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Le Beurre, l'argent du beurre et la laitière
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 24 - 06 - 2003

Les assureurs veulent bien empocher les cotisations des salariés, mais rechignent à s'acquitter des remboursements. C'est, grosso modo, la position des médecins vis-à-vis du problème qui oppose les assureurs aux cliniques privées.
Les assureurs sont gourmands. Ils veulent bien empocher les primes d'assurances et autres cotisations salariales, mais en revanche, ils rechignent à s'acquitter des frais de remboursement. Tout est dit. La position des médecins est pratiquement résumée en une seule phrase. Contactés par «Aujourd'hui Le Maroc», plusieurs médecins et cliniciens ont fait part de leur irritation à l'égard de la Fédération marocaine des sociétés d'assurance et de réassurance (FMSAR), qui, selon eux, «ne joue pas le jeu», en pratiquant à la fois la politique de l'autruche et «en voulant le beurre et l'argent du beurre». Il est vrai que la maladie coûte cher, soulignent-ils, ajoutant qu'à côté de cela, elle permet de vendre les autres produits qui font gagner de l'argent. Pour l'heure, la Fédération est accusée de chercher des prétextes et des faux-fuyants pour se débarrasser du volet «assurance-maladie», qui coûterait cher, en comparaison avec les autres volets de l'assurance. Ce qui, selon les médecins et cliniciens, serait «un recul pour les acquis des gens qui sont couverts». «Si les assureurs ne veulent plus assumer le volet maladie, ils n'ont qu'à le dire !», s'écrie un médecin interrogé, qui ajoute qu'«au moins, là, les choses seront claires et l'on saura à quoi s'en tenir». Et l'on souligne qu'à présent, la balle est dans le camp des 900.000 adhérents qui savent ce qu'ils paient, et qui ne peuvent pas être absents du débat. Il est vrai, souligne-t-on ironiquement que la maladie n'est pas un sujet porteur politiquement et que ce n'est pas un enjeu électoral. Il faut souligner, par ailleurs, que beaucoup de médecins, qui penchent dans le même sens, s'abstiennent de faire le moindre commentaire de crainte d'être boycottés par les compagnies d'assurance qui dispatchent les malades à leur guise.
«Ce qui fait que tout le monde participe peu ou prou à la langue de bois», constate un interlocuteur, qui s'étonne de l'absence de réaction des pouvoirs publics. Et son collègue d'ajouter que «personne ne peut être neutre dans cette histoire, vu que tout le monde est un malade potentiel».
Certains médecins et cliniciens se plaignent, par ailleurs, que leurs doléances ne soient pas tellement prises en considération par leur autorité de tutelle. De là, à pointer du doigt le Conseil de l'Ordre de négligence, il n'y a qu'un pas, vite franchi par certains.


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