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Istiqlal-PJD : même combat ?
Publié dans Le Soir Echos le 01 - 11 - 2011

En vue des élections et durant quatre semaines, Le Soir échos s'associe à Radio Aswat et Al Ayam, dans une émission radiophonique présentée par Khadija Ridouane pour interroger différents hommes politiques sur le prochain scrutin. Vendredi dernier, ce sont Nizar Baraka de l'Istiqlal et Saadeddine El Othmani du PJD qui sont passés sur le grill.
De gauche à droite : Mustapha Mansour, Nizar Baraka, Khadija Ridouane, Saadeddine El Othmani et Reda Mouhsine.
N'étant venu que 20 minutes après le début de l'émission, Saadeddine El Othmani, le président du Conseil National du PJD a laissé tout le temps nécessaire à Nizar Baraka pour expliquer le programme économique de son parti. Le ministre istiqlalien chargé des affaires économiques et générales propose un taux de croissance annuel moyen de 5% ainsi que la création de 150 000 emplois par an. Des objectifs bien en-deçà des promesses de l'Istiqlal formulées à la veille des législatives de 2007. Mais pour Baraka, c'est le contexte de crise sévissant actuellement en Europe qui pousse au réalisme. Le PJD, quant à lui, se donne pour objectif un taux de croissance annuel de 7% ainsi qu'un smig à 3000 dhs. Interrogé sur la faisabilité d'un tel programme, El Othmani relativise. Pour lui, ce sont des chiffres qui ne seront atteints qu'en 2016, admettant que ces chiffres ne seront pas réalisables avant les trois ou quatre prochaines années. Mis à part ces quelques points de discorde, les cadres des deux partis conservateurs se rejoignent finalement sur presque tout. Reste à savoir s'ils joindront leurs forces dans une nouvelle alliance leur permettant de former un véritable pôle de droite. Mais cela reste une autre histoire.
N'étant venu que 20 minutes après le début de l'émission, Saadeddine El Othmani, le président du Conseil National du PJD a laissé tout le temps nécessaire à Nizar Baraka pour expliquer le programme économique de son parti. Le ministre istiqlalien chargé des affaires économiques et générales propose un taux de croissance annuel moyen de 5% ainsi que la création de 150 000 emplois par an. Des objectifs bien en-deçà des promesses de l'Istiqlal formulées à la veille des législatives de 2007. Mais pour Baraka, c'est le contexte de crise sévissant actuellement en Europe qui pousse au réalisme. Le PJD, quant à lui, se donne pour objectif un taux de croissance annuel de 7% ainsi qu'un smig à 3000 dhs. Interrogé sur la faisabilité d'un tel programme, El Othmani relativise. Pour lui, ce sont des chiffres qui ne seront atteints qu'en 2016, admettant que ces chiffres ne seront pas réalisables avant les trois ou quatre prochaines années. Mis à part ces quelques points de discorde, les cadres des deux partis conservateurs se rejoignent finalement sur presque tout. Reste à savoir s'ils joindront leurs forces dans une nouvelle alliance leur permettant de former un véritable pôle de droite. Mais cela reste une autre histoire.
La CGEM souhaite un taux de croissance annuel moyen de 6,5 % de croissance, qu'en pensez-vous ?
NB : Cette étude n'est pas du tout réaliste. C'est un modèle économique qu'ils ont souhaité transposé au Maroc. En voulant savoir combien de taux de croissance nous faut-il réaliser pour résorber le chômage. Ce sont des mathématique et moi je suis mathématicien, mais il ne faut pas oublier le contexte international.
Vous vous êtes souvent plaint du manque de débouchés pour nos exportations. Quelle sera votre stratégie pour diversifier les marchés de nos exportations ?
NB : Je vous remercie pour cette question. Car effectivement, le Maroc souffre d'une sorte de dépendance vis-à-vis du marché européen. Malgré le fait que nous avons signé un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, nos exportations restent malheureusement très limitées. Nous pensons donc que nous devons réorienter notre stratégie vers les marchés africains : en améliorant d'abord la logistique. Et grâce à Tanger-med, nous avons aujourd'hui la possibilité d'exporter plus facilement nos produits vers l'Afrique. Nous devons, de même, renforcer la présence de nos banques en Afrique ; il y en a actuellement 10, mais on peut faire mieux.
Vous parlez de l'introduction de banques islamiques. Vous savez bien que vous devez avoir l'aval de Bank Al-Maghrib, or Jouahri y oppose un « non » catégorique ?
SO : Nous ne parlons pas de banques, mais de financement islamiques. Et le financement islamique a déjà commencé au Maroc. Aujourd'hui, il faudra l'améliorer. Qu'est-ce que c'est que l'économie libérale ? C'est ouvrir la porte à toutes les formes de financement et laisser libre cours à la concurrence. Cela ne peut être que bénéfique pour les citoyens, d'autant plus qu'ils auront plus de choix. Si au bout de 10 ans – par exemple -, cela ne marche pas, on n'a qu'à le retirer.
Le smig à 3000 dhs et la retraite à 1500 dhs sont-ils aussi prévus pour 2016 ? Et comment comptez-vous financer tout ça ?
SO : Tous ces chiffres représentent pour nous des objectifs à atteindre au bout de 5 ans. Concernant le smig, nous comptons l'augmenter petit à petit, tous les deux ans par exemple, pour qu'il arrive à 3000 dhs.
NB : Nous avons réussi, en 4 ans, à augmenter le smig de 25%, et 5% seront rajoutés en 2012. Rappelez-vous, avant que l'Istiqlal ne dirige le gouvernement, le smig a augmenté de 20% en plus de 10 ans. Nous pensons désormais que le smig doit être différent suivant les secteurs, et suivant leur compétitivité. Nous devons faire attention à ne pas détruire notre compétitivité.
El Ansari a déclaré, il y a quelques jours, qu'une alliance PJD-PI était plus qu'une éventualité, qu'en pensez-vous et quelles sont vos positions ?
SO : C'est une possibilité, nous entretenons de bonnes relations avec le parti de l'Istiqlal.
NB : Sur ce point, nous sommes claires. Nous donnons la priorité à la Koutla, car nous travaillons ensemble depuis 20 ans. Concernant le PJD, c'est un parti que nous respectons beaucoup, mais nous attendrons les résultats des élections pour statuer sur ce cas de figure. Tout dépendra des résultats, des programmes, etc. Ce qui est important, c'est qu'il ne faut pas tomber dans une logique de chiffres : c'est-à-dire agir de sorte à former la plus grosse alliance, qui serait à même de remporter la majorité. Nous voulons que le citoyen se déplace pour voter, et qu'il choisisse le programme qu'il croit le mieux élaboré.


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