Le Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd de Casablanca a réagi aux récentes révélations sur des complications ayant concerné 16 patients du service d'ophtalmologie, à la suite d'une injection occulaire dans le cadre de leurs soins habituels. La semaine dernière, plusieurs médias ont en effet rapporté que ces personnes avaient perdu la vue, après avoir reçu une dose injectable de bévacizumab, le 19 septembre. Dans un communiqué, ce mercredi 4 octobre, le CHU a fait savoir que le lendemain, deux des patients ont présenté des symptômes de rougeurs et de douleurs occulaires, accompagnées d'une diminution de la vue. Par conséquent, les équipes hospitalières ont convoqué l'ensemble des concernés pour les placer sous observation médicale. Les résultats du contrôle médical ont montré que tous les patients présentaient des signes d'amélioration notable après avoir reçu le traitement adéquat, a ajouté le communiqué. Cinq d'entre eux ont quitté l'hôpital après avoir terminé leur suivi, tandis que les autres sont toujours admis au CHU pour continuer des soins ultérieurs, sous la surveillance des équipes mobilisées à cet effet. Selon la même source, ils quitteront l'établissement dans les prochains jours. Par ailleurs, la direction de l'hôpital a annoncé avoir «ouvert une enquête médicale et administrative pour déterminer les circonstances de cet incident isolé». Concernant le protocole médical lié aux faits, le CHU a assuré que conformément aux recommandations des sociétés savantes au Maroc et à l'étranger, les ophtalmologistes de l'hôpital recouraient depuis des années à l'utilisation d'injections intraoculaires pour traiter les maladies qui entraînent une déficience visuelle. Il a souligné que cette méthode constituait une évolution majeure dans le traitement des maladies de la rétine à travers le monde, afin de ralentir la détérioration de la vue.
