Un témoignage qui illustre les réformes législatives, les initiatives inclusives et la vision portée par le Maroc pour renforcer la place des femmes et de la jeunesse sur les scènes nationale, africaine et internationale. Suivez La Vie éco sur Telegram Deux députées du Parlement marocain ont mis en lumière, mardi, lors de la deuxième réunion des femmes parlementaires du G20 au Cap en Afrique du Sud, l'importance de l'expérience marocaine dans le domaine de la promotion de l'égalité de genre et de l'autonomisation des femmes et des jeunes. La députée Khadija Arrouhal (groupe du Progrès et du socialisme à la Chambre des représentants), en sa qualité de vice-présidente de la Commission permanente de l'égalité des sexes, de la famille, de la jeunesse et des personnes handicapées au Parlement panafricain, a affirmé lors de la réunion préparatoire du sommet des présidents des parlements des pays du G20, prévu en octobre prochain en Afrique du Sud, que cette rencontre internationale constitue une occasion exceptionnelle d'échange d'expériences entre parlementaires de différents pays. Elle a expliqué dans une déclaration que sa participation à cette réunion a été une opportunité pour mettre en avant l'expérience pionnière du Maroc dans le domaine de la promotion de l'égalité de genre et de l'autonomisation des femmes et des jeunes, rappelant les réalisations accomplies par le Royaume, notamment dans le domaine des réformes législatives et des politiques publiques visant à renforcer la place de la femme dans la société, conformément à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Elle a évoqué les contributions liées à l'élaboration de la loi-type sur l'égalité et la parité au niveau continental, qui vise principalement à renforcer le rôle des législations nationales dans la réalisation de la justice, de l'égalité et de l'équité, considérant que ce travail a constitué une autre occasion de souligner l'importance de la coopération entre les parlements africains et internationaux, en vue d'adopter des politiques globales soutenant l'autonomisation des femmes et garantissant leurs droits dans tous les domaines. De son côté, la présidente du Caucus de la jeunesse au sein du Parlement panafricain (PAP), Leila Dahi (du groupe du Rassemblement national des indépendants à la Chambre des représentants), a souligné que la participation à la première réunion inaugurale du Forum parlementaire de la jeunesse, organisée en marge du sommet du G20, constitue une plateforme parlementaire internationale dédiée aux jeunes parlementaires pour échanger des idées et des expériences, et construire un dialogue transfrontalier sur les questions de jeunesse. Elle a cité à cet égard les efforts continus du Royaume pour l'autonomisation des jeunes et le renforcement de leur représentation au sein des organes législatifs et élus, au niveau local, national et continental, de par leur rôle en tant que véritable pilier de progrès et de croissance, tout en évoquant les défis auxquels cette catégorie est confrontée, tels que l'autonomisation économique et législative, l'accès équitable à l'éducation et à la formation, la lutte contre les impacts du changement climatique, ainsi que l'implication active dans la transition numérique. Elle a également insisté sur l'importance de l'adhésion des jeunes à l'élaboration des politiques publiques, en raison de leur compétence, de leur énergie et de leur capacité à être de véritables acteurs de développement durable et de diplomatie parlementaire, surtout face aux défis contemporains qui nécessitent des solutions innovantes et des approches plus inclusives et équitables. Elle a cité, à ce titre, l'expérience du Parlement panafricain à travers la création du Caucus de la jeunesse, qui constitue, selon elle, « un espace institutionnel réunissant les jeunes parlementaires de différents pays du continent, œuvrant à renforcer le réseautage et la coordination entre eux et à accompagner la dynamique des jeunes dans les sociétés africaines ».