La Fédération de la chimie et de la parachimie (FCP) vient de dresser son plan d'attaque pour entamer 2010, année de la reprise (ne cesse-t-on de dire). L'entité planche sur un projet, actuellement, portant sur une étude stratégique du secteur national de la chimie et de la parachimie. Elle sera appuyée par l'élaboration d'une stratégie de même envergure, visant à développer les industries de ce domaine. Ce dernier regroupe au sein de la fédération l'ensemble des intervenants de la chimie de base, du phosphate et de ses dérivés, des acides, cosmétiques, détergents... Les retombées de cette analyse stratégique du secteur devraient a priori «être présentées dans les semaines à venir», selon les mots de Khalid Lahlou Mimi, président de la FCP. Ce dernier n'a toutefois pas souhaité nous livrer davantage de détails sur les tenants -et surtout les aboutissants- de cette étude. Des propos entérinés par le secrétaire général de la fédération. «Le comité de suivi s'est réuni plusieurs fois en 2009. Il nous faudra attendre une peu, car cette étude est en cours de finalisation». 2009, un bilan aigre-doux «La crise n'a épargné aucune industrie. La chimie et la parachimie nationales n'ont pas dérogé à cette donne générale». Ces mots sont de Lahlou Mimi. Les industries du secteur ont en effet accusé le coup durant les trois dernières années de conjoncture économique internationale des plus moroses. Cette contreperformance apparaît surtout à travers les résultats en baisse de l'Office chérifien des phosphates, l'industrie de référence du domaine. Mais au-delà de cette note fade, le bilan de la FCP fut aussi «green». Il s'agit plus précisément du programme Responsible Care. Il est géré au Maroc par la fédération et constitue une initiative volontaire, qui a pour objectif principal l'amélioration continue des performances en matière de sécurité, de santé et de protection de l'environnement.