L'Union européenne a annoncé, mardi, le retrait des Émirats arabes unis de sa liste des juridictions présentant un risque élevé en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. En parallèle, la Commission européenne a procédé à l'ajout de plusieurs pays, dont Monaco, le Liban et l'Algérie, à cette liste de juridictions sous surveillance renforcée. Selon un communiqué officiel, la Commission a actualisé la liste en y incluant l'Algérie, l'Angola, la Côte d'Ivoire, le Kenya, le Laos, le Liban, Monaco, la Namibie, le Népal et le Venezuela, estimant que ces pays présentent des déficiences stratégiques dans leurs régimes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), et nécessitent de ce fait un suivi accru. Par ailleurs, plusieurs juridictions ont été retirées de cette liste à la suite d'améliorations significatives reconnues par le Groupe d'action financière (GAFI). Il s'agit notamment des Émirats arabes unis, de la Barbade, de Gibraltar, de la Jamaïque, du Panama, des Philippines, du Sénégal et de l'Ouganda.