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Nucléaire : l'Iran et l'AIEA s'entendent sur une «solution temporaire» pour maintenir une surveillance
Publié dans Barlamane le 22 - 02 - 2021

Après le retrait unilatéral américain et le rétablissement des sanctions qui étranglent l'économie iranienne, l'Iran s'est affranchi progressivement à partir de 2019 de plusieurs limites qu'il avait accepté d'imposer à son programme nucléaire en vertu de l'accord conclu en 2015 avec le groupe 5+1 (États-Unis, France, Allemagne, Grande-Bretagne, Russie, Chine).
L'Iran et l'AIEA ont annoncé dimanche un accord «temporaire» pour maintenir une surveillance des activités nucléaires, bien que réduite, le temps que les pourparlers diplomatiques s'engagent entre les signataires du pacte de 2015 afin de tenter de sortir de l'impasse.
La loi iranienne, qui prévoit de limiter certaines inspections, y compris sur des sites militaires suspects, si les sanctions américaines ne sont pas levées, «existe et va être appliquée» à partir du 23 février, a regretté le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, à son retour à Vienne après des «consultations intenses» à Téhéran.
«L'accès sera réduit, ne nous voilons pas la face, mais nous serons en mesure de maintenir le degré nécessaire de surveillance et de vérification», a-t-il assuré. «Cela sauve la situation dans l'immédiat».
Selon les termes de cet «accord bilatéral technique» d'une durée de trois mois mais susceptible d'être suspendu à tout moment, le nombre d'inspecteurs sur place reste ainsi inchangé et des contrôles inopinés resteront possibles.
«Bien sûr, pour parvenir à une situation stable, il faudra une négociation politique, et ce n'est pas de mon ressort», a ajouté M. Grossi.
«Pas d'enregistrements»
De son côté, l'Iran avait évoqué un peu plus tôt des discussions «fructueuses», alors que le directeur de l'AIEA a rencontré le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Ali Akbar Salehi, et le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.
M. Grossi pourra «s'acquitter de son obligation de montrer que le programme nucléaire iranien reste pacifique», a promis le chef de la diplomatie iranienne dans une déclaration à Press TV, la chaîne en anglais de la télévision d'État.
Selon le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, «les inspections seront réduites d'environ 20 à 30 % après la mise en œuvre de la loi». «Cela ne signifie certainement pas un retrait de l'accord» de 2015.
En revanche, l'Iran ne fournira pas les «enregistrements relatifs aux activités et équipements» de plusieurs sites, comme prévu par la loi votée par le Parlement en décembre, a précisé l'OIEA dans un communiqué, faisant apparemment référence aux données des caméras de surveillance. «Si les sanctions sont complètement levées d'ici à trois mois, ces informations seront communiquées à l'AIEA, sinon elles seront supprimées à jamais».
L'accord de Vienne, conclu avec le groupe 5+1 (États-Unis, France, Allemagne, Grande-Bretagne, Russie, Chine), prévoit une levée progressive des sanctions en échange de la garantie que l'Iran ne se doterait pas de l'arme atomique. Même si la République islamique a toujours nié avoir de telles intentions.
Après le retrait unilatéral américain et le rétablissement des sanctions qui étranglent l'économie iranienne, l'Iran s'est cependant affranchi, à partir de 2019, de plusieurs limites qu'il avait accepté d'imposer à son programme nucléaire.
«Une fois que tout le monde aura fait sa part et rempli ses obligations, alors il y aura (une reprise) des discussions», a répété dimanche M. Zarif.
«Fenêtre d'opportunité»
Depuis l'arrivée au pouvoir de Joe Biden, qui s'est dit prêt à revenir dans l'accord quitté en 2018 par Donald Trump, les États-Unis et Iran se renvoient la balle sur la question de savoir qui doit faire le premier pas.
Dans un geste, Washington a accepté jeudi une invitation des Européens à participer à des pourparlers sur le sujet. Mais le lendemain, le nouvel hôte de la Maison-Blanche a appelé ses alliés à travailler de concert pour répondre aux «activités déstabilisatrices» de l'Iran au Moyen-Orient.
Dans ce contexte diplomatique complexe et alors que l'Iran et les États-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, Téhéran a dit examiner la proposition de l'UE pour une «réunion informelle».
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé quant à lui à saisir la «fenêtre d'opportunité» pour mettre fin aux sanctions, une demande qu'il juge «légale et logique».
Dans la presse iranienne, le quotidien ultraconservateur Kayhan saluait ce week-end la loi du Parlement, «une stratégie» qui a montré au camp adverse que «la rupture du contrat est coûteuse».
Mais le journal réformateur Sharqa doutait au contraire de l'efficacité de ce texte. «Les jours à venir sont critiques pour l'Iran» et pour les autres pays qui font parti de l'accord nucléaire, écrit-il.


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