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Êtes-vous une dépendante affective ?
Publié dans Yabiladi le 04 - 04 - 2012

Non, un tel groupe n'est pas monnaie courante dans la réalité. Contrairement aux alcooliques ou aux toxicomanes par exemple, aucune association ne prend ce mal au sérieux. Pourtant, beaucoup de femmes aiment trop, souffrent et font souffrir leur partenaire, ont une peur bleue de l'abandon et peuvent même sacrifier leur amour propre au nom du couple. Qui sont ces femmes ? Sommes-nous toutes concernées ? Et puis, comment peut-on en arriver là ?
Depuis la parution du livre «ces femmes qui aiment trop» de Robon Norwood, beaucoup de femmes croient correspondre à la description donnée. Dans cet ouvrage, l'auteur compare ce qu'elle appelle «aimer trop» à la consommation de stupéfiants. Un point rassurant : les hommes aussi peuvent être dépendants affectifs.
Késako ?
Pas de panique, être amoureuse ne veut pas forcément dire que l'on est dépendante. Oui, on a toutes ressenti un jour qu'on ne pourrait pas être heureuse sans cette personne si spéciale, qu'on ne pourrait pas vivre sans elle. Ça, c'est de l'amour. La véritable dépendance commence lorsqu'elle fait souffrir le dépendant et l'objet de dépendance.
«Après 4 ans de mariage, je suis devenue jalouse, possessive, je l'appelais mille fois par jour, et je ne supportais pas qu'il ait du retard, même de 5 minutes», raconte Laila. La jeune femme connait l'origine de cette dépendance : Un papa absent. Mais pourquoi cette dépendance n'est apparue que 4 ans plus tard ? «A ce moment là, beaucoup de mes copines divorçaient, j'avais peur de me retrouver sans mon homme, comme ma mère».
Oui, quand on est dépendante, l'amour de l'autre est utilisé pour guérir une souffrance extérieure. «Comme on allumerait une clope après un moment de stress» compare Samira, ex-dépendante affective. Ici, le dépendant n'a plus d'orgueil, ni d'estime de lui-même. Il peut se rabaisser, fermer les yeux sur des défauts jusqu'ici impardonnables, pour ne pas se retrouver seule. Ces personnes cherchent leur satisfaction dans les yeux de l'autre. Elles ne peuvent exister sans être aimées. Un modèle parental imparfait n'est pas la seule source du problème : une précédente rupture douloureuse peut pousser à vouloir garder son couple actuel à tout prix.
Ici, il y a une vraie confusion. L'autre n'est plus un partenaire de vie, mais un objet. La personne affective utilise inconsciemment son partenaire pour calmer ses angoisses. L'objet de dépendance n'a plus droit à l'erreur. «S'il ne répond pas au téléphone, j'ai été capable de débarquer à l'improviste à son bureau, peu importe s'il était en réunion avec son boss. Je me suis rendue compte que j'avais un problème quand j'ai passé toute une journée à le suivre comme un détective privé». Ce que raconte Sara n'est pas de l'amour, ni de la jalousie. Elle ne voulait pas perdre sa dose quotidienne d'attention. L'angoisse de la solitude, ou une mauvaise image de soi peut pousser la personne dépendante dans les bras du premier venu, ou supporter un couple qui ne va plus…et l'autre souffre aussi de ce manque de confiance, de cette obligation qu'il a désormais à être aux petits soins.
La solution ?
Il faut d'abord vous poser les bonnes questions pour savoir si vous êtes dépendantes affectives. Comment réagissez-vous quand Monsieur veut prendre un pot entre copains ? Pouvez-vous aller au cinéma toute seule par exemple ? Doutez-vous de tout ce qu'il vous raconte ?
Ce n'est que quand vous considérez votre partenaire comme une drogue que vous devez vous reprendre en main. La dépendance affective n'est pas une maladie. Pendant votre cure de désintoxication, sortez le plus souvent possible, sans lui et avec lui, fixez vous de nouveaux objectifs professionnels, et surtout, faites vous plaisir. Il va falloir améliorer cette image que vous avez de vous-même. Double bénéfice : Vous reprenez confiance en vous, et vous séduisez à nouveau votre partenaire comme au début de la relation.
Pour vous rassurer, ce n'est pas entièrement de votre faute. Presque toutes les femmes souffrent de ce qu'on appelle «le complexe de cendrillon». Selon Colette Dowling, une psychologue américaine, toutes les femmes sont préparées dans leur éducation à être dépendantes. On nous apprend que nous devons être protégées par un homme, père, frère ou mari. C'est cette éducation qui fait que nous nous sentons indignes d'amour dès qu'une relation ne marche pas. Solution ? Un épanouissement personnel ou professionnel. «Lorsque j'ai réussi à gravir les échelons dans mon travail, je me suis sentie libérée de cette dépendance. Je pouvais rester célibataire, j'avais autre chose pour remplir mes journées» témoigne Karima.
«Avant, je me sentais nulle et vide sans un homme dans ma vie, ce n'est que quand j'ai fait de la danse que je me sentais libre de séduire, de dire non quand ça n'allait plus et de prendre ma vie en main» ajoute Amina.
Le secret dans la guérison est d'exprimer ses frustrations et sa rage à son partenaire. Oser dire ce qui dérange. C'est là que vous ferez sortir cet enfant intérieur, assoiffé d'amour. Le but n'est pas d'aimer moins, au contraire, mais d'aimer différemment, sans être attaché. «Il faut vivre pour vous-même, et non par procuration», disent les spécialistes. Et surtout, arrêter de se justifier par «mais je l'aime !»
Dans son célèbre ouvrage «les hommes viennent de mars, les femmes viennent de Vénus», John Gray explique les différences entre hommes et femmes. Selon lui, les femmes doivent donner moins à leur partenaire, pour recevoir plus. Les martiens, en voyant leurs femmes donner et donner pensent qu'elles sont satisfaites et qu'ils n'ont pas besoin d'en rajouter. Les femmes continuent à donner en espérant que Monsieur se rende compte un jour du mal qu'il fait. C'est là que commence la dépendance des femmes, et les sacrifices excessifs «par amour». Alors, donnez, faites plaisir, aimez mais avec modération !


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