Ihsane Haouach s'est confiée sur LinkedIn, après sa démission du poste de Commissaire du gouvernement auprès de l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes, sur ce qui l'a réellement poussé à prendre la décision qui a fait couler beaucoup d'encre. Les nombreuses attaques que la représentante a subies pendant le mois d'exercice de ses fonctions à lourdement marqué la jeune belge d'origine marocaine. «Attaques personnelles, insinuations, déformations, tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins» dit-elle, plus sûre que jamais que la politique ne l'intéresse pas. La jeune entrepreneuse n'a pas répondu aux attaques qui la ciblaient sur des liens présumés avec les Frères Musulmans, attaques qui sont d'ailleurs retombées, après des précisions de la part des renseignements belges sur les informations dont ils disposent. La jeune belge a cependant prit le recul nécessaire pour affirmer «notre société ne pourra pas faire l'économie d'un débat sérieux et posé sur le sujet de l'inclusion de l'ensemble des individus qui la compose», bien consciente des implications de la polémique qui l'entoure et sur la place des musulmanes et musulmans en Belgique. La note de Haouach rappelle l'origine du problème et des polémiques : tout commence par son exclusion, tout commence par l'attaque qui la vise, qui vise son voile. Elle s'est retrouvée prise au piège dans un engrenage politique très éloigné du combat qu'elle souhaitait défendre : «la justice et l'égalité entre toutes les femmes et tous les hommes». «Ce n'est pas ma nature, ni ma manière de faire», dit-elle avant de terminer sur une note positive pour préparer son avenir : «Rendez-vous à la rentrée pour de nouvelles aventures !»