Parmi les bonnes surprises de cet été 2019, de nombreux artistes ont fait leur retour sur la scène musicale, à leur tête K-Tone. L'artiste Marrakchi a publié un nouveau clip, "Khalih Idouz", sur sa chaine Youtube, signant son "comeback" attendu par ses fans. Dans une interview exclusive, le jeune artiste se confie à 2M.ma sur son amour pour le chant et la musique, s'attarde sur sa période d'absence de la scène en raison de sa maladie, et nous fait part de ses nouveautés. Sa carrière et son amour pour la musique K-Tone : J'adore la musique depuis tout petit. Lorsque j'avais 5 ou 6 ans, mon père m'a offert une cassette de Mickael Jackson. Il voulait stimuler mon goût artistique, mais j'ai fini par apprendre les morceaux par coeur. Ainsi je suis devenu fan de Mickael Jackson. Ma mère m'a attiré vers la musique arabe classique, représentée par Oum Kalthoum, Abdelhalim Hafid... Ce versant me plaisait aussi, mais je penchais plus vers le répertoire américain, influencé par mon père. j'écoutais James Brown, Joe Cocker, The Bee Gees... Je ne chantais que pour moi même jusqu'en 2005, lorsque des amis à moi m'ont inscrit à Studio 2M dans sa deuxième édition. Je me suis produit à Marrakech, puis à Casablanca. Quand je suis venu à Casablanca, au siège de 2M, je n'y connaissais personne. A l'époque, j'y avais trouvé Hatim Ammor, qui était alors gagnant de "Casting Star", et d'autres qui avaient déjà débuté une carrière de chanteur. Cette ambiance était nouvelle pour moi. Je m'étais isolé, réfléchissant à ce que je voulais faire. Devrais-je chanter en Anglais? Et quel morceau? Je n'avais jamais chanté auparavant devant un public... Par contre, c'était une expérience magnifique car j'ai rencontré des gens qui m'ont motivé à poursuivre une carrière en musique. Par la suite j'ai fait la rencontre de DJ Van, qui était avec Fnaïre à l'époque. Ces derniers m'ont guidé pour faire un morceau que j'ai présenté sur 2M : "Vouloir c'est pouvoir", dont le message est celui d'aider les gens vivant dans la précarité. J'ai commencé avec Van, avec un premier morceau en 2005, "Blow your mind", puis un deuxième, "Step up", en featuring avec Mobydick. A l'époque, je me devais de faire un choix très difficile entre poursuivre de mes études ou me consacrer à la musique. J'ai opté pour mes études, décroché un master, et j'ai intégré le marché du travail sans pour autant oublier ma passion pour la musique. C'est en 2014 que j'ai repris ma carrière artistique. L'histoire derrière "Khalih Idouz" "Khalih Idouz" parle d'un jeune qui a rencontré beaucoup de difficultés durant un an et demi. On sait tous que le domaine de la musique abonde d'obstacles, surtout de la jalousie, de personnes qui veulent briser votre rêve... J'étais malade, c'est pour cela que je me suis éclipsé de la scène pendant un an. Quand je suis revenu, j'ai découvert que beaucoup de personnes n'ont pas apprécié mon retour. J'ai tenté de faire de la production, mais ils n'ont pas voulu me prêter main forte. Idem pour tout ce qui est réalisation vidéo. C'est là où j'ai rencontré une nouvelle équipe, des jeunes de Casablanca qui m'ont fait confiance, et surtout Chabaka, une chaîne de distribution libanaise. Ceux qui écouteront les paroles de "Khalih Idouz" le comprendront. Dans une séquence, je dis "ils m'ont cru fragile, alors que moi je suis marrakchi", pour illustrer que j'ai pu rebondir alors qu'on croyait que je ne me relèverais pas. Voilà pour ce qui est de ce morceau. Il ne faut jamais nuire aux autres car les temps changent.
Ses nouveautés artistiques Lorsque "Khalih Idouz" est sorti, beaucoup d'artistes marocains de renom m'ont transmis leurs encouragements, à l'image de Saâd Lamjarred, Zakaria Ghafouli, Asma Lamnawar, Fnaïre, H-Kayne, DJ Van, Aminux, etc. Cela m'a fait plaisir car ce sont mes amis depuis longtemps. Ils ont partagé ma chanson en me souhaitant un bon retour sur la scène. Cela m'a poussé à travailler dur. Actuellement j'ai préparé 5 morceaux, et il se peut que je voyage prochainement à l'étranger pour un probable featuring international. Pour l'instant, je ne veux rien révéler à ce sujet tant que le contrat n'est pas signé. Si ce featuring n'aboutit pas, j'ai d'autres morceaux prêts et je reviendrai faire des clips au Maroc, car notre pays regorge de paysages magnifiques que les caméras doivent capturer. Un dernier mot au public "Mon message est très simple. Nous, marocains, avons beaucoup à dire dans tous les domaines : sport, art, science, etc. Un seul conseil : ne laissez personne ridiculiser vos capacités ou briser votre rêve".