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En marge de la 2ème Global Conférence : Entretien avec Philippe Mareine, S.G. du groupe Atos
Publié dans L'opinion le 21 - 09 - 2013

A l'occasion de la tenue des troisièmes assises des ateliers de la terre (global Conférence Rabat Round II) et dans le cadre du partenariat entre le journal L'Opinion et les ateliers de la terre, la rédaction du journal a réalisé une série d'entretiens avec des personnalités invitées qui ont pris part aux travaux des ateliers les 18 et 19 courants à Rabat. Après l'entretien que nous accordé Mme Christine Bargain , nous publions aujourd'hui 'celui que nous avons réalisé avec M. Philippe Mareine, secrétaire général du groupe Atos.
Question : Vous avez pris part à la deuxième édition de la global Conférence qui s'est tenue à Rabat les 18/19 courant. En quelle qualité allez-vous y participer ?
Atos est un grand acteur international des services informatiques bien implanté au Maroc (nos sites de Casablanca et Rabat réunissent 700 salariés) et c'est en tant que partenaire de la Global Conférence de Rabat qu'Atos prend part activement à cette deuxième édition. Comme vous le savez les technologies de l'information constituent un formidable levier pour répondre aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques rencontrés par la société. Cet évènement organisé par Les Ateliers de la Terre, est un forum international consacré au développement durable. Des acteurs de multiples horizons (décideurs, experts, politiciens, ONG, Instituions, étudiants etc.) s'y réunissent chaque année pour évoquer les enjeux, promouvoir les solutions novatrices et également pour partager et encourager les bonnes pratiques. Le continent africain est fortement mobilisé sur les défis posés par le développement durable, et notamment le Maroc qui est un des pays le plus moteur sur ces questions. Le soutien de Sa Majesté le Roi Mohammed VI y joue un rôle essentiel, car cette question implique un leadership au plus haut niveau pour aboutir. Notre ambition est de contribuer aux efforts de cette région du monde.
Question : Atos est partenaire de la Global Conférence de Rabat pour la deuxième fois consécutive. Y'a-t-il une raison à ce soutien?
Nous soutenons cette initiative pour plusieurs raisons. Nous sommes tout d'abord convaincus que c'est par le dialogue et la collaboration que nous pourrons construire un avenir plus durable pour tous. La Global Conférence – et c'est vraiment ici l'idée formidable d'Eric Bazin, son fondateur - réussit à mettre en contact des acteurs d'horizons différents faisant face à des enjeux communs et apportant des réponses complémentaires. Ensuite, parce que les technologies de l'information sont partout dans notre quotidien, et qu'il faudra compter sur elles pour faire face aux enjeux du développement durable et apporter des solutions. Enfin, parce que le continent Africain dispose d'un immense potentiel de croissance et qu'un acteur comme Atos peut et doit apporter sa contribution à son développement.
Question : Quelle place le Maroc occupe-t-il dans la stratégie de votre groupe ? Et quelles sont vos perspectives de développement sur le sol africain ?
Le conseil d'administration d'Atos accorde une place significative à l'Afrique. Il en comprend deux éminents représentants: Madame Aminata Niane, Directrice Générale d'APIX SA (Agence Nationale pour la Promotion des Investissements et des grandes infrastructures au Sénégal), et Monsieur Lionel Zinsou, Président du Comité Exécutif de PAI partners (investisseur d'Atos). Au Maroc en particulier, nous comptons près de 70% d'ingénieurs spécialisés dans l'intégration de systèmes applicatifs et l'infogérance d'infrastructures informatiques, et nous entendons bien-sûr poursuivre notre développement. Nous savons comment l'Inde est devenue en quelques années, l'un des poumons de l'informatique du monde. Atos y emploie près de 10.000 collaborateurs. Nous souhaitons faire en Afrique ce que nous avons réussi à faire en Inde : développer un véritable pôle d'expertise numérique s'appuyant sur les jeunes talents africains. Le potentiel de développement du secteur est immense, nous souhaitons l'accompagner.
Question : Quelles sont les actions phares de votre groupe en matière de développement durable ? En quoi cette stratégie permet-elle au Groupe Atos de se différencier ? Quelles sont les retombées de la politique de développement durable sur votre groupe ?
