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France : les travailleurs étrangers indésirables
Publié dans Le Soir Echos le 12 - 09 - 2011

Etudiants marocains en France, choisissez votre formation à l'avance si vous voulez y travaillez.
«La France aux Français», cette citation, si chère à Nicolas Sarkozy, s'érige en règle quand il s'agit de créer des lois régissant l'économie, la vie commune ou la politique de l'Etat français. Le meilleur exemple de cette attitude protectionniste masquée a trait au marché de l'emploi. Par un acte électoral désespéré du département de l'Intérieur et de l'emploi, et pour séduire un électorat de plus en plus désespéré, un endurcissement sans précédent a été opéré au niveau des restrictions à l'immigration professionnelle légale ainsi que pour le changement de statut d'étudiant à salarié.
Tout commence le 31 mai dernier. Une circulaire émise par le ministère de l'Intérieur incite au durcissement pour changer le statut administratif notamment pour ceux qui souhaitent rester travailler en France après leurs études. On peut lire dans la circulaire : «La procédure de changement de statut (étudiants demandant un titre de séjour professionnel) devra faire l'objet d'un contrôle approfondi. L'exception prévue pour les étudiants qui sollicitent une autorisation provisoire de séjour dans le cadre d'une recherche d'emploi doit rester rigoureusement limitée». Chose dite, chose faite. La fameuse liste des 30 métiers qui sont jugés sous tension a été revue à la baisse pour comprendre actuellement 14 métiers, limitant ainsi de façon très importante les chances de travailler des étudiants étrangers. Si la Tunisie n'est pas concernée par cette décision, suite à l'accord bilatéral signé entre les deux pays en 2009 prévoyant notamment une liste de 107 métiers, les ressortissants marocains, eux, la subiront de plein fouet. Les conséquences ne se font pas attendre : «Après l'adoption de ce projet de loi, des centaines de refus ont été observés dans les services de la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) pour des motifs parfois bidons !», s'alarme cet étudiant marocain qui vient de décrocher un poste de programmeur au sein d'une entreprise française et qui devra rentrer au bercail, puisqu'il a fait l'objet d'un refus dû au fait que son employeur a omis une règle de sécurité et d'hygiène !
Même constat pour Karim El Amile, diplômé en télécommunications de l'Université Lille 1. «J'ai été recruté chez Solucom, pour un poste de consultant en sécurité informatique. Je conseillais les grandes entreprises du CAC 40 et les administrations publiques sur leurs problématiques de sécurité en systèmes d'informations. J'ai fait un changement de statut d'étudiant à CDD (travailleur temporaire) puis un autre de CDD à CDI (travailleur permanent)», déclare t-il. Et c'est là où ça a coincé. En voulant passer en CDI, il a été surpris par l'envoi de la Direccte d'un refus. Il lui reste deux mois pour quitter le territoire français !
Ce constat a inquiété le président de la Conférence des grandes écoles (CGE), Pierre Tapie. Ce dernier est monté au créneau tout récemment en fustigeant la politique du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, qui limite les chances des étudiants étrangers voulant travailler en France. Même son de cloche chez Annette Huraux, membre de l'association Cimade, qui vient en aide aux migrants étrangers. «Personne ne va postuler pour ces emplois extrêmement ciblés comme un expert en pilotage d'unité élémentaire de production mécanique. C'est un acte purement électoral et ce n'est pas cette décision qui va résorber le taux de chômage en France», s'est alarmé Huraux lors d'une intervention sur la chaîne française France 24. A l'heure où la tendance dans le monde entier est à l'ouverture du marché du travail aux plus compétents, et les moins chers, des profils, la France, elle, marche à contresens. C'est un choix!
Voici la liste de 14 métiers dits «en tension», publiée officiellement le 12 août 2011. Elle remplace la liste des 30 métiers qui avait été établie en 2008. Pour rappel, les métiers du BTP et de l'informatique ne font plus partie des métiers «ouverts aux étrangers».
Cadre de l'audit et du contrôle comptable ; conduite d'équipement de fabrication de l'ameublement et du bois ; conception et dessin produits mécaniques ; inspection de conformité ; dessin BTP ; marchandisage ; ingénieur production et exploitation des systèmes d'information ; conduite d'équipement de transformation du verre ; Téléconseil et télévente ; pilotage d'unité élémentaire de production mécanique ; conception et dessin de produits électriques et électroniques ; intervention technique en méthodes et industrialisation ; conduite d'équipement de production chimique et pharmaceutique ; intervention technique en ameublement et bois.
Je pense que les étudiants étrangers n'ont pas vocation à rester en France. Une fois l'objet de leur présence est terminé ils doivent rentrer chez eux pour développer leur pays. En plus, je ne comprends pas pourquoi certains étudiants veulent absolument rester en France alors qu'ils sont que pour avoir une solide formation financé par le contribuable français. Je leur souhaite un bon retour au bercail.
Je suis marocain et dans la même situation… Franchement je pense que la France a le droit de garder ou non les jeunes diplômés. En tout cas, on ne doit pas se plaindre car on a eu une formation solide gratuite (pour les ingé°).
bein les politiques marocains n'ont aucun intérêt a signer un accord, le maroc a besoin de ses jeunes diplômés dans leur pays natal en plus de tout ça je trouve très logique le raisonnement du gouvernement français un étudiant étranger vient en France pour étudier pas pour travailler. mettez vous à la place des français vous accepterez vous que des jeunes étudiants camerounais ou sénégalais prennent des places de cadre à la place de jeunes diplomés marocains qui eux resteront au chômage, on est un des pays les plus raciste au monde et on vient vouloir donner des leçons à un grand pays comme la France. Moi j'ai fais mes études à paris et à la fin de mon cursus je suis rentré et j'ai hamdoulah un bon poste dans mon pays. Aprés j'accepte les avis des autres, en tout cas bonne chance pour tout le monde…
Mais où sont nos leader politiques marocains , Nos voisins tunisiens ont signé un accord et les travailleurs tunisiens ne sont pas concernés par cette reforme .Un appel à notre gouvernement ,à faire marcher la machine diplomatique et signer un accord pour nous permettre de fructifier notre diplôme français par une expérience professionnel .
On leur permet de venir étudier en France pour les renvoyer des que leurs études sont finis…c'est complètement injuste qu'ils n'aient pas leurs chances.
Bonne chance Karim


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