Sidahmed El Bella Hedda (dit «Sidi Ahmed El Batal» est mort de la Covid-19, relèvent des sources médiatiques. Il faut un des meneurs d'une doctrine de la terreur dans les camps de Tindouf. Sidahmed El Bella Hedda (dit «Sidi Ahmed El Batal», dirigeant séparatiste de haut rang, est mort de la Covid-19, ce mercredi 26 mai, ont affirmé plusieurs sources médiatiques. Il est considéré comme un des meneurs d'une doctrine de la terreur dans les camps de Tindouf. En 2003, il a été cible de la plainte d'un groupe d'anciens membres du Front Polisario déposée devant la Cour pénale internationale de La Haye pour avoir commis des crimes contre l'humanité. L'Association des victimes du Polisario (Asvipo), basée à Barcelone, a estimé que «la justice internationale doit juger tous les responsables de violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf, et ce, évidemment, le Polisario ne le fera pas, puisqu'il a accueilli d'anciens tortionnaires et criminels de guerre dans ses structures de pouvoir». Asvipo avait cité neuf dirigeants ou anciens dirigeants indépendantistes qui devraient être jugés pour crimes contre l'humanité: Mohamed Abdelaziz, Bachir Mustafa Sayed; Brahim Ghali, Mohamed Lamin Bouhali; Sidi Ahmed El Batal, Mohamed Lamin Ould Lili; Mahfoud Ali Beiba et Lahbib Ayoub, entre autres. La plupart de ces noms ont quitté la vie avait d'être jugés. Né à Tan-Tan, il a «intégré le comité exécutif du Polisario en 1976, un an après le déclenchement de la guerre du Sahara. À partir de 1979, il est directeur de la sécurité militaire de l'organisation, jusqu'en 1982. Il continue à prendre du galon par la suite en devenant le soi-disant ministre de la communication, puis de l'équipement à partir de 2007» dit Jeune Afrique. Intervenant fin janvier sur une radio séparatiste, Sid Ahmed Al Batal a justifié le blocage du point de passage de Guergueurat, finalement levé en novembre par les forces armées royales, en disant qu'il est «devenu primordial de choisir un site qui revêt une importance nationale et internationale pour reprendre le combat dans une nouvelle version, et nous avons choisi le passage de Guerguerat.» «Sid Ahmed Al Batal est mis en cause par plusieurs organisations de droits de l'homme pour des actes de torture. Un rapport de 2003 de la Fondation Danielle Mitterrand sur les conditions de détention des prisonniers de guerre marocains détenus à Tindouf relevait ainsi que les tortionnaires qui officiaient dans ces centres sont notamment un dénommé Souidi et Sidi Ahmed El Batal» note Jeune Afrique. Ce dernier aurait notamment officié au sein du complexe dit «Ecole 12 octobre» situé près du camp de Rabouni, en Algérie.