Bourita : SM le Roi a fait de la protection des droits de l'Homme le « ciment d'une société moderne juste et apaisée »    Le CESE rend un avis alarmant sur les 15-24 ans malgré une prise de conscience des autorités    SIEL 2024 : Le CSPJ participe avec un programme axé sur la performance judiciaire    Maroc-Mexique : Vers de nouvelles opportunités d'investissement    El Hafidi préside une conférence de l'Union arabe de l'électricité    ALE Maroc-USA : déséquilibre abyssal !    BOA entre dans le capital de Bank of Palestine    Aéronautique : Trelleborg, premier groupe suédois à s'installer au Maroc    Air Côte d'Ivoire inaugure mardi prochain sa liaison directe entre Casablanca et Abidjan    Outsourcing : un service clientèle en Amazigh lancé à Al-Hoceima, une première au Maroc    Marchés publics : FINEA et l'ONEE lancent une nouvelle plateforme digitale    Le président Xi Jinping et le président français Emmanuel Macron tiennent une rencontre en format restreint dans les Hautes-Pyrénées.    Fondation Arab America: La Marocaine Lamiaa Daif distinguée    L'inclusion des NEET sous la loupe du CESE    2 millions DH pour la démolition de l'hippodrome de Rabat    DGAPR: 6.987 détenus ont bénéficié du programme d'éducation non formelle au titre de l'année 2022-2023 (rapport)    Agadir et Essaouira fêtent l'arganier    Plage d'Agadir : haro sur les activités "nuisibles"    Caftan Week 2024 : Mercedes-Benz, ambassadeur de l'élégance et de l'innovation à Marrakech    Meknès: les productions de la SNRT primées au treizième festival de la fiction TV    Coupe de la CAF : Le Zamalek conteste la désignation d'arbitres tunisiens face à la RSB    Inzegane : Le substitut du procureur écroué pour corruption et abus de pouvoir    Fraude fiscale : Le parquet espagnol abandonne les poursuites contre Shakira    JO 2024: la flamme olympique arrive en France    SIEL 2024: Le SGG axe sa participation sur les questions juridiques d'actualité    Effets secondaires et considérations commerciales : AstraZeneca retire son vaccin Covid-19 du marché    Séisme Al Haouz : les dommages estimés à 3 MMDH    Russie : Yahia Attiat-Allah relégué en D2 avec le FK Sotchi    Célébration : SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan fête ses 21 ans    On connait les lauréats du 2è Prix "Al Qods Acharif" d'excellence journalistique    Mondial féminin U17 : Avant d'affronter le Maroc, l'Algérie saisit la FIFA    Intenses bombardements israéliens à l'est de Rafah    Interview avec Nadia Kounda: Une dimension d'amour et de passion    Algérie : La remise en liberté de Farid Bencheikh, l'ex-patron de la police nationale, attise le feu de la guerre des clans    LDC : PSG – Dortmund, le dernier match de Kylian Mbappé dans son antre    Education nationale : 330.000 fonctionnaires ont reçu la première tranche de la revalorisation salariale    Finales de la LDC et de la CCAF: La Confédération officialise la programmation    Vidéo.L'artisanat marocain mis en lumière au musée national de la parure    SM le Roi reçoit SAR le Prince Turki Ben Mohammed Ben Fahd Ben Abdelaziz Al Saoud, émissaire du Serviteur des Lieux Saints de l'Islam, porteur d'un message au Souverain    Mohamed Moubdii a été destitué de ses fonctions à la Chambre des représentants    Coopération judiciaire : Mohamed Abdennabaoui s'entretient avec le président du Conseil suprême de justice du Koweït    Sochepress célèbre son centenaire    Le nombre de motocyclistes victimes d'accidents de la circulation en hausse de 31 %    Moulay El Hassan souffle sa 21è bougie    Nasser Bourita reçoit le ministre bahreïni des Affaires étrangères    Vague de chaleur de mardi à vendredi dans plusieurs provinces du Royaume    Le Festival Jazz au Chellah revient pour une 26ème édition    Le Président Xi Jinping s'est entretenu avec le Président français Emmanuel Macron    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Europe : Migration : La route des Balkans désespérément close
Publié dans L'opinion le 10 - 03 - 2016

La Slovénie, la Serbie et la Croatie ont annoncé mardi la mise en place de nouveaux obstacles sur la «route des Balkans» que plus d'un million de migrants ont empruntée l'an dernier pour gagner le coeur de l'Europe.
