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Transformation des produits de la mer
Publié dans Finances news le 03 - 03 - 2005

L’activité industrielle dans la région Souss Massa Drâa est fortement liée au secteur de la transformation des produits de la mer. SMD se positionne comme la région incontournable concernant l’approvisionnement du marché national. Beaucoup de choses restent néanmoins à faire…
Avec une côte de 320 km, SMD jouit d’un espace halieutique riche en ressources. Il n’est donc pas étonnant que SMD soit un leader incontestable au niveau national dans le secteur de la transformation des produits de la mer. Intimement lié à la pêche, ce secteur a tiré profit des avancements considérables enregistrés au niveau du développement de sa flotte locale. Ainsi, ces dernières décennies ont vu l’accroissement de la flotte artisanale de 7%, sa flotte côtière de 30% et de sa flotte hauturière de 73%. Il est donc certain que les plus importantes prises résultant de l’exploitation d’une côte maritime longue de quelque 320 km sont à chercher dans les débarquements de pêche côtière et ceux de la pêche hauturière.
Certes, durant les années 2001 et 2002, les débarquements de la pêche hauturière ont dégringolé d’une manière inquiétante : 102.264 tonnes en 2000 contre 88.620 tonnes en 2001 et 44.745 tonnes en 2002. Pour dépasser une telle situation critique, les unités de production de SMD s’approvisionnent pour plus de 83% à partir d’autres régions du sud du pays essentiellement.
La part du lion revient aux pélagiques avec 90%. SMD représente, en somme, quelque 38% du potentiel national de la filière ( traitement des coquillages et des algues non inclus).
Potentialités
Au regard des potentialités et des richesses non encore inexploitées, l’on peut affirmer que l’industrie liée à la transformation des produits de la mer n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière. La filière de la transformation et de la valorisation des produits de la mer est d’une importance extrême vu le potentiel considérable qu’elle possède en matière d’investissement, d’emploi, d’exportation et de création de valeur ajoutée.
Concernant les unités de production, le nombre total des entités spécialisées dans la transformation et la valorisation des produits de la mer atteint 101 entreprises, soir 74% des entreprises agroalimentaires de la région. Aujourd’hui, ce sont quelque 97 entreprises qui opèrent uniquement dans cette filière. Concentrée essentiellement à Agadir, la filière assure des emplois directs à quelque 12.200 salariés, soit près de 32% des emplois au niveau national.
Problèmes difficiles
à résoudre
L’industrie de la région SMD dépend bien entendu des captures locales. Seulement, depuis quelques années, elle s’approvisionne également en produits halieutiques du sud marocain. Cette situation ne lui permet pas une autonomie totale en plus des coûts élevés qui peuvent en résulter. En outre, une gestion insuffisante des stocks halieutiques disponibles a provoqué des fluctuations extrêmement fortes des captures. Il en résulte une baisse de l’offre de matières premières qui a porté atteinte surtout à l’industrie de congélation.
En effet, même si la congélation des poissons et des crevettes n’a été considérée jusqu’à présent que comme une activité secondaire, ceci n’empêche qu’elle recèle un important potentiel en termes de création de valeur et d’emplois.
Pris dans sa globalité, le Maroc dispose d’une variété intéressante de poissons et de crevettes; ce qui est un véritable atout pour cette industrie. Le problème est que cette dernière est limitée par les tonnages insuffisants et irréguliers reçus en guise d’approvisionnement.
Cet handicap s’amplifie à cause de la concurrence vive que livrent certains pays africains (Mauritanie, Sénégal...) aux industries de congélation en tant qu’exportateurs. Mais, il ne faut pas oublier que cette industrie, que ce soit à SMD ou dans d’autres régions du Royaume, s’est avant tout construite autour du poulpe et du calamar dont l’irrégularité d’approvisionnement s’explique par les mêmes raisons précisées ci-dessus; des raisons auxquelles s’ajoutent la migration de certaines espèces, le vieillissement de la flotte et l’insuffisance en équipements de pointe.
Conséquence : un taux de valeur ajoutée limité, une création restreinte de la valeur due à des ruptures de stocks et une sous-utilisation des capacités humaines et techniques.
plan d’action
La première des mesures à prendre est de mettre en place une stratégie visant l’exploitation optimale de la position géographique privilégiée du Maroc et des multiples avantages qu’il tire de l’accord préférentiel qu’il a signé avec l’UE.
En outre, il faut accorder une attention particulière à toutes les mesures managériales et marketing pour le renforcement des facteurs attractifs des opérateurs commerciaux du secteur : l’existence d’une matière première à forte demande (les céphalopodes, espèces pélagiques, poissons nobles…), une main-d’œuvre bon marché et une facilité en matière de logistique. L’objectif de ces mesures est de relancer l’investissement, la création d’emplois et le dynamisme commercial dans cette région; ce qui se traduira par des flux de liquidité importants qui donneront aux industries de la congélation la possibilité d’importer les matières premières nécessaires à leur exploitation.
Ensuite, il faut s’engager dans le redimensionnement des flottes de pêche, le contrôle effectif des prises et des rejets, le contrôle de la pêche de tous les céphalopodes par la flotte artisanale et parvenir, sur le plan national, à un niveau d’intégration accru de la filière (intégration verticale et horizontale).
Enfin, il est crucial que l’accord dit «de deuxième génération» prévoyant la création d’usines à terre, soit rapidement signé et mis à exécution afin qu’une grande partie de la valeur ajoutée demeure dans le pays.
De même, les associations de SMD doivent engager des pourparlers afin d’évaluer la possibilité de faire en sorte qu’un certain nombre de bateaux déchargent leurs prises à Agadir, ce qui garantirait l’occupation des industries de transformation et de commercialisation de produits fais et congelés.


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