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Mohamed Haidour, un précurseur de l'action syndicale marocaine en Espagne : Les Espagnols devraient faire mieux à l'égard du Maroc et des Marocains
Publié dans Albayane le 28 - 10 - 2011

Haidour, un précurseur de l'action syndicale marocaine en Espagne, est connu dans le grand édifice qu'occupe la centrale des Commissions Ouvrières (CC.OO) à Madrid comme Mohamed le syndicaliste. Dans les milieux marocains, il est cité comme référence du militantisme, de l'honnêteté intellectuelle et du courage.
Il a intégré le mouvement syndical en Espagne dés son arrivée dans un marché de travail, à la fin des années 80, où les immigrés étaient totalement ignorés par la loi, le statut du travail et l'entrepreneur. Il a fait le même itinéraire que font généralement tous les immigrés qui débarquent dans un pays qui comptait encore plus de deux millions migrants. Sa trajectoire témoigne de la condition de l'immigré dans une société occidentale où tout dépend de l'offre et de la demande, du rendement et des objectifs à atteindre. Dans cet entretien, Haidour apporte des éclaircissements sur la situation de l'immigré marocain qui est amené à faire face à une série de difficultés, aux impératifs du voisinage et à l'indifférence de l'opinion publique. Le grand défi à relever est comment survivre dans la récession économique.
Al Bayane : En quoi consiste ta contribution dans la participation sociale et sensibilisation du collectif marocain en Espagne a la vie associative?
Haidour : Je me considère un membre de la première génération d'immigrés en Espagne. En atterrissant dans ce pays, la première démarche que j'ai faite était, en compagnie de quelques travailleurs marocains, de nous organiser dans un cadre associatif. Nous avions créé en 1987 la première association d'immigrés dans ce pays, Association des Travailleurs Marocains en Espagne (ATIME). Nous avions alors décidé de voir le Défenseur du Peuple pour que le ministère de l'Intérieur nous accorde l'autorisation officielle en 1989. La première contribution que nous pouvons considérer comme très importante est notre participation effective au premier processus de régularisation de 1991, à travers un accord que nous avions signé avec la Confédération Syndicale des Commissions Ouvrières, qui consistait à nous mobiliser dans l'ensemble du territoire espagnol à travers des campagnes et assemblées pour encourager les travailleurs immigrés, de toutes les nationalités, à régulariser leur situation. Dans ce sens, nous avions pu aussi dénoncer un réseau de trafic d'achat - vente de contrats et d'attestations. La conséquence de cette action fut le rappel immédiat du consul général du Maroc à Madrid. Dés le départ, nous avions les choses bien claires dans la mesure où les immigrants devaient s'organiser dans leurs propres associations et adhérer, par la suite aux organisations syndicales comme travailleurs.
Quel type d'activités organisez-vous à l'époque ?
Les efforts que nous déployions au sein d'ATIME se répartissaient entre des actions de revendications relatives à la régularisation de la situation des travailleurs, la protestation contre des normes et attitudes discriminatoires, les manifestations et sit-in à l'intérieur des églises et sièges d'autres institutions pour attirer l'attention sur la situation de discrimination et de vulnérabilité dans laquelle se trouvaient les immigrés. Nos activités s'intéressaient aussi à ce qui se passait dans notre pays, le Maroc, parce que nous étions conscients que l'émigration est une conséquence des options politiques prises par ceux qui gouvernaient. Il ne faut pas non plus oublier le facteur affectif dans la revendication de notre association qui avait bien entendu de forts liens avec notre pays d'origine.
Pouvez-vous citer quelques actions emblématiques ?
