Asterix aux Jeux Olympiques, le film le plus cher de l'histoire du cinéma français, est sorti mercredi 30 janvier dans plus de 1.000 salles. Le producteur Pathé a revendiqué un premier succès dans les premières séances de début de journée mercredi en région parisienne. "Astérix aux Jeux Olympiques" a fait mieux que les deux précédents opus -- "Astérix et Obélix contre César" de Claude Zidi (3 février 1999) et "Astérix et Obélix: mission Cléopâtre" d'Alain Chabat (30 janvier 2002) -- en attirant 24.628 personnes à 15H00 dans les 67 établissements parisiens et franciliens qui le projetaient, selon Pathé. Ce lancement du film de Thomas Langmann et Frédéric Forestier est bien meilleur que celui des "Bronzés 3", qui n'avait réuni à la même heure que 13.299 spectateurs dans Paris et sa périphérie, pour finir sa carrière en France avec plus de 10 millions d'entrées, l'objectif affiché du nouvel Astérix. "Astérix" a cependant le démarrage moins vif que les plus récentes productions hollywoodiennes (à commencer par les "Spiderman" et "Harry Potter"), dont huit avaient dépassé les 30.000 entrées à la même heure, selon les chiffres de l'institut spécialisé CBO Box-Office. La moyenne de spectateurs par salle (368) place également le film plutôt en queue de peloton des vingt plus grosses sorties des dernières années, selon la même source. Si ces premiers chiffres sont scrutés à la loupe par les professionnels, ils n'augurent pas forcément de la carrière d'un film, pour lequel le bouche-à-oreille demeure crucial. D'un budget de 78 millions d'euros, projeté dans un nombre record de 1.074 salles en France, et quelque 5.000 dans toute l'Europe, le film s'appuie sur une distribution tout aussi vertigineuse: Alain Delon alias César, Gérard Depardieu qui incarne à nouveau Obélix mais aussi Clovis Cornillac sous les traits d'Astérix, Benoît Poelvoorde, Franck Dubosc, José Garcia, Elie Semoun... Sorti en avant-première en Pologne dès vendredi, le film s'est installé ce week-end à la tête du box office de ce pays avec 138.949 entrées.