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Les aveux de Othmane Slimani
Publié dans La Gazette du Maroc le 17 - 05 - 2004


Affaire CIH
En ce qui concerne les crédits dont a bénéficié la société Dounia Hôtels, particulièrement les dettes accumulées par Abdelhadi Alami, Othmane Slimani a déclaré : " que le CIH allait engager des poursuites judiciaires, sans l'ingérence du ministère des Finances qui est intervenu pour arrêter toute action en justice contre Dounia Hôtels sous motif que le secteur du tourisme a été affecté à l'époque par les conséquences de la première guerre du Golf. En plus, l'évaluation du projet présenté par Abdelhadi Alami au CIH est basée essentiellement sur sa rentabilité et non pas sur la situation financière du client ". Othmane Slimani a ajouté que le CIH a pris toutes les garanties nécessaires pour les crédits octroyés pour les projets du Palais des Congrès et Mansour Eddahbi. Et lorsque le CIH est devenu une banque à part entière, il a également financé la société Socopsun, qui conformément au rapport d'évaluation réalisé par les services concernés a montré dans un premier temps que le projet est rentable avant de s'apercevoir de son échec.
Affaire Socopsun
Othmane Slimani a déclaré à propos du dossier Socopsun qui a bénéficié d'une ligne de crédits pour le financement du projet des agrumes n'a pas honoré ses engagements, ce qui a poussé le CIH a engagé une procédure de saisie devant les tribunaux. Et comme la loi interdit au CIH l'acquisition des terrains agricoles, une société " Atlas " a été créée et a été gérée par Mohamed Bouhlal Eddahbi qui percevait un salaire de 20 000 Dhs.
" Cette société n'a enregistré que des déficits et le CIH assume la totale responsabilité dans ce projet ".
Affaire Atlantique Palace
En ce qui concerne ce dossier, Othmane Slimani a précisé que : " le CIH a étudié la rentabilité de ce projet à Agadir, grâce au programme d'évaluation réalisé par la banque mondiale, dans la perspective de son financement. Ces paramètres sont pris en considération par le CIH à propos de cette ligne de crédit garantie par l'Etat". De même, il a ajouté que "la politique adoptée par le CIH au sujet des conditions et des réserves émises sur ce projet ont été prises par le comité directeur de la banque. " Les opérations d'octroi ont toutes respecté la hiérarchie administrative et une procédure écrite…
Affaire Kabila
A propos de cette affaire et des autorisations d'octroi des crédits octroyés à Kabila, Othmane Slimani a indiqué qu'il s'est basé, pour l'allocation de crédits, sur les accords et les décisions des directeurs et les directeurs généraux de la banque. Cependant, et pour ce qui est de l'autorisation de crédit 203256/3 accordé à la société sans aucune garantie d'assurance, il a souligné qu'il assume toute la responsabilité puisque c'est lui même qui l'a autorisé. Les autres lignes de crédits accordées pour le même projet ont, toutefois, été allouées à la société du fait de la demande manifeste des clients pour les logements mis en vente.
Affaire Alaoui M'hamedi
Concernant cette affaire, Othmane Slimani a déclaré que du fait que Feu Abderrahman M'hamdi Alaoui n'a pas honoré ses engagements auprès du CIH, la banque a pris toutes les démarches pour transmettre son dossier au service du recouvrement en vue d'intenter une action en justice à son encontre. Cependant, et vu le renom du client, la banque a subi des pressions externes de la part des personnalités politiques en vue de reporter les poursuites judiciaires et laisser le temps qu'il faut pour permettre à M'hamdi Alaoui de s'acquitter de ses créances.
Affaire Promo Clinique
( Clinique El Hakim )
Les lois en vigueur au sein du CIH agréent le financement des projets immobiliers à hauteur de 75 % de la valeur totale du projet et le reste, soit 25 %, est supporté par le client en vue de le responsabiliser et de l'impliquer dans le processus de la réussite du projet. Othmane Slimani a signalé, à ce propos, que la part du client (25 %) est une garantie en soi versée au CIH au cas où il n'honorerait pas ses engagements auprès de la banque, en ajoutant que vue l'importance que revêtait le projet, une clinique à plusieurs spécialités et équipée de dernières technologies dans le domaine de la médecine, il a été décidé d'octroyer des crédits personnels aux médecins actionnaires en contrepartie des garanties versées sous forme d'hypothèque sur les actions de la société Promo Clinique en plus de la procédure de retenue à la source sur les salaires des médecins au cas du non-remboursement des dettes. Et en ce qui concerne les crédits d'équipements accordés à la société, Othmane Slimani a admis qu'une erreur administrative a été commise au niveau du traitement du dossier puisque c'est la commission interne, et non pas la commission administrative, qui a eu à traiter cette affaire. En plus, a précisé Othmane Slimani, que même si la clinique a réalisé un franc succès et d'énormes bénéfices, les médecins actionnaires n'ont jamais versé leur dû au CIH.
