Le secrétaire général de l'ONU rencontre le leader du Polisario en Angola    Laurent Nuñez à Marrakech : La France souligne la centralité du partenariat sécuritaire avec le Maroc    Iles Canaries : Une mission commerciale à Dakhla provoque la colère du Polisario    Le Parlement européen rejette une proposition réclamant la suspension de l'étiquetage des produits du Sahara    Images, vidéos et enquêtes : quand une erreur peut tout fausser    Sidi Ould Tah salue le soutien constant de S.M. le Roi au Groupe de la BAD    Bourse de Casablanca : clôture dans le vert    Aide sociale directe : Le Maroc revalorise les allocations familiales dès novembre 2025    Tétouan : Arrestation d'un membre de Daech en phase d'exécuter un plan terroriste imminent    Tanger : Le rappeur franco-marocain Maes condamné à sept ans de prison    Affaire Bygmalion : Nicolas Sarkozy définitivement condamné    Mondial 2026 : La FIFA publie la procédure du tirage au sort, le Maroc dans le chapeau 2    Bouchra Karboubi annonce sa retraite et pointe des pratiques de la direction de l'arbitrage    Belgique : Zakaria El Ouahdi sacré meilleur joueur maghrébin de la Pro League    Maroc : Lancement des services de l'hôpital de proximité d'Imintanout    Le couscous, ambassadeur chaleureux du Maroc en Chine    Espagne : Une famille marocaine meurt intoxiquée à Malaga    La ONU desmitifica las versiones de Argelia y el Polisario sobre las «dos partes» implicadas en el dossier del Sáhara    Espagne : Le consulat du Maroc à Valence tient une exposition sur le Sahara    Kebir Mustapha Ammi : « Il faut trouver la possibilité de bâtir un pont entre les uns et les autres »    Le Festival Nuits d'Orient de Dijon jette des ponts vers Chefchaouen    Akhannouch : «Sa Majesté le Roi a œuvré pendant 26 ans à bâtir un modèle marocain émergent»    Le Caire : Le Maroc participe à la 21e session ordinaire du bureau exécutif du Conseil des ministres arabes de l'information    Agriculture : le Maroc accueille les réunions OCDE Fruits & Légumes    Egalité : lancement de la campagne «16 jours d'activisme» au Maroc    Maritime : le Maroc et les Pays-Bas concluent un accord...    Aziz Akhannouch à la Chambre des conseillers : "La justice spatiale n'est pas un slogan vide ni une priorité passagère"    Sébastien Rollet, nouveau secrétaire général de la BMCI    Le Real Madrid espérait le retour d'Achraf Hakimi en 2026    Jamal Sellami distingué en Jordanie lors des festivités marquant les 75 ans de la Fédération    Yassir Zabiri : Je vais faire de mon mieux pour être sélectionné    Bloqué, affaibli, surveillé : le président algérien est-il empêché de quitter l'Algérie?    Espagne: quatre Marocains d'une même famille meurent intoxiqués à Malaga    Brésil : Jair Bolsonaro commence à purger sa peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat    Israël confirme la réception d'une dépouille d'otage, les médiateurs discutent de la deuxième phase de l'accord de trêve    La procédure civile au menu du Conseil de gouvernement    Températures prévues pour jeudi 27 novembre 2025    Le temps qu'il fera ce mercredi 26 novembre 2025    El Jadida : Prolongation de la garde à vue du streamer Ilyas El Malki    Bank Al-Maghrib : émission de 654 millions de billets neufs en 2024    Sahara marocain : Moscou réaffirme son soutien à une issue politique et à la relance du dialogue    Fenerbahçe ferme la porte à un départ d'En-Nesyri cet hiver    "Les lacs naturels du Maroc, un trésor à ciel ouvert" : un voyage inédit au cœur du patrimoine aquatique du Royaume    Mondial 2026 : Le Maroc dans le chapeau 2 des tirages au sort final    Le festival La Belle Hip Hop tient sa première édition au Maroc    Yallah' Afrika ! : l'Afrique créative s'expose à Rabat    Décès de la légende du reggae Jimmy Cliff    "santa claus, le lutin et le bonhomme de neige" : Un spectacle féerique pour toute la famille au cœur du pôle nord !    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le "New York Times" brosse un tableau sombre de la situation en Algérie
Publié dans Barlamane le 05 - 10 - 2020

Le prestigieux quotidien américain "The New York Times" brosse un tableau particulièrement sombre de la situation en Algérie où "un an après le Hirak, l'espoir d'un renouveau se dissipe".
