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Le «mariage pour tous» français, c'est pas mal de problèmes posés !
Publié dans L'opinion le 14 - 02 - 2013

Ainsi donc, en France, qui fût en des temps anciens considérée comme la «fille aînée de l'église» catholique, l'assemblée nationale a accordé aux homosexuels le droit de convoler en «justes» noces ! Il semblerait qu'en ces moments si difficiles de crise économique et de chômage massif qui ternissent le ciel de l'hexagone, brandir haut les couleurs de l'arc-en-ciel(*) est considéré comme susceptible d'apporter une certaine embellie...
Le «mariage pour tous», c'est quand même plus facile à légaliser que le «travail pour tous» à réaliser.
Il est vrai aussi que faire passer un projet de loi à portée essentiellement sociétale, fortement controversée soi dit en passant, est politiquement beaucoup moins risqué que de proposer aux députés de débattre l'opportunité d'une séparation des activités des banques d'affaires de celles de dépôt, dans le but d'éviter une réédition du scénario de la récente crise financière, qui risquerait cette fois-ci de tout emporter.
Au-delà du «buzz» qui ne manquera pas d'alimenter les discussions de nos chers concitoyens pendant quelques temps, ces derniers, qui ont bien sûr pas mal d'autres soucis en tête, le chômage n'étant pas des moindres au Maroc également, finiront par remarquer, «mais en quoi est-ce que ça nous regarde en fin de compte ?». A raison, mais en partie seulement...
C'est qu'au vu de l'importance des relations entre le Maroc et la France, qui ne sont pas seulement politiques et économiques, mais aussi sociales, culturelles et humaines, il se pourrait bien que les Marocains se trouvent confrontés un jour ou l'autre, et probablement plus tôt que tard, à quelques «difficultés» d'ordre administratif et juridique avec leurs meilleurs amis, les Français.
Imaginons, par exemple, le cas possible d'un résident français au Maroc, propriétaire d'un bien foncier ou immobilier, qui décède sans laisser de testament. Se présente alors son «conjoint» du même sexe pour réclamer son héritage, une démarche désormais tout à fait légitime en France, mais qui n'a aucun fondement juridique sous nos cieux. Que faire dans cette situation ? Et si le «conjoint» propriétaire décédé était un franco-marocain, c'est laquelle des deux législations qui va prévaloir pour savoir s'il peut y avoir legs ou pas ? Sans parler des couples de touristes «gay» français qui vont maintenant se sentir en droit de s'exhiber en tant que tel alors que c'est formellement interdit par la législation marocaine. Vont-ils avoir droit dans les hôtels à des chambres double au tarif «familial» ? Pourront-ils louer des salles de fêtes au Maroc pour y organiser des réjouissances de «mariage» ?
Bref, c'est tout un flot de questions qui se précipitent à l'esprit face à une telle «innovation» socio-juridique, qui heurte de manière frontale les principes juridiques, les dogmes religieux et les valeurs socioculturelles des Marocains. On s'imagine sans peine qu'autant les théologiens que les juristes marocains ont dû ressentir l'équivalent d'un effet de séisme à l'accueil de cette nouvelle.
C'est le prophète Loth qui doit s'en retourner dans sa tombe, lui qui croyait Sodome et Gomorrhe détruites à jamais. La crainte biblique d'être transformés en statues de sel s'est bel et bien dissipée... On comprend peut être mieux pourquoi le vicaire du Christ et chef de l'église de Saint Pierre, le très traditionaliste pape Benoît XVI, a choisi de jeter l'éponge. Si même la fille aînée de son église s'est abandonnée au saphisme ! Un berger qui n'arrive même plus à distinguer le bélier de la brebis au sein de son troupeau n'a plus, en effet, qu'à se retirer.
«Cum tacent, consentiunt !» ; Qui se tait, consent !
(*) Le mouvement «gay» s'est choisi comme couleurs celles de l'arc-en-ciel.


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