J'insiste là sur deux manifestations culturelles, dont un avait un rapport avec la culture et la musique amazigh. La première, nous les avions organisée dans les locaux de la centrale Commissions Ouvrières (CC.OO) avec la participation d'experts marocains et espagnols durant deux jours sur l'identité et la culture berbères. Au troisième jour, il y avait eu un show musical animé par le groupe Twatoun et du chanteur-compositeur Hassan Tibarint. La deuxième activité était l'invitation, en collaboration avec le parti communiste espagnol, de Marcel Khalifa, alors que cet intellectuel palestinien était interdit d'entrer dans tout pays arabe.
Quelle radiographie pouvez-vous faire du collectif marocain en Espagne ?
Les Marocains constituent le collectif d'étrangers le plus nombreux en Espagne. Il est jeune dans sa majorité et le rythme de sa féminisation s'accélère comme conséquence du regroupement familial mais aussi du projet migratoire individuel des femmes qui optent d'émigrer toutes seules. C'est un collectif qui se trouve concentré surtout en Catalogne, à Murcie et sur la cote méditerranéenne (Valence). Il y a également des groupes installés dans les Iles Baléares et en Estrémadure. Ils travaillent particulièrement dans le bâtiment, l'agriculture, la restauration et les services. Il existe également un pourcentage élevé de marocains qui exercent des activités académiques ou dans la banque et la santé. Les statistiques manquent concernant cette dernière catégorie.
Y a-t-il des raisons réelles qui font de ce collectif la grande victime de la crise économique en Espagne?
Les marocains sont victimes de plusieurs choses mais aussi sont les plus affectés par la crise pour deux simples raisons. Parce que la crise a fortement frappé le secteur qui emploie le plus de marocains (le bâtiment), et parce qu'aussi les marocains sont les moins appréciés dans les baromètres d'opinion quant au degré de sympathie bien qu'ils soient un collectif bien apprécié par les employeurs surtout dans le bâtiment et l'agriculture. Les espagnols recourent à cette contradiction aussi à l'heure de placer dans les enquêtes sociologiques les gitans dans un dernier rang bien que ceux-ci soient espagnols. Les marocains sont également victimes de préjugés, de malentendus et de méfiance réciproques qui persistent depuis de nombreuses années. Ils se trouvent souvent au milieu de la tempête lorsqu'elles surgissent des crises entre les deux gouvernements. Rappelons dans ce contexte, l'incident de l'ilot Toura/Leila où de nombreuses familles marocaines avaient, à cause de la pression sociale, décidé d'abandonner l'Espagne soit en retournant au Maroc soit en se dirigeant vers d'autres pays européens.
Pourquoi les marocains ne sont-ils pas visibles dans les activités sociales, ni assistent aux cours de formation ni aux actes de convivialité multiculturelle ?
Ce point appelle à des explications et suscite des interprétations. La présence des marocains en Espagne depuis le début des années 90 jusqu'aujourd'hui est à la merci des circonstances et dans l'expectative de ce qui va se passer dans l'étape suivante. Ces circonstances sont liées à la situation en Espagne (cas des incidents racistes d'El Ejido, en 2000) mais aussi au degré de tension dans les relations entre les deux pays. Le Sahara est une question qui conditionne l'esprit des marocains devant l'attitude partiale des espagnols en général ce qui rend difficile de faire la différence entre les pro-polisario et les anti-marocains au sein de la société espagnole. Cette situation crée des problèmes pour le marocain lorsqu'il décide de faire partie d'une organisation syndicale ou politique par exemple.
Pourquoi ?
D'abord, il va toujours se trouver face à face avec ce double positionnement imposé de manière arbitraire. Je n'utiliserais pas le terme « invisibilité des marocains » dans ce cas, mais je suis d'accord avec le fait que nous ne sommes pas capables d'explorer de manière adéquate et pragmatique le potentiel marocain en Espagne. De nombreuses associations, de nombreux syndicalistes et d'entrepreneurs marocains sont sur le terrain. Ce qui est indispensable est de voir comment pouvons-nous utiliser ce capital humain pour qu'il agisse de manière positive au profit des marocains en Espagne et des relations entre les eux pays. C'est une question en suspens.
