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Comité de décolonisation : « la question du Sahara est ancrée dans l'histoire du Maroc et son identité », affirme Omar Hilale
Publié dans Barlamane le 06 - 05 - 2019

Intervenant lors du Séminaire du Comité des 24 de l'Assemblée Générale, pour les Caraïbes, tenu à Grenade du 2 au 4 mai 2019, l'Ambassadeur, Représentant Permanent du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale a donné un éclairage implacable sur les fondements historiques, les bases juridiques et les dimensions politiques de la Marocanité du Sahara.
Omar Hilale a, de prime abord, affirmé que la question du Sahara est une affaire d'intégrité territoriale et de souveraineté nationale du Maroc, et nullement une question de décolonisation.
Démontant les références historiques réductrices, tronquées et sélectives du différend sur le Sahara marocain du chef de la délégation algérienne, l'Ambassadeur du Royaume a précisé que la question du Sahara ne remonte pas à 1963 ou à 1975, comme tente de le faire croire l'Algérie, mais qu'elle est ancrée dans l'histoire du Maroc et son identité.
Il a ainsi rappelé qu'avant la colonisation espagnole du Sahara, à la fin du 19ème siècle, cette région n'a jamais été une terre sans maître « terra nullus » et a toujours fait partie intégrante du territoire national du Maroc. Ce qui a été confirmé par l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice de 1975, qui a reconnu l'existence des liens d'allégeance des populations du Sahara aux Rois du Maroc et de l'autorité des Souverains marocains sur cette région.
Hilale a, en outre, ajouté que cette allégeance continue d'être prêtée chaque année, au Roi, à l'occasion de la fête du Trône. Il a, par ailleurs, indiqué que c'est le Maroc, et non l'Algérie ou autre pays, qui a inscrit la question du Sahara aux Nations-Unies en 1963, en tant que territoire qui lui appartient, alors qu'elle était encore sous occupation espagnole.
« Le « polisario » n'était même pas encore créé par l'Algérie. Cette même année, lorsque le Maroc a adhéré à l'Organisation de l'Unité Africaine, il a été le seul à émettre ses réserves sur le principe de l'intangibilité des frontières héritées de l'ère coloniale, étant convaincu de la légitimité de sa revendication sur le territoire du Sahara », a poursuivi implacablement le diplomate marocain.
Hilale a, également, noté que les résolutions des Nations-Unies à cette époque, demandaient à l'Espagne de rétrocéder le Sahara au Maroc à travers la négociation. Ce qui a été atteint par la signature de l'Accord de Madrid en 1975, qui a été déposé auprès du Secrétaire Général des Nations-Unies et reconnu par l'Assemblée Générale de l'ONU. Scellant définitivement, ainsi, le retour du Sahara à la mère patrie, le Maroc.
En réponse à des assertions tendancieuses et erronées du chef de la délégation algérienne, notamment au sujet des soi-disant opportunités ratées pour régler ce différend, Omar Hilale a démontré, preuves et arguments à l'appui, la caducité de tous les plans antérieurs, enterrés définitivement par le Conseil de Sécurité et le Secrétaire Général de l'ONU, depuis 2004, et auxquels l'Algérie et le « polisario » continuent d'être attachés.
Il s'est interrogé sur l'omission délibérée du rejet par l'Algérie de l'Accord Cadre de 2001 et de la présentation par l'ancien président algérien en 2001, à l'Envoyé Personnel d'alors, de la proposition algérienne de la partition du Sahara, comme solution, que le Maroc avait fermement rejeté.
«Où est le principe de l'autodétermination ? De quel droit un pays peut-il proposer la partition d'un autre ? De quel droit peut-il proposer la partition d'une population ? Le Maroc a répondu qu'il n'y a qu'une seule population sur le territoire : une population sahraouie marocaine, et le Maroc n'acceptera jamais qu'il soit divisé, pour soi-disant trouver une solution », a-t-il clarifié.
