Un expert sécuritaire a affirmé lundi 29 septembre que l'intervention des forces de l'ordre, chargées d'interdire des rassemblements organisés le week-end à l'appel de parties inconnues, s'est déroulée «selon une approche équilibrée préservant les fondements de l'ordre public et garantissant la sécurité des forces comme celle des personnes attroupées.» Selon cet expert, les autorités locales avaient décidé d'interdire ces attroupements, en raison d'«appels anonymes diffusés sur des réseaux sociaux, notamment via une application de messagerie virtuelle.» Les forces de l'ordre ont donc appliqué, les 27 et 28 septembre, «les protocoles de sécurité habituels pour veiller à l'exécution de cette décision.» L'interlocuteur a précisé que l'interdiction de ces rassemblements constituait «l'objectif principal des dispositifs sécuritaires, lesquels prévoyaient le déploiement d'unités en uniforme de service et d'autres en tenue civile, toutes identifiables comme appartenant aux forces de l'ordre.» Il a relevé que ces unités n'étaient équipées ni d'armes de service, ni de moyens classiques de dispersion tels que matraques, camions lanceurs d'eau ou grenades lacrymogènes. Préservation de l'ordre public et encadrement légal L'expert a ajouté que ces dispositifs visaient «la préservation des fondements de l'ordre public, sans excès ni laxisme, tout en assurant la sécurité des forces et des personnes attroupées.» Au moment des rassemblements, les forces de l'ordre ont d'abord veillé à la fluidité de la circulation, avant de délivrer trois avertissements sonores au mégaphone «conformément à la loi et pour demander aux personnes de se disperser.» Après ces avertissements, elles ont éloigné pacifiquement ceux qui refusaient d'obtempérer, sans recours à la force. «La majorité des personnes s'est conformée sans violence ni résistance», a noté la source. Toutefois, une minorité a persisté, ce qui a conduit à leur interpellation et à un contrôle d'identité sous supervision des parquets compétents, «avant une libération immédiate sans restriction de leurs libertés.» Concernant certaines mises en garde à vue à Rabat et à Casablanca, l'expert a expliqué qu'il s'agissait de «mesures légales ordonnées par le parquet après constatation d'éléments constitutifs de crimes punis par la loi.» Les individus concernés ont été soumis à enquête judiciaire «dans le respect des garanties prévues par la loi.» Aucune blessure, aucune violence ni dégât matériel n'ont été enregistrés. L'expert a insisté sur le fait que «les autorités publiques ne toléreront aucune menace à la sécurité publique ni atteinte à l'ordre public, à la suite d'appels virtuels anonymes dépourvus de toute base juridique.» MAP avait initialement rapporté ces déclarations.