Sont-ils conscients les immigrés marocains de leur statut de citoyens de plein droit en Espagne?
Bien sûr, ils le sont. Il faut voir cependant si ce statut a une incidence positive dans l'exercice de ce droit.
Est-ce qu'ils s'intéressent à la participation aux activités d'aspect syndical ?
Le collectif marocain est celui qui se distingue par son haut taux d'affiliation à des syndicats en Espagne. Concrètement, les Commissions Ouvrières est la centrale qui compte le plus de marocains affiliés en Espagne, dépassant de loin les associations d'immigrés et les partis politiques en termes d'affiliation. Cette centrale compte aussi des femmes marocaines qui accèdent à des postes de décision à travers les processus de participation à partir des postes de travail en passant par la responsabilité au Comité d'Entreprise avant d'arriver aux postes de responsabilité syndicale. Des dizaines de cadres syndicaux dans les régions et fédérations de branche aux Commissions Ouvrières et d'autres organisations syndicales assument avec responsabilité leur mission. Ce qui est plus important est que le taux d'affiliation syndicale des marocains est supérieur à celui des espagnols et que les syndicats doivent lutter dans la défense de leurs droits passant outre les préjugés.
Est-ce le collectif marocain tente de perfectionner sa formation et diversifier ses activités professionnelles dans le cycle de crise que traverse l'Espagne?
La crise a eu un effet dévastateur sur les travailleurs marocains et leurs familles en Espagne et au Maroc. Personne ne connaît jusqu'à présent la dimension réelle de cette catastrophe. Nous nous sommes rendu compte l'année dernière des conséquences de cette crise à travers une étude que le collectif IOE avait réalisée en collaboration avec la Casa Arabe de Madrid et le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME). L'impact était dur et inattendu. L'Université Autonome de Madrid et l'université de Mohammedia se penchent actuellement sur la réalisation d'une autre sur le terrain en Espagne et au Maroc (région de Beni Mellal). L'Association Al Maghreb des Baléares en collaboration avec l'Université de Palma de Majorque dirige une autre étude sur les marocains dans la zone de Berkane, Guersif, etc. Je peux avancer que la situation est très préoccupante puisque nous nous trouvons avec des adolescents qui étaient venus en Espagne alors en bas âge et que les parents sont, désormais, obligés de les envoyer au Maroc en compagnie de leurs mères. Il y a aussi le cas d'enfants nés en Espagne dont les parents se trouvent dans la même situation. Il est d'autre part certain que la crise a forcé les marocains à opter pour la recherche des sources de subsistance en changeant d'activité, de région de résidence ou retourner carrément au pays d'origine. De même, la crise fait de la femme un élément déterminant dans le combat de la famille contre la crise. Désormais, dans de nombreuses familles, l'unique membre en activité est la mère. Ceci revient au fait que certains secteurs, en dépit de la récession économique, nécessitent une main d'œuvre féminine tel le service domestique, l'assistance aux personnes âgées ou handicapées.
En tant que syndicaliste d'origine marocaine, quelles étaient les difficultés rencontrées au début de ta carrière ?
En débarquant en Espagne, j'ai dû attendre quatre ans avant de régulariser ma situation. Je suis passé par tout type d'emploi: restauration, bâtiment, messagerie, etc. Toutefois, je me suis affilié dés le premier moment aux Commissions Ouvrières, fédération qui fut la première à admettre dans ses rangs des travailleurs sans-papiers.
Avez-vous en mémoire une situation qui aurait marqué ta trajectoire de syndicaliste ?