Hilale, a, de surcroît, dévoilé devant les participants à cette réunion, la responsabilité de l'Algérie dans la genèse et le maintien de ce différend régional.
«C'est l'Algérie qui a créé le polisario, c'est l'Algérie qui l'héberge, c'est l'Algérie qui lui donne pratiquement un territoire extra-souverain dans les camps de Tindouf -les seuls camps au monde gérés par une entité non-étatique- c'est l'Algérie qui l'arme, c'est l'Algérie qui mène les campagnes diplomatiques, c'est l'Algérie qui paye Independent Diplomat -groupe lobbiyiste- pour rédiger des notes, faire des campagnes pour le polisario, et envoyer des tweets. Maintenant, l'Algérie est aux tables rondes. Il est tout à fait normal que l'Algérie, qui a été au début de ce différend soit à sa fin», a-t-il martelé.
Abordant l'examen de la question nationale par les Nations unies, l'Ambassadeur du Maroc a indiqué que suite aux échecs de tous les plans antérieurs, et en réponse à l'appel du Conseil de Sécurité et de la communauté internationale, le Maroc a présenté en avril 2007, l'Initiative d'autonomie pour le règlement définitif du différend autour du Sahara, dont la prééminence a été consacrée dans toutes les résolutions du Conseil, depuis sa présentation.
Relevant le momentum actuel et la dynamique positive générés par le processus des tables rondes de Genève, qui constituent la véritable opportunité, qui ne doit pas être ratée, Hilale a souligné que le Conseil de Sécurité a défini les véritables parties prenantes dans ce différend, en l'occurrence le Maroc, l'Algérie, la Mauritanie, et le « polisario » et qu'il n'existe plus, pour l'organe exécutif des Nations unies, de «parties et pays voisins».
Il a aussi noté que la dernière résolution du Conseil de sécurité, la 2468, adoptée le 30 avril 2019, a cité l'Algérie autant de fois que le Maroc. «Maintenant, l'Algérie a une part de responsabilité qui est reconnue, et qui a été actée, par sa présence aux deux tables rondes Genève», a-t-il fait remarquer.
Et d'ajouter que les deux tables rondes de Genève se sont déroulées en présence des représentants, démocratiquement élus, du Sahara marocain, qui ont exposé les avancées démocratiques et socio-économiques notables de leurs régions respectives, et ce « comme ils l'ont fait ici au séminaire de Grenade ».
L'Ambassadeur Hilale a également dénoncé l'opposition de l'Algérie à l'enregistrement des populations des camps de Tindouf, en violation des résolutions du Conseil de Sécurité depuis 2011 et du droit international humanitaire.
« Les camps de Tindouf sont les seuls dans le monde où ni les Nations unies, ni aucune agence onusienne ne sait combien de personnes y vivent. Nous continuerons toujours à demander qu'il y ait un enregistrement », a-t-il insisté.
Hilale a, par la suite, mis en relief les réalisations politiques et les développements socio-économiques dans les provinces du Sud. « Le Sahara se développe, le Sahara avance, le Sahara se construit, le Sahara se restructure et je suis très reconnaissant que le vice-président de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, a exposé tout cela durant ce séminaire », a-t-il dit.
L'Ambassadeur Hilale a conclu en signalant que le Maroc est engagé dans le processus politique sous l'égide du Secrétaire Général de l'ONU et la facilitation de son Envoyé Personnel, sur la base des résolutions du Conseil de Sécurité depuis 2007. Et de préciser, à cet égard, que la résolution du Conseil de Sécurité 2468, a fixé les paramètres et les piliers de la solution qui doit être politique, réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis.
« Nous espérons que l'engagement des uns et des autres permettra de parvenir, finalement, à cette solution, qui ramènera la paix et la sécurité dans la région, et permettra la reconstruction du Grand Maghreb, dont l'Afrique a tellement besoin », a-t-il, enfin, dit.


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