16ème Congrès du Parti de l'Istiqlal / Conférence nationale sur le secteur de la Santé

Dr Abdelwahed El Fassi : La gouvernance, toile de fond de la performance du secteur Dr Mohamed Zidouh : L'élément humain doit être au cœur de toute stratégie

Quel est l'impact du secteur de la Santé sur la croissance économique de notre pays ? La thématique est d'une portée profonde et elle a été au centre de la Conférence nationale que la sous-commission des affaires sociales issue de la commission nationale préparatoire du 16ème Congrès du Parti de l'Istiqlal, a organisée le 12 courant à Rabat.
C'est en présence du Secrétaire Général du parti, M. Abbas El Fassi, d'un grand nombre de ministres istiqlaliens, de parlementaires, de responsables et de militants, de membres de la société civile, de grands noms du secteur de la Santé et pharmaceutique, d'éminents professeurs et experts,... que le coup d'envoi a été donné à cette rencontre par le Dr Mohamed Zidouh, président de la sous-commission des Affaires sociales.
Dans une intervention remarquée, le Dr Zidouh a saisi cette occasion pour rendre hommage à l'action de la ministre istiqlalienne, Mme Yasmina Baddou, au regard du travail remarquable qu'elle a accomplie pendant toute la période aux destinées du ministère de la Santé.
Précis et clair dans les idées qu'il a défendues, le Dr Zidouh a rappelé les fondamentaux qui sont les principes essentiels d'une stratégie sanitaire réussie. Dans ce cadre, il a mis en avant l'élément humain qui doit être au cœur de toute stratégie, plaidé pour une stratégie de développement globale, la consolidation du processus de la régionalisation avancée, l'encouragement du partenariat public-privé... Un aperçu succinct à travers lequel il est, également, revenu sur les infrastructures sanitaires de notre pays et mis le doigt sur les dysfonctionnements qui entravent, de nos jours, le progrès du secteur de la Santé.
Y remédier à travers une thérapeutique de fond, rehausser le niveau de performance de notre système de santé,... tout le mérite revient au Dr Abdelwahed El Fassi qui a axé son intervention sur « la gouvernance dans la gestion du secteur de la santé ».
Une réponse appropriée aux attentes des citoyens qui s'expriment aujourd'hui en terme d'un projet global dont les principes de base sont l'équité, la participation et la démocratie.
Pour la concrétisation de ce projet sociétal, le Dr Abdelwahed El Fassi a dit la détermination du Parti de l'Istiqlal à donner au concept de la gouvernance un contenu concret au point de le consacrer en tant que culture et comportement.
C'est dire donc les perspectives encourageantes qui s'ouvrent, de nos jours, à notre système de santé et que traduisent aussi bien la volonté de l'Etat à consolider les bases démocratiques et le renforcement de la participation des composantes de la société civile ainsi que l'orientation de notre système de santé vers plus de professionnalisme et de rationalisation, soutient Dr Abdelwahed El Fassi.
Dans une approche d'une grande richesse, il a donné ce que devait être le rôle de l'Etat (créer l'environnement adéquat...) du privé (relever le niveau de performance, créer les emplois,...) et celui de la société civile (sensibilisation, participation active,...), le Dr Abdelwahed El Fassi s'est longuement attardé sur les principes de base d'un système de santé efficient, équitable et performant et tout ce que doit le sous-tendre comme participation, reddition des comptes liés à l'exercice de la responsabilité ainsi que la transparence.
En fin analyste, politicien et expert en la matière, le Dr Abdelwahed El Fassi a posé avec acuité les priorités concernant l'intégration du développement sanitaire et humain dans les politiques générales, l'accès équitable aux services de santé ainsi que la prévention et la maîtrise des procédures de santé comme déterminants essentiels dans la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale.
Plus de détails dans une prochaine édition concernant les interventions de M. Chakib Tazi au sujet de « la couverture médicale à l'horizon de l'unification des Caisses », du Professeur Jaâfar Heikel au sujet de « la santé et le développement social » et de celle du Dr Adil Zanfari sur « La politique des médicaments ».