"Un an après qu'un soulèvement populaire ait chassé du pouvoir Abdelaziz Bouteflika, l'autocrate aux commandes depuis 20 ans, et conduit l'armée à placer en prison une grande partie de l'oligarchie dirigeante, l'espoir d'un changement radical du système politique et d'une vraie démocratie en Algérie se dissipe", écrit le journal sous la plume de son chef de bureau à Paris, Adam Nossiter, qui s'est déplacé à Alger où il a notamment interviewé le président Abdelmadjid Tebboune.
Pour le quotidien américain, "les vieilles habitudes ont la vie dure dans ce pays du Maghreb qui a vécu près de 60 ans de répression, d'ingérence de l'armée, d'élections truquées, et très peu de démocratie". Lors de l'entretien avec le président algérien, ce dernier se défend que son pays est désormais "libre et démocratique" mais le journaliste américain rappelle que c'est au sein de ce même "ancien régime corrompu qu'il (Tebboune) a construit toute sa carrière".
"L'Etat emprisonne les dissidents, et les sièges (du parlement ) sont à vendre — pour environ 540.000 dollars, d'après les aveux à la justice d'un parlementaire — dans cette même assemblée qui a ratifié la nouvelle constitution de M. Tebboune, rédigée après son accession au pouvoir suite à une élection contestée en décembre", analyse-t-il en rappelant que "l'opposition, elle, est affaiblie par son manque de leaders et l'absence d'un projet alternatif cohérent pour le pays".
"Nous faisons marche arrière à toute vitesse", déplore dans ce contexte Mohcine Belabbas, un élu de l'opposition qui a joué un rôle important dans le soulèvement populaire. Pour The New York Times, "il y a aujourd'hui deux récits politiques en Algérie : celui de M. Tebboune, du confort de son bureau, et celui de la rue".
"Le soulèvement de la rue qui a commencé l'année dernière, connue sous le nom du Hirak, avait semblé au départ amorcer une nouvelle ère, dans un pays longtemps étouffé par ses militaires. Mais l'incapacité du mouvement à se regrouper derrière des dirigeants et à s'accorder sur des objectifs a créé un vide", écrit le quotidien américain de référence pour lequel "les vestiges de l'appareil répressif algérien et ses puissants services de sécurité sont rapidement intervenus pour le combler".
En Algérie, rappelle encore la même source, "l'armée s'est très vite imposée sur la scène politique et n'a cessé d'y jouer un rôle capital, ouvertement ou en coulisses. La guerre civile avec les islamistes dans les années 90, qui fit près de 100 000 morts, n'a fait que consolider cette influence".
Après avoir souligné que M. Tebboune, "un éphémère premier ministre sous M. Bouteflika, soupçonné d'avoir été soutenu par M. Gaid Salah" a été élu au terme d'un scrutin auquel ont pris part "moins de 10 % de la population", le quotidien américain indique que la pandémie du coronavirus "a mis un coup d'arrêt aux manifestations et depuis, le gouvernement joue à cache-cache avec ce qui reste du Hirak, arrêtant certains et relâchant d'autres".
Le New York Times rappelle à cet effet l'arrestation et la condamnation pour "atteinte à l'unité nationale" du journaliste Khaled Drareni pour avoir dénoncé un "système (qui) se renouvelle sans cesse et refuse le changement".
Durant son interview avec le président algérien, le journaliste américain note que M. Tebboune a encouragé ses ministres, "d'habitude réticents, à se laisser interviewer", allant même jusqu'à inciter son chef d'état-major, le général Saïd Chengriha, "d'ordinaire inaccessible aux médias, à s'y prêter également".
"L'armée est neutre", se défend sans convaincre le militaire de 75 ans avant de s'interroger "comment voulez-vous que nous soyons impliqués en politique? Nous ne sommes pas du tout formés pour ça".
Pourtant, "le général et le président affirment se réunir au moins deux fois par semaine pour s'entretenir de la situation du pays, qui est de plus en plus instable en raison de la baisse du prix du pétrole", écrit le quotidien en rappelant que le pétrole et le gaz constituent plus de 90% des exportations de l'Algérie qui, pour se sortir du gouffre actuel, à besoin d'un baril à 100 dollars, ce qui est loin de la réalité actuelle d'un marché en chute libre.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.