À Rabat, une réunion de haut niveau a rassemblé acteurs institutionnels et économiques autour du futur portail national des procédures du commerce extérieur. Objectif : simplifier, harmoniser et numériser les démarches pour renforcer la compétitivité du Royaume sur la scène internationale. C'est une nouvelle étape importante dans la modernisation du commerce extérieur national. Lundi, à Rabat, le secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira, a présidé la réunion du Comité de pilotage pour la mise en œuvre du futur Portail marocain des procédures du commerce extérieur. Autour de la table, étaient réunis les directeurs généraux de l'Agence nationale des ports, de l'Agence spéciale Tanger Med, du département des Douanes, de la plateforme PortNet, mais aussi des représentants de nombreux ministères, institutions réglementaires et acteurs économiques. Ce portail constitue l'une des pierres angulaires de la «Charte du commerce extérieur pour la croissance et l'emploi 2025-2027», signée en mai dernier sous la présidence du Chef du gouvernement. Il vise à unifier et digitaliser l'ensemble des procédures relatives aux opérations de commerce extérieur, afin de réduire les délais, les coûts et les complexités administratives. Le portail ambitionne de devenir un véritable guichet unique, connectant administrations, entreprises et opérateurs logistiques dans une interface fluide et dématérialisée. Une gouvernance concertée et inclusive Durant cette séance, les différents partenaires ont présenté l'état d'avancement du projet et échangé sur les prochaines étapes. Le Secrétaire d'Etat a salué la mobilisation des secteurs public et privé, insistant sur l'importance d'une approche collaborative et d'une coordination continue jusqu'au lancement opérationnel de la plateforme. «Ce portail est appelé à devenir un levier essentiel de compétitivité pour le commerce extérieur marocain. Sa réussite repose sur une synergie durable entre toutes les parties prenantes», a-t-il déclaré. D'ailleurs, des institutions clés étaient présentes : l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), l'Institution indépendante de contrôle et de coordination des exportations (EACCE), l'Office marocain du droit d'auteur et des droits voisins, l'Agence de la sécurité routière, ainsi que plusieurs ministères : Equipement et Eau ; Santé et Protection sociale ; Transport et Logistique ; Agriculture, Pêche maritime, Développement rural et Eaux et Forêts ; Transition énergétique et Développement durable ; et enfin le secrétariat d'Etat chargé du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Economie sociale et solidaire. D'ici son lancement officiel, le guichet unique devra franchir plusieurs jalons techniques et juridiques. Mais il incarne déjà une avancée vers la simplification du commerce, l'intégration des services et l'ouverture plus compétitive du Maroc sur les marchés internationaux.