Haidour : un des actes que j'aime toujours rappeler, dans ce contexte, est la première grève générale que j'avais organisée dans l'histoire de l'entreprise Coperlim depuis 20 ans de sa création. Ils m'ont licencié ipso facto de mon travail mais à partir de ce moment a commencé mon implication dans le tissu syndical. Au 5ème Congrès des Commissions Ouvrières, je fus admis à la direction centrale comme cadre de confiance pour faire partie du département Secrétariat d'Emigration et d'Immigration parce que cette fédération syndicale avait à l'époque des affiliés espagnols à partir de leurs pays d'accueil (Suisse, Allemagne, France, etc.)
Comment s'est déroulé votre processus d'intégration comme acteur syndical ?
Avec l'écoulement du temps, nous avons réussi à adapter le syndicat à la réalité migratoire du pays. Cette opération s'est déroulée de manière normale parce que le fait migratoire n'était guère étrange à la réalité syndicale espagnole. Une des nouveautés que nous avions introduites au syndicat est la création des Centres d'Information pour les Travailleurs Etrangers (CITE). J'ai commencé par un centre à Barcelone et actuellement notre syndicat compte 175 centres dans l'ensemble du territoire espagnol.
En quoi consiste la fonction des CITE?
Ils accordent à titre gratuit une attention spécifique aux travailleurs immigrés en rapport avec leur condition d'immigrés et agissent en tant que point de liaison entre l'immigré et la section de la branche à laquelle il appartient comme travailleur. Les CITE sont actuellement dirigés par des immigrés et des autochtones, nombreux parmi eux sont d'origine marocaine. La désignation aux postes de direction au niveau national, régional et local se fait en fonction de la capacité de chaque affilié d'assimiler les règles de jeu et de chercher les équilibres nécessaires pour pouvoir accéder à de tels postes. Logiquement, ceci requiert une expérience pour comprendre cette dynamique en prenant en considération qu'au sein des Commissions Ouvrières coexistent au moins trois tendances idéologiques et politiques qui sont majoritaires. Ceci rend encore plus difficile l'accès des immigrés à des postes de direction bien qu'il y ait de nombreux marocains qui ont réussi à y arriver. Leur nombre demeure malheureusement insuffisant.
Les Marocains sont-ils réellement victimes d'attitudes racistes, de discrimination ou de rejet ?
Comme je l'avais mentionnée antérieurement, les marocains sont victimes du legs historique que nous avons les deux pays. Ce legs est dominé par une peur mutuelle, les préjugés et l'hypersensibilité de l'un à l'égard de l'autre. Tout ceci a été vécu durant différentes phases de l'histoire récente des relations maroco-espagnoles, qui sont dominées par des épisodes de manque de volonté politique de les aborder et par des épisodes d'instrumentalisation des mauvais rapports à des fins électoralistes. En tout cas, je suis convaincu que les espagnols devraient faire mieux à l'égard du Maroc et des marocains. Pour commencer, il faut éliminer de leur répertoire des termes comme Matamoros ou le refrain qui dit : « gare aux maures », qui meublent la littérature populaire espagnole et alimentent le subconscient.
Sont-ils nombreux ceux ayant décidé de retourner dans leur pays comme conséquence de la crise économique en Espagne ?
Bien sûr, ils sont nombreux bien qu'une bonne partie de marocains fasse le va - et -le vient entre le Maroc et l'Espagne. Les études que j'avais mentionnées sont sur le point de sortir et vont nous aider à avoir une idée beaucoup plus claire et précise sur cette question.
Comment vous paraît-il le degré d'intégration du marocain au marché du travail ?
Les marocains sont en réalité très bien appréciés de la part des entrepreneurs surtout dans les secteurs du bâtiment, de l'agriculture et de la restauration. L'intégration commence par le rendement et les marocains, à ce titre, sont rentables pour leurs employeurs. Ils sont aussi efficaces et de grands bosseurs en général. A titre d'exemple, en 2000, lors des incidents d'El Ejido, le Parti Populaire avait décidé de faire appel à des Européens de l'Est pour les substituer dans les champs agricoles mais finalement il fut obligé de reprendre l'engagement de la main d'œuvre marocaine.


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