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L'hôpital face aux défis de la compétitivité
Qualité des prestations hospitalières
Publié dans Albayane le 19 - 01 - 2014

L'Assurance-qualité des soins dans les établissements sanitaires est à l'ordre du jour, c'est une des priorités que s'est fixé le ministère de la Santé afin de rehausser la promotion de la santé des citoyens. Le département de tutelle accorde actuellement un intérêt particulier et de plus en plus croissant à la qualité des soins au niveau de toutes les structures hospitalières du Royaume.
Alors que la maîtrise des dépenses de notre système de santé est à l'ordre du jour, l'hôpital, eu égard à son rôle central au sein de notre système de soins, ne peut échapper à une réflexion sur ses méthodes et ses finalités. Il est devenu au fil des ans, et progrès technologique oblige, un lieu de soins de plus en plus performant grâce notamment aux compétences médicales, aux personnels de santé qui maîtrisent mieux les soins prodigués aux patients, des prestations accessibles à tous sans distinction aucune entre pauvres et riches.
Pour mener à bien ses missions et afin de continuer à assurer le service public et social qui sont les siens, l'hôpital doit faire face à plusieurs défis au moment ou la concurrence devient de plus en plus rude, s'agissant de ses coûts, de son efficacité, de la qualité des soins rendus
Un effort d'innovation est actuellement entrepris par le ministère de la Santé pour rehausser l'image de marque de nos hôpitaux. La qualité des soins est à l'ordre du jour.
Une priorité du ministère de la Santé
La qualité des soins dans les établissements sanitaires est à l'ordre du jour, c'est une des priorités que s'est fixé le ministère de la santé afin de rehausser la promotion de la santé des citoyens. La qualité des soins au niveau des hôpitaux s'inscrit donc dans une approche novatrice au même titre que l'amélioration de l'accueil des malades, la lutte contre toutes les formes d'absentéisme, la corruption... C'est l'une des orientations stratégiques qui permettront de baliser le terrain, d'avoir une feuille de route claire, et surtout d'optimiser les actions entreprises tout en maîtrisant les dépenses hospitalières, car les moyens financiers ne sont pas illimités, c'est en l'occurrence ce qui justifie la recherche d'une meilleure qualité des soins ou mieux encore la recherche d'un rapport qualité prix.
Il faut avoir présent à l'esprit que le concept qualité des prestations hospitalières (médicales et infirmières...) ne constitue pas une mode, bien au contraire la recherche de qualité des soins a de tous temps habité les principaux acteurs en place dans nos hôpitaux.
Des expériences ont été menées dans ce sens avec des résultats mitigés, parfois décevants, ce qui a fini par lasser plus d'un et renvoyer aux calendres grecques ce genre d'expérience.
Avec l'avènement de l'AMO et l'externalisation de certaines activités ( dialyse , gardiennage, jardinage, hôtellerie, buanderie, entretien et service après vente...) ainsi que la modernisation des outils de gestion par l'introduction de l'outil informatique, le concept de qualité des soins s'impose et s'affirme chaque jour un peu plus à l'ensemble de nos structure hospitalières, pour leur permettre d'être compétitifs face à un marché de soins privé ou la concurrence ne fait que croître et qui deviendra encore plus ardue avec l'ouverture du capitale des cliniques privées aux investisseurs non médecins, ce qui laisse présager la construction de cliniques haut de gamme, des 5 étoiles entièrement dédiés au bien-être et à la pratique d'une médecine de pointe.
Nos hôpitaux auront en face d'eux avec qui rivaliser, dès lors on comprend que seuls les établissements hospitaliers les plus performants, les plus compétitifs auront leur place, les plus faibles, les médiocres se verront délaissés.
Les enjeux sont réels, de taille, c'est l'avenir de l'hôpital qui est en jeux, dans ces conditions on comprend mieux les motivations du ministre de la santé qui veut donner aux hôpitaux une place privilégiées susceptibles de leur permettre de se positionner en tête de peloton au regard des moyens et compétences humaines dont disposent nos hôpitaux et on ne peut que souscrire pleinement a cette politique. Entre cliniques privées et hôpitaux publics tout se jouera au niveau de la qualité des soins.
Assurer un bon accueil aux malades
Parmi les problèmes qui empêchent nos hôpitaux d'exceller, d'être considérés comme il se doit et donc aimés de nos citoyens, il y a l'accueil des malades et de leurs familles qui malheureusement n'est pas assuré convenablement.
Or que vaut un soin bien fait si le malade est mal accueilli ?
Autant dire que c'est un coup d'épée dans l'eau , car le malade gardera à l'esprit la courtoisie, la gentillesse, la délicatesse et tout ce qui concourt à lui assurer des soins certes de qualité mais humainement réalisés , c'est-à-dire avec amour, respect de la dignité du malade et tous les égards qui sont dus à sa personne car le malade est un citoyen qui a droit a tous les égards de la part des professionnels de santé.
Les personnels de santé doivent maîtriser les techniques du bon accueil au profit des malades, ce savoir être, étant le gage de la qualité des prestations hospitalière, constitue 50% des soins à donner aux patients et en l'occurrence le garant de la guérison.
Un malade convenablement accueilli se sentira en sécurité et aura la confiance et la volonté de guérir plus vite. Les traitements et les consultations faites dans de bonnes conditions et avec un esprit du civisme et d'altruisme, font remonter le moral du malade et l'aideront à se rétablir au plus vite.
Au contraire, si l'accueil laisse à désirer ou s'il est mauvais, tous les efforts qui seront fournis par l'équipe dans les soins seront négatifs, car le malade se sentira déjà opprimé ; ce qui, par perte de confiance, compliquera son rétablissement et ralentira sa guérison.
Il est alors important de faire valoir ces qualités du bon accueil et du savoir être au sein de nos établissements hospitaliers, pour prévenir l'aggravation de toutes maladies et contribuer au développement d'une culture sociale et de solidarité. Ce qui doit, apparemment, commencer par les services qui connaissent un grand flux de malades (urgences, centre de diagnostic, radiologie...), mais aussi tous les autres services d'hospitalisations qui ont la responsabilité de la sauvegarde de la santé des citoyens, principaux acteurs de toutes économies.
De ce fait , le recours à un label qualité des soins s'impose aujourd'hui à tous les directeurs d'hôpitaux , mais pas seulement , car l'assurance qualité et son amélioration est une responsabilité partagée entre tous les acteurs (personnel médical, paramédical et technique), et ce, en se basant sur les valeurs suivantes: la mission noble de l'hôpital afin d'assurer l'amélioration continue des soins, la vision plus ambitieuse des structures de santé et enfin la mise en application des principes visant la garantie de la qualité des soins (sécurité, continuité, formation, sensibilisation, exploitation plus judicieuse des ressources existantes )
Comme on le voit c'est là un sujet qui est d'actualité qui mérite d'être soulevé, il est difficile d'apporter des réponses toutes faites, mais d'or et déjà nous vous invitonsà participer a ce grand débat en nous adressons vos remarques et contributions sur la qualité des soins en milieu hospitalier.


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