Affaire Clinique El Kadi
Pour ce qui est de cette affaire et des crédits octroyés à la clinique El Kadi, Othmane Slimani a argumenté que l'objet de la banque dont il présidait les destinées a été, entre autres, le développement et la promotion du secteur de la santé au Maroc, ce qui a justifié l'assistance dont a bénéficié Belkacem El Kadi pour le financement de son établissement. Othmane Slimani reconnaît, cependant, que le propriétaire de la clinique a profité amplement des largesses de la banque dont les responsables n'ont pas été informés que le concerné a été interdit de chéquier par Banque Al-Maghrib.
Affaire Said Lakdar
Concernant les autorisations pour l'octroi à la fois de deux lignes de crédits au dénommé Said Lakdar, Othmane Slimani a déclaré qu'effectivement il a donné son accord pour les deux créances, d'une valeur de 30 millions de Dhs, sans pour autant assumer la responsabilité du non-enregistrement des hypothèques sur le titre foncier.
Affaire KSA
Lors de son interrogatoire au sujet des crédits octroyés à la société KSA, Othmane Slimani a déclaré que c'est lui-même qui a présidé la réunion de la commission des crédits qui a donné son accord aux deux lignes de crédits conformément à la procédure en vigueur. Pour ce qui est du montant de 4 millions de Dhs, représentant un ancien crédit, Othmane Slimani a précisé qu'il a été recouvré grâce à la procédure de retenue faite sur le crédit d'équipement qui a été destiné au projet Oum Keltoum. " Les procédures d'octroi de crédits dépendent généralement des services concernés dont les responsables, comme l'ancien directeur général de la banque, Abdellah El Haimer, Driss Hamri, assument pleinement la responsabilité, ce qui est le cas pour le dossier de la société KSA ". En effet, la situation désastreuse de la société KSA dont les créances ont atteint en 1994 117,6 millions de Dhs, se justifiait par la crise dont a été victime le secteur de l'immobilier et du tourisme depuis 1991 et dont les retombées négatives ont affecté la société KSA.
Affaire Maria
En ce qui concerne les crédits octroyés à la société civile immobilière Maria, Othmane Slimani a déclaré que la procédure bancaire a été respectée au niveau du traitement de ce dossier qui a été soumis à l'appréciation des membres du comité directeur qui représentent l'actionnariat de la banque et qui pouvaient apposer leur refus quant à la requête de la société Maria. Othmane Slimani a reconnu avoir également, pour ce dossier, donner des instructions verbales à ses subordonnés pour qu'ils fassent le nécessaire pour l'obtention de crédits au profit de la société Maria, entre autres le crédit pour un montant de 10 millions de Dhs relatif au financement de la 6ème tranche du projet. Othmane Slimani a nié, au passage, toute relation de son frère avec les responsables de la société Maria dont le dossier a été traité avec une totale impartialité respectant ainsi la procédure bancaire qui impose une souplesse au niveau d'octroi des crédits à des sociétés plus ou moins importantes, comme c'est le cas de la société Maria.
Affaire des acquisitions de la banque
Toutes les opérations d'acquisition des équipements informatiques ont connu des irrégularités et des anomalies qu'Othmane Slimani justifie par le fait que le choix et le monopole de la société française Forum s'explique du fait qu'a l'époque, en 1988, le marché informatique était peu développé au Maroc. Pour ce qui est des terrains acquis par la banque, Othmane Slimani a déclaré que les prix convenus ont été fixés par une commission désignée à cet effet. Et pour ce qui du terrain appartenant à Karim Snoussi acquis par le CIH, cette opération est, selon lui, indépendante de la relation qu'entretenait la société appartenant à son père Ahmed Snoussi.
(suite dans le prochain numéro)


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