La demande de la Palestine de devenir membre de plein droit aux Nations Unies est «une manière de mettre fin à l'impasse actuelle» dans lequel se trouve le conflit arabo-isarelien et «une proposition légitime», a déclaré dimanche, Trinidad Jiménez, ministre espagnol des relations extérieures et de la coopération, a son arrivée à New York pour assister cette semaine à l'Assemblée Générale de l'ONU. Se référant à la demande du président de l'Autorité Nationale Palestinienne, Mahmoud Abbas, de formuler, vendredi prochain devant l'ONU, la demande de reconnaissance de l'Etat palestinien comme membre de plein droit, Jiménez a annoncé que l'actuel contexte international de mouvements populaires dans différents pays arabes exige davantage de démocratie et de liberté, Jiménez a estimé qu'il est aussi nécessaire d'être «sensible» à de telles demandes palestiniennes. Il paraît aussi pour le gouvernement espagnol qu'il s'agit dans ce contexte d'une démarche «légitime» de s'adresser à l'ONU qui est «un forum multilatéral par excellence» et que l'initiative palestinienne puisse donner une impulsion au processus de paix et à la négociation. A l'issue de tant d'années de négociations et de progrès, le moment est «opportun de faire un pas qui permettra d'aller encore plus loin», a ajouté le chef de la diplomatie espagnole. «Il faut éviter la frustration du peuple palestinien dans un contexte international qui bouge énormément», a-t-elle affirmé. L'Espagne considère que la formule idéale serait que les deux parties, l'Autorité nationale palestinienne et Israël, entament des négociations, a-t-elle proposé. Elle a d'autre part fait état d'une possible contribution dans ce sens de l'Union Européenne dans la recherche d'une solution qui conduira à la coexistence pacifique entre deux Etats et la paix au Proche-Orient.