L'ambition d'Atos, fixée par Thierry Breton, est d'être le leader de son secteur en matière de RSE. Nous avons élaboré un programme mondial structuré autour de 4domaines d'action : une gouvernance en phase avec les plus hauts standards, un leadership environnemental, un engagement social dans un esprit citoyen et un portefeuille d'offres compétitives. En ce qui concerne l'environnement, notre objectif est de réduire de 50% notre empreinte en CO2 d'ici 2015. Nous utilisons pour cela de multiples leviers tels que l'efficacité énergétique dans nos centres de données et dans nos bâtiments, l'approvisionnement en énergie renouvelable, le travail à distance, les politiques d'achats responsables... Nous avons également déployé des projets innovants comme la communication unifiée sur le poste de travail, permettant aux collaborateurs de travailler en toute mobilité. Nous avons aussi mis à disposition de véhicules électriques en auto-partage auprès de nos salariés pour leurs déplacements professionnels. Grâce aux efforts combinés de tous, nous sommes en avance sur notre plan de marche..
En ce qui concerne le volet social, nous avons lancé trois actions phare pour être un employeur responsable; le programme Bien Etre au Travail, destiné à proposer aux employés des conditions de travail propices au développement de leur performance et à leur épanouissement personnel. Le dialogue avec nos parties prenantes (qui inclut les clients et les partenaires), nous permet d'intégrer leurs enjeux à notre stratégie RSE. L'initiative internationale « Great Place to Work » s'inscrit dans cette démarche de dialogue (nos unités Atos en Turquie en Pologne, en Autriche sont reconnues de Best Place to Work !). Enfin, nous travaillons sur un programme social (intégration du handicap, la parité au travers d'un programme Women Leadership, la question des seniors) et participons activement à des projets sociétaux tels que l'accompagnement de jeunes en difficulté scolaire par exemple.
Mais ce qui distingue Atos, c'est sa capacité à innover et à se réinventer. Eclairé par notre Comité Scientifique et les propositions des Jeunes talents d'Atos, nous avons lancé notre initiative globale Zero email TM qui s'appuie sur des outils collaboratifs adaptés aux nouveaux usages (mobilité, flexibilité, connecté), et illustre cette révolution des modes de travail. C'est une organisation en rupture avec les schémas classiques ; elle favorise davantage la mobilisation, l'échange et l'innovation, car elle mise avant tout sur la compétence. Nous comptons aussi sur ce programme pour attirer les jeunes talents africains qui reconnaitront dans cet environnement de travail, leurs propres usages. Les retombées de notre engagement sont concrètes. Nous avons par exemple intégré plusieurs indices extra-financiers auxquels nos investisseurs sont très sensibles (DJSI, FTSE4goods, Vigeo ...) ; Nous sommes reconnus par des analystes industriels comme un acteur de référence en matière de Green IT (Gartner, Verdantix...), ce qui permet à nos clients de mesurer notre maturité sur le sujet. Atos est identifié comme une société innovante et attractive, ce qui est essentiel pour attirer les jeunes (nous recrutons cette année 12.000 jeunes diplômés dans le monde) et conserver les talents avec lesquels nous travaillons.
Question : Votre groupe se positionne comme un acteur pionnier de la ville intelligente. Quelle est votre définition de la ville intelligente ?
Nous parlons de ville «intelligente » lorsqu'elle est en mesure de tirer profit du capital d'information gigantesque disponible (données issues des réseaux sociaux, de l'utilisation massive d'internet et de l'hyper connectivité des individus grâce aux technologies mobiles)pour optimiser ses services et son mode de fonctionnement. L'idée consiste à transformer cette masse de données hétérogènes en une information intelligible et exploitable par les acteurs de la ville. Cette question est un véritable enjeu pour les villes. Les nouvelles technologies que nous développons autour du « Big Data » doivent permettre de passer d'un modèle réactif (apporter les secours suite à une inondation ou une vague de sècheresse), vers un modèle prédictif (proposer les itinéraires et modes de transport en fonction de l'actualité du trafic, anticiper les pics de pollution, évacuer les zones inondables ou prévenir les populations à risque). Pour y parvenir, il faut des solutions informatiques puissantes de capture, stockage, recherche, analyse, visualisation des données. Atos est à la pointe de l'innovation sur ce sujet, Ces technologies contribueront non seulement au plus grand confort des villes et du citoyen, mais devraient également permettre de réduire de 15% les émissions mondiales de CO2 d'ici 2020.Elles sont un véritable allié pour répondre aux enjeux du développement durable.


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