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Aloumari « Almajdoub » / Couleurs de l'enfance
Publié dans L'opinion le 04 - 04 - 2015

Peintre oniriste et poète parolier , Almajdoub ( né en 1968 à Essaouira) entend nous faire découvrir la facette invisible de son talent. Il peint par amour et par plaisir hors toute prétention théorique. Les concepts préétablis et les canons conventionnels tiennent peu. Il a pu accumulé des œuvres assez abondantes et généreuses d'où la difficulté de le répertorier. Fascinant par la magie de ses couleurs enfantines et passionné d'une imagerie populaire à l'état brut dont la symbolique incarne son travail merveilleux, sans s'y inscrire, comme archétype.
L'artiste oniriste Almajdoub, vit et travaille à Casablanca, fait partie de ces créateurs à concevoir une peinture fantasmagorique empreinte d'expressionnisme, dédiée aux ressources intarissables de la mémoire , au conscient collectif et à la culture populaire dans son réalisme magique. Son école, c'est la vie, c'est sa terre natale qu'il embrasse dans ses méditations et ses délires. Depuis sa prime enfance, il était bercé par l'imagerie ancrée dans les mythes et les légendes, mettant en relief tantôt des scènes anecdotiques, tantôt des fragments familiers à la manière moderne tellement bien élaborés qu'on dirait qu'ils sont projeté sur toile en peinture pure. A tous ses repères identitaires des êtres et des choses, l'artiste rend un hommage méritoire à l'artiste de renommée internationale Chaibia qui demeure son idole et sa voie idéalisée par excellence. Sur sa démarche plastique, Almajdoub a bien voulu nous confier: « tout ce qui est pure et spirituel me fait vibrer. Je me sens en perpétuel mouvement voire en osmose avec moi-même et les autres. Comme vous le savez, chaque artiste revisite sa culture, sa mémoire et son patrimoine. Les petits détails de la vie quotidienne, ce sont une merveille ! Ils m'inspirent et me procurent beaucoup d'émotion et d'imagination. Le fantastique me libère et m'emporte comme un état de transe. Et c'est le style oniriste qui me dicte mes sujets et l'approche chromatique à adopter. Tous ce qui appartient à notre mémoire collective est en moi. L'imagerie populaire est pour moi une élévation. Je m sens très proche de la nature et de la vie humble, c'est une thérapie. Je deviens un élément de la nature, je transcende. Le style que j'adopte pour mes images fantastiques est tout à fait différent de mes premiers travaux, c'est l'art brut. J'utilise beaucoup de couleurs vives et de figures innocentes . Je m'inspire des dessins des enfants et des fous ... Ici, c'est en sorte la rhétorique de l'image naturaliste qui efface tout ce qui n'est pas pure, naturel, factice. Je voudrais retrouver mon imagination créative et garder la tête pleine d'émerveillement, de recueillement, et d'expériences d'aujourd ‘hui. ».
Dans ce sens, Almajdoub rejoint le cercle réduit des peintres soucieux de capter les révélations illuminées des rêveries et des imageries à travers des toiles hallucinatoires et introspectives débordantes de rêve et d'imagination. Ces révélations qui ont développé en lui ce goût prononcé pour les introspections et les fantasmes.


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