Le Département de la défense des Etats-Unis a détaillé une série de marchés d'envergure dans le domaine balistique, aéronautique et naval, dont l'un touche directement le Maroc à travers un programme couvrant la remise en état et la restitution des radars du F-16 destinés aux Etats partenaires. Le document transmis par le Pentagone présente, avec précision, les montants alloués, les implantations industrielles mobilisées ainsi que les organismes fédéraux chargés de superviser ces programmes étalés sur la prochaine décennie. Selon cette communication, la Société Lockheed Martin (LMC) voit sa charge de travail amplifiée dans le cadre du Mk21A Reentry Vehicle. La note mentionne «une modification d'un montant de 453 960 636 dollars, portant la valeur cumulative du contrat à 1 482 875 038 dollars», précisant que «les travaux seront exécutés à King of Prussia, en Pennsylvanie» et que «l'achèvement est fixé au 29 septembre 2032». L'ensemble est placé sous l'autorité du Centre des armes nucléaires de l'Armée de l'air (AFNWC), établi sur la base de Hill, dans l'Utah. Programme F-16 : mention explicite du Maroc dans le dispositif de réfection des radars Le même document décrit un marché attribué à la Société Northrop Grumman (NGSC) chargé de la remise en état des dispositifs radars du F-16 destinés aux Etats acquéreurs dans le cadre des ventes militaires étrangères. Le Pentagone indique «un contrat à plafond de 303 600 000 dollars portant sur la réparation et la restitution des composants radars du F-16», adossé à une échéance prévue «pour novembre 2030». La phrase essentielle, désormais parfaitement mise en évidence, affirme que «ce marché concerne Bahreïn, la Bulgarie, la Grèce, la Corée, la Slovaquie, Taïwan, le Maroc et la Jordanie», tandis que «2 704 534,08 dollars sont engagés lors de l'attribution». Cette précision situe le Maroc parmi les bénéficiaires directs du programme de réfection des radars, confirmant sa présence sans ambiguïté dans la documentation fédérale. La supervision du dispositif relève du Centre de gestion du cycle de vie de l'armée de l'air (AFLCMC), également établi sur la base de Hill, avec une répartition des tâches élaborée selon les commandes successives.