussions sont toujours en cours. Après tout, le dialogue social qui a été entamé est toujours d'actualité. Parmi les revendications proposées par l'UMT, le fait que les cotisations soient supportées par trois parties : le salarié, l'employeur, ainsi que l'Etat.
Ces cotisations seront réparties à parts égales entre ces 3 parties ?
Jusqu'à présent, rien n'a été arrêté. Toutefois nous, syndicalistes, demandons à ce que l'employeur prenne en charge une part plus importante. A l'UMT, nous trouvons aberrant que le salarié cotise au même niveau que son patron ou encore que l'Etat
À propos du patronat, qu'en dit la CGEM ?
Ils se sont montrés assez réceptifs sur le principe de l'IPE, ils ne sont par contre pas très optimistes quant au mode de répartition des cotisations. Compte tenu des effets de la crise mondiale, nous estimons à l'UMT qu'il est du devoir du patronat d'accepter ce mode d'indemnité et qu'ils doivent également faire preuve de plus de solidarité nationale.
Pouvez-vous nous parler des détails techniques de l'IPE?
Lors de notre dernière rencontre, le Premier ministre a donné son feu vert, ce qui constitue une première. La délégation de l'UMT a démontré par A+B que les tensions sociales vont s'atténuer grâce à l'instauration de cette mesure. Les salariés au chômage bénéficieront de la protection de l'IPE pendant 5 à 6 mois. Un fonds sera créé à cet effet. Je ne peux pas vous donner de chiffre exact car il n'y en a pas, malgré les rumeurs qui circulent ici et là. La priorité sera donnée, comme je l'ai dit, au mode de répartition des cotisations.
Ainsi l'IPE profitera à tous les salariés au chômage, sans condition?
Presque. Le futur texte de loi régissant l'IPE permettra aux salariés au chômage d'en profiter quel que soit le motif de licenciement. Qu'il s'agisse de licenciement économique, de licenciement suite à des contraintes techniques, de restructuration d'entreprises... Bref, tout motif de licenciement excepté, bien sûr, les fautes professionnelles prévues dans le cadre du Code du travail.
Quelle sera le montant de cette indemnité pour perte d'emploi ?
Cela fait partie des quelques points de divergence que nous avons avec l'Etat. Jusqu'à présent, nous sommes sûrs d'une chose : les salariés qui étaient payés au SMIG avant leur licenciement vont percevoir une indemnité mensuelle équivalente à 70% du SMIG. Toutefois, certains détails restent à régler. Qu'en est-il des chômeurs dont le salaire dépassait le salaire minimum ? Il serait ridicule qu'un cadre ayant perdu son emploi se retrouve à percevoir une indemnité inférieure au SMIG. Notre syndicat planche sur une proposition, à savoir adapter les cotisations aux tranches de salaire, un peu à l'image de l'impôt sur le revenu.
Le dossier de l'IPE semble bien avancé, alors ?
Effectivement, nous avons traversé bien du chemin. Certes, il y a longtemps que cette indemnité aurait du être instaurée, cela aurait évité à notre pays bien des tensions sociales, mais je préfère voir la moitié pleine du verre. Pour la première fois nous avons pu obtenir l'accord de la Primature, pour la première fois nous percevons chez le patronat un réel engagement à ce sujet, malgré les divergences de point de vue qui subsistent. D'ailleurs, l'IPE sert autant les intérêts des salariés que de la CGEM.
De quelle façon?
La réalité économique fait que les entreprises, malgré toute la bonne volonté du monde, sont parfois contraintes à se défaire d'une partie de leurs employés, avec tout ce que cela implique comme problèmes. N'oublions pas que nous sommes au Maroc, pays où un grand nombre de familles subsiste grâce à une seule source de revenus. Comment voulez-vous que ces familles continuent à vivre quand l'unique membre en activité est licencié ? Grâce à l'IPE, les entreprises pourront toujours effectuer des réductions de personnel, mais en leur conférant un visage plus humain. Elles gagneront en souplesse, pourront opérer des opérations de restructuration sans pour autant provoquer des tragédies sociales.
À vous entendre, l'IPE pourrait résoudre un grand nombre de problèmes
Tout à fait, mais il faut garder à l'esprit que ce n'est pas une fin en soi. Bien que l'IPE soit un filet social qui préservera les salariés au chômage de la précarité, nous considérons à l'UMT que cette indemnité n'est qu'un moyen, le plus important étant la réinsertion. Pour notre centrale syndicale, la gestion de l'IPE doit être assurée par trois parties, en raison de leur complémentarité. Premièrement la CNSS, qui gèrera le fonds dédié à l'IPE. Ensuite l'OFPPT, qui remplira son rôle en assurant des formations aux chômeurs, soit pour se perfectionner dans leur secteur d'activité, soit carrément pour se recycler dans une autre branche. En fin de parcours intervient l'ANAPEC, à qui incombera le rôle de dresser des bilans de compétence et de veiller à l'adéquation entre le profil des demandeurs d'emploi et le marché du travail. Nous tenons une réunion dans 15 jours à ce sujet, avec les différentes parties participant au dialogue social. Espérons qu'il n'y aura que des bonnes nouvelles.


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