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« Une approche administrative plutôt qu'économique » | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 09 - 11 - 2012

Soumis à la discussion au Parlement, le PLF suscite toujours des débats. Rachid Talbi Alami, chef du groupe parlementaire du RNI à la Chambre des représentants, déclare au Soir échos que l'approche adoptée par le gouvernement Benkirane se soucie uniquement des équilibres macroéconomiques au grand dam de l'aspect social.
Aux yeux de Talbi Alami, les grandes réformes proposées par le gouvernement Benkirane (caisse de compensation, retraite, régionalisation avancée…) ne sont qu'un trompe l'œil politique.
Le débat marathonien sur le projet de loi de finances 2013 continue de faire des vagues comme en témoigne la dernière réunion, tenue mercredi dernier, du ministre de l'Economie et des finances, Nizar Baraka avec les membres de la commission parlementaire des finances. La discussion de la première partie du second budget du gouvernement Benkirane laisse entendre que l'effort de relance de la machine économique évoque plusieurs points. À commencer par l'approche adoptée en vue de réaliser pour l'exercice à venir l'équilibre budgétaire et financier. Contacté par le Soir échos, Rachid Talbi Alami, député et chef du groupe parlementaire du RNI déclare que l'approche adoptée -recouvrant plusieurs contradictions- se soucie uniquement des équilibres macroéconomiques au granddam de l'aspect social. «Cette approche administrative plutôt qu'économique cible la pauvreté tout en niant la précarité», argumente-t-il. En termes plus simples, se focaliser sur la solidarité sociale tout en mettant de côté la «cohésion sociale»; un concept très cher à l'ancien ministre de l'équipe Driss Jettou. Le dicton chinois «Mieux vaut apprendre à quelqu'un comment pêcher que de lui donner un poisson» rime parfaitement avec la philosophie du député. Ce qui montre encore une fois que les solutions faciles priment sur l'esprit innovant en matière d'intelligence économique chez le gouvernement en place. L'exemple de la taxe complémentaire sur les revenus en est une belle illustration.
Attaquer l'épargne
«La nouvelle taxation censée drainer quelque 500 millions de dirhams attaque directement l'épargne des ménages et par voie de conséquence réduit le volume de la demande intérieure, principale locomotive de la croissance économique», soutient-il. Les économistes appellent ça les effets d'entraînements. Réduire les revenus veut dire limiter la consommation et l'épargne et partant l'investissement donc la création d'emplois. Mieux encore, cette ponction sur les revenus prouve une nouvelle fois que Benkirane et ses troupes sont à bout de courage politique. Au lieu de taxer la richesse on guette les proies faciles. Autrement dit déshabiller les couches moyennes pour habiller les riches et les nantis. Alors que ce ne sont pas les niches fiscales qui manquent. «Je ne comprends pas comment on maintient toujours les exonérations fiscales ?», s'interroge le député.
Pour bien comprendre cela, il faut voir du côté de la répartition des fruits de la croissance. Voilà les chantiers prioritaires auxquels il est vivement conseiller de s'attaquer. Aux yeux de Talbi Alami parler des grandes réformes (caisse de compensation, retraite, régionalisation avancée…) n'est qu'un trompe l'œil politique. «À lire les propositions du PLF2013, il ressort clairement qu' elles sont écartées », assure-t-il. Celui-là revient pour prouver encore une fois la myopie politique du gouvernement notamment sur le volet politique économique. Son raisonnement est simple : «sur un dirham dépensé, à combien est estimé le retour sur l'investissement ? Pour répondre à cette question, il faudrait laisser le temps au temps. D'autant que tout débat de fond sur les recettes ou dépenses fiscales est reporté aux Assises de la fiscalité prévues pour février prochain.
Contrôle des investissements publics
Autre preuve que Benkirane et ses ministres sont à bout de courage politique, le retard pris par la réforme de la loi organique des finances. Plus précisément le volet des investissements publics. Aux dires de Talbi Alami, seulement 59 milliards des 180 milliards de dirhams au titre des dépenses d'investissements programmées pour l'exercice 2013 sont assujettis au contrôle du Parlement. C'est à dire que le reste alloué aux établissements publics et aux comptes spéciaux du Trésor passent inaperçu. «On bataille pour intégrer ces composantes colossales du budget. On exige, du moins durant l'exercice à venir en attendant l'avènement de la réforme de la loi organique des finances, que l'on ait un droit de regard sur la destination finale des fonds réservés à ces investissements publics», martèle-t-il.
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