Le Centre national de lutte contre le terrorisme (NCTC), relevant du Bureau du conseiller national à la sécurité (ONSA), a ouvert mardi un atelier d'évaluation des besoins consacré à la lutte contre l'extrémisme violent en milieu carcéral, en coopération avec le Centre mondial pour la sécurité coopérative et le gouvernement du Canada. Cette rencontre, qui se tient du 12 au 14 novembre, met en valeur l'expérience du Maroc en matière de déradicalisation et de réinsertion des détenus. Les organisateurs ont souligné que cette évaluation représente «un axe essentiel d'un projet de six mois intitulé Lutte contre l'extrémisme violent dans les prisons – Maroc et Nigeria», conduit sous l'égide du Centre mondial pour la sécurité coopérative. Ce programme, ont-ils précisé, «reçoit l'appui de la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion du Maroc et le financement du gouvernement canadien». Selon les responsables du Centre, cette démarche se veut «à la fois opportune et indispensable pour affiner la compréhension des besoins spécifiques du Service correctionnel nigérian face aux défis liés à l'extrémisme violent». Ils ont expliqué que «les résultats de cette évaluation orienteront la conception de programmes adaptés, destinés à prévenir la radicalisation et à favoriser la réhabilitation durable des anciens détenus». Ils ont tenu à exprimer leur gratitude envers «le Centre mondial pour la sécurité coopérative pour sa coopération exemplaire et son accompagnement constant», tout en saluant «le rôle déterminant de la délégation marocaine et du gouvernement du Canada, dont le soutien contribue à faire valoir une approche équilibrée et humaine de la sécurité pénitentiaire». L'approche marocaine érigée en modèle continental Les représentants du Centre mondial pour la sécurité coopérative ont rappelé que ce partenariat «prolonge plus d'une décennie de collaboration avec la Délégation générale marocaine à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR)». Cette expérience, ont-ils ajouté, «favorise l'échange d'expertises africaines dans la gestion des risques liés à l'extrémisme violent en détention». Ils ont précisé que cette démarche «prolonge le travail engagé dans le cadre du Forum africain des services pénitentiaires et de réhabilitation, institué en 2020 par la DGAPR, en cohérence avec la politique africaine du Canada». Les participants ont affirmé que «cette rencontre illustre la volonté commune de promouvoir des pratiques fondées sur le savoir, la coopération et le respect des droits humains dans le traitement des détenus extrémistes violents».