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Afrique : Tebboune tente-t-il de suivre les pas du Roi Mohammed VI ?
Publié dans Barlamane le 10 - 02 - 2020

Le nouveau président algérien a annoncé créer une agence algérienne pour plus de présence en Afrique que l'Algérie aurait délaissé, selon ses mots, au profit de la situation interne… maintenant réglée. Bien sûr il omet de dire que les manifestations du mardi et du vendredi contre le pouvoir durent sans relâche depuis 51 semaines. Tebboune, par cette annonce nous rappelle la politique diplomatique marocaine. Mais le style royal est unique. Avec cette tentative de faire entendre sa voix dans un continent mal apaisé, fatigué de tant de commotions, le pouvoir algérien transige sur la question du Sahara, cherche à modifier son principe et à contrecarrer l'esprit du temps.
Le sommet annuel de l'Union africaine (UA) s'est ouvert, dimanche 9 février, à Addis Abeba sur l'annonce du président algérien Abdelmadjid Tebboune de créer une agence algérienne pour la coopération internationale, destinée à «aider les pays africains, notamment du Sahel.» Le Maroc n'a jamais démenti sa renommée historique de soutien envers les pays du continent, dont il fait partie, intrinsèquement. Le Royaume contribue à la bonne intelligence entre les nations, et sa politique extérieure en faveur de l'Afrique jouit de toute la considération internationale pour son habileté, pour sa prévoyance, pour son l'esprit de suite. L'Algérie cherche à emprunter la voie marocaine sans se défaire, toutefois, des passions de parti pris, des consciences troublées par les intrigues de groupuscules, dans un temps où ses finances publiques sont embarrassées et obérées.
Le chef de l'Etat mal élu, contesté au sein de son pays et décrit comme inapte à représenter l'Algérie auprès des cours étrangères, a appelé l'ONU à désigner un nouvel émissaire au Sahara en remplacement de l'ancien président de la République fédérale d'Allemagne Horst Köhler, qui a démissionné en mai 2019. Lorsque les négociations étaient pendantes sur l'affaire du Sahara, l'Algérie bloquait tout jusqu'à la dernière extrémité, en attisant des agitations artificielles. Cependant, la voie onusienne demandée par Tebboune, à laquelle la diplomatie marocaine est attachée, semble être un leurre à peine voilé.
Tandis que les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'Union africaine (UA), rassemblés de dimanche à lundi à Addis Abeba, souhaitent tarir les sources de nombreux conflits armés qui déchirent le continent, Abdelmadjid Tebboune s'est exprimé en faveur de «l'autodétermination du peuple sahraoui». Ce sommet annuel de l'organisation panafricaine confirme encore une fois que le dossier du Sahara est toujours un enjeu de politique intérieure en Algérie. La carte de tout président pour asseoir sa légitimité contestée face à l'institution militaire. Après son élection très controversée à la tête de l'Etat algérien, Tebboune tente de compenser son absence d'assise politique interne.
Sa déclaration qui nous ramène en plein années 1970. Un pays qui dépense des milliards pour un mouvement séparatiste à la dérive, mais qui voit ses routes enfoncées, ses ponts brisés, ses villes altérées, son commerce dégradé, son industrie paralysée ; et puis la stagnation des réformes, les faillites, la rente à vil prix, les capitaux dilapidés ou compromis. Quoi qu'en puisse penser le président algérien, seul l'état de son pays et sa reconstruction sociale et politique doit être l'objet d'une préoccupation au quotidien.
Traiter le dossier du Sahara comme s'il n'existait que pour populariser le régime algérien ou pour satisfaire des intérêts électoraux est une farce qui ni leurre plus grand monde. En sont témoins les incessants ralliements à l'international à la solution marocaine. En est témoin également l'œuvre royale pour une Afrique apaisée économiquement mais aussi sécuritairement. Voilà les pas que devrait suivre l'Algérie, prendre la lettre mais également l'esprit de la vision royale. Car comme nous le rappelait tristement hier, l'agence espagnole Europa Press, l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) lié au polisario, largement financé par l'Algérie, constitue aujourd'hui la principale menace djihadiste au Sahel, où il a enchaîné ces derniers mois les attaques à l'encontre des armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Hier soir, un soldat algérien était victime d'un kamikaze à la frontière du Mali.


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