En Slovénie, membre de l'Union européenne, ces nouvelles restrictions devaient entrer en vigueur ce mardi à minuit. Seuls les migrants ayant l'intention de demander l'asile sur place et ceux qui souhaitent franchir la frontière pour des raisons humanitaires seront autorisés à passer. Leur situation sera examinée au cas par cas, précise le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Sur les 478.000 personnes qui sont passées par la Slovénie depuis octobre dernier, seules 460 y ont déposé une demande d'asile.
«A compter de minuit, il n'y aura plus de migration sur la route des Balkans occidentaux comme il y en avait jusque-là», assure le ministère.
La Serbie a pris acte de la décision slovène, estimant qu'elle revenait à fermer la route des Balkans. «La Serbie ne peut se permettre de devenir un centre collectif de réfugiés, elle va donc harmoniser toutes ses mesures avec celles des Etats membres de l'UE», explique le ministère serbe de l'Intérieur.
La Croatie, membre de l'UE mais pas de l'espace Schengen, où la libre circulation des biens et des personnes est garantie, a suivi le mouvement. Seuls les migrants disposant de papiers en règle seront autorisés à franchir la frontière, a annoncé le ministre l'Intérieur, Vlaho Orepic.
La Macédoine avait déjà fermé sa frontière avec la Grèce. D'après le
gouvernement grec, 34.000 migrants arrivés par les îles de la mer Egée sont désormais bloqués sur son territoire.
D'après le Haut Commissariat de l'Onu aux réfugiés (HCR), 1.500 se trouvent en Macédoine et un millier en Serbie.
Un front commun
contre les passeurs
Par ailleurs et au lendemain du sommet de Bruxelles entre l'UE et la Turquie, les gouvernements turc et grec sont convenus mardi de la nécessité de combattre les réseaux de passeurs en mer Egée et de mettre fin aux migrations clandestines et se sont accordés sur un mécanisme renforçant les réadmissions en Turquie.
«La Turquie et la Grèce apportent une réponse commune à ceux qui en Europe estiment que la Grèce et la Turquie devraient gérer seules cette crise», a dit le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu lors d'une conférence de presse commune avec son homologue grec, Alexis Tsipras, à Izmir, sur la côte turque.
Les deux pays, a-t-il dit, se sont mis d'accord sur un cadre légal pour combattre les migrations illégales.
«L'objectif est de décourager les migrations illégales et de repérer les Syriens dans nos camps que l'UE acceptera via un canal (d'admission) légal», a ajouté Davutoglu.
Un responsable grec a précisé que si Athènes et Ankara étaient déjà liés par un accord bilatéral de réadmission, l'arrangement signé mardi modifiait le mécanisme de sorte que les migrants arrivés dans des conditions illégales pourront être renvoyés immédiatement.
Tsipras a confirmé que les deux pays, en première ligne dans la crise, s'étaient accordés pour intensifier la lutte contre les réseaux de passeurs.
Le principe de réadmission qui figure dans la déclaration adoptée lundi soir à Bruxelles, a poursuivi le Premier ministre grec, envoie un message clair aux migrants : il n'existe «ni volonté politique, ni capacité» de les accueillir en Europe.
«C'est la réalité que nous devons leur faire passer sincèrement afin de stopper, de réduire ce flot insupportable pour nos pays», a dit Tsipras.
La décision de plusieurs pays d'Europe centrale de fermer leurs frontières a de facto fermé la «route des Balkans» qu'empruntaient les migrants, après leur arrivée sur les îles grecques de la mer Egée, pour poursuivre leur exode vers l'Europe occidentale, principalement l'Allemagne.
Conséquence directe : les autorités grecques estimaient mardi à 34.000 le nombre de migrants bloqués en différentes régions de Grèce, dont plus de 13.000 à Idoméni, du côté grec de la frontière - fermée - avec la Macédoine.
En mer Egée, quelque 723 nouveaux arrivants ont été enregistrés sur les îles grecques au cours des dernières vingt-quatre heures.
La déclaration de Bruxelles, sur laquelle vont travailler les Vingt-Huit d'ici leur prochain sommet, les 17 et 18 mars, expose le principe de «renvoyer tous les migrants en situation irrégulière qui partent de la Turquie pour gagner les îles grecques» et, en parallèle, de «procéder, pour chaque Syrien réadmis par la Turquie au départ des îles grecques, à la réinstallation d'un autre Syrien de la Turquie vers les États membres de l'UE».
Cette règle du «un pour un» proposée par Ankara est présentée comme un moyen de démanteler le modèle économique des réseaux de passeurs, de dissuader les migrants comme les réfugiés d'entreprendre la dangereuse traversée de la mer Egée, de soulager la Grèce et de protéger les frontières extérieures de l'UE.
Le gouvernement turc demande aussi en échange un doublement de l'aide de trois milliards d'euros promise fin novembre par les Européens.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.