La ville d'Essaouira, connue pour sa culture gnaouie, compte chaque année depuis 22 ans sur le festival Gnaoua musiques du monde pour mettre en valeur ces chants ancestraux. Ce festival, qui a pour particularité de fusionner les genres musicaux (Gnaoua, jazz, blues, musique cubaine…), se tient cette année du 20 au 23 juin. Ce festival, made in Africa, made in Morocco, sera probablement classé au patrimoine mondial immatériel de l'UNESCO, et il a permis aux maâlems de faire découvrir leur musique aux quatre coins du monde. Comme tous les ans, l'ouverture, a été marquée par la « parade d'ouverture ». Jeudi 20 juin à 18h, un convoi a été lancé depuis l'hôtel la Médina, jusqu'à « Bab sbaa », où a commencé la parade. Y sont présents plusieurs troupes qui font tour à tour une présentation de quelques minutes chacune. Autour d'elles, le comité organisateur de l'événement, présidé par Neïla Tazi, avec André Azoulay et Mohammed Laarej dont les efforts pour la réussite de cette 22ème édition. La parade s'est poursuivie jusqu'à la scène « Moulay Hassan », où a eu lieu le premier concert présenté par un groupe gnaoui et cubain : Résidence Maâlem Hassan Boussou et Osain Del Monte. Les concerts se sont poursuivis toute la soirée jusqu'à minuit passée. Au même moment, se tenaient des soirées à Dar Loubane avec les Maâlems Said Boulhimas et Mohamed Boumzough. A Dar Souiri, un riad du 18e siècle, au milieu de la Médina, se sont produites les troupes tagnaouites qui ont embarqué leur public dans le mythique univers des Lilas. Ce riad a abrité la présentation des Maâlems Fathallah Chaouki, Rachid Ladhass, Mahjoub El Gouchi et Abderrazak Moustakim.
