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12 villes à surveiller de près
Publié dans Challenge le 16 - 05 - 2009


Rabat-Salé-Zemmour
Zaërs
Aïn Aouda : la future cité
satellite de Rabat
Ain Aouda est à Rabat ce que Bouskoura sera à Casablanca. En effet, depuis très longtemps, les Rbatis entendaient parler de cette commune parce que des personnalités y avaient acquis un nombre conséquent de terrains. Cela étonnait du fait que la commune se trouvait à une vingtaine de kilomètres de la capitale. « Qui s'imaginerait aller vivre là-bas ? ». Aujourd'hui, cette question ne semble plus d'actualité. La rareté du foncier et la flambée des prix immobiliers finissent finalement par convaincre certains ménages d'aller s'installer dans cette zone, bien que lointaine du centre ville. « A l'avenir, Aïn Aouda deviendra un centre urbain en bonne et due forme. Il est vrai que nous n'y prévoyons pas d'universités, seulement des complexes résidentiels et touristiques, mais je pense que sa proximité avec la capitale ne devrait pas dissuader les gens de venir s'y installer », confie un responsable de la région. La CGI est le premier promoteur à avoir franchi le pas et d'importants logements sont en cours de construction : villas semi-fini… Moulay Hicham, le cousin du roi, aurait aussi voulu y lancer un méga projet de ville écologique. Mais les autorisations tardent à voir le jour. Quant à l'activité économique, les pouvoirs publics étudient la faisabilité de construire un parc industriel.
Taza-Al Hoceima
Taounate
Al Hoceima : un nouveau pôle touristique
Al Hoceima est considérée comme une province émergente dans la région. Plusieurs projets s'y déploient depuis quelques années, dans presque tous les secteurs. Selon Jamal Mohamer, inspecteur régional d'aménagement du territoire, le secteur de l'habitat connaît un développement important dans cette province. De nouveaux pôles urbains sont en cours d'aménagement comme le projet de « Madinat Badess » étalé sur 53 hectares. « Il a fait l'objet d'une passation entre la Société Al Omrane et la CGI ». Il est également question du projet « Abdel Karim el Khattabi » à Imzouren, aménagé sur 6,5 ha par la société Al Omrane, du nouveau pôle urbain à Issaguen (CGI) et du projet de « Sidi Abid », programmé sur 50 ha. A propos du secteur touristique, le schéma de développement « Al Hoceima 2015 » prévoit la création de cinq grands projets touristiques qui feront de la ville un nouveau pôle dans ce secteur. Le tourisme rural n'est pas en reste. « Une étude qui porte sur la création d'un pays d'accueil touristique d'Al Hoceima est en cours de réalisation. Elle vise à développer le tourisme écologique au sein du parc national d'Al Hoceima, tout en développant en parallèle les activités connexes telles que l'artisanat, la pêche artisanale, l'agriculture et autres », confie Mohamer. Pour accompagner tous ces projets, les pouvoirs publics ont décidé de créer une décharge contrôlée intercommunale, de mettre en marche des stations de refoulement et d'épuration des eaux usées … La mise à niveau du réseau routier, la construction d'une gare routière, l'extension de l'aéroport d'Al Hoceima… sont également au programme. Sur le plan industriel, une étude est en cours d'élaboration pour juger de l'opportunité d'installer une zone d'activité économique au niveau de la commune d'Aït Kamra.
Chaouia Ouardigha
Benslimane : le «poumon vert» appâte
Il fait bon être en ce moment à Benslimane, l'une des grandes villes de la région de la Chaouia Ouardigha. Sa proximité avec les grandes métropoles (Rabat, Casablanca…) lui confère une position géostratégique de choix. Pour certains, elle est devenue une destination à la mode, le lieu des résidences secondaires. D'autres y construisent leur résidence principale. « La ville peut se positionner en tant que tel, notamment pour les personnes qui travaillent à Mohammedia, Casablanca ou Rabat», confie Saïd Aqri, le directeur du CRI de la région. Pour y accéder, il est même prévu de dédoubler la route la reliant à l'autoroute Rabat-Casablanca. Un intérêt certain se fait donc ressentir de la part du privé mais aussi du public. Mais sans infrastructures de base, sans écoles, sans hôpitaux… Benslimane ne pourra pas devenir une ville à dimension stratégique et restera une ville dortoir. C'est dans ce sens que les responsables locaux ont décidé de créer, entre autres, un pôle formation. « L'intérêt est d'attirer les grandes écoles. Deux projets sont en cours de réalisation : l'un portant sur la création d'un pôle de compétences des ingénieurs et l'autre relatif à l'hôtellerie. Ces projets devront en attirer d'autres pour stabiliser les cadres et les familles dans la ville », reconnaît Aqri. Sur le plan immobilier et touristique, les projets ne manquent pas non plus. Et ce n'est pas le foncier qui devrait dissuader les promoteurs. Le prix reste, selon le directeur du CRI, abordable et compétitif. Il ne devrait pas excéder les 30% du coût global du projet. On retrouve alors de grands promoteurs, qui ont fait le choix de miser sur cette ville considérée comme le poumon vert de la région, comme c'est le cas d'Addoha, Ynna Holding (projet face au golf), Onapar (avec le projet Bahia), Les Jardins de Benslimane, KLK…. Des investisseurs français sont également de la partie. Ils veulent développer un complexe qui cible les « seniors ». Concernant les autres secteurs d'activité, « nous voulons apporter un développement harmonieux et respectueux du développement durable. Il n'est pas question de faire de Benslimane une ville purement industrielle. Mais cela ne voudra pas dire qu'elle ne connaîtra pas de développement dans ce sens », précise Aqri. C'est dans le prolongement de la ville que l'industrie est en fait en train de se développer. D'ailleurs, à Bouznika, il est question d'étendre la zone industrielle près de l'autoroute sur 20 nouveaux hectares. L'activité tertiaire n'est pas en reste non plus. Elle devrait croître, grâce notamment au développement de l'aéroport Anfa qui a été transféré à Benslimane. « Cela va créer une niche d'activité dans le fret, le tourisme d'affaires, et l'activité de maintenance aéronautique », reconnaît Aqri. Benslimane, qui, de 2003 à 2008, a accueilli près de 37 milliards de dirhams, confirme donc la place émergente qu'elle prend dans la région.
Grand Casablanca
Bouskoura :
la nouvelle ville verte
Bouskoura est en train de se transformer. D'un seul coup, les yeux se sont rivés sur cette petite commune située à 14 km de Casablanca. D'abord connue pour la présence de l'unité de fabrication de ST Microelectronics, elle est aujourd'hui au centre de l'intérêt des grands promoteurs immobiliers, qui ont décidé d'y investir. « C'est le futur Anfa de Casablanca », lance l'un d'entre eux. Des projets luxueux sont programmés sur 1.100 hectares. Addoha, CGI, Palmeraie Développement… tous ont décidé d'y construire des complexes résidentiels et touristiques intégrés jouxtant des parcours de golf.
Oued Eddahab
Lagouira
Dakhla : le vent, source
de «richesse»
Plus de 2 milliards de dirhams seront investis dans la ville. Ils vont couvrir des investissements portant particulièrement sur l'activité touristique, un secteur qui attire l'attention. Une nouvelle zone intégrée, «Garet Fartet», y est d'ailleurs prévue. Elle se trouve à 45 km de la ville de Dakhla. Il est question de créer 5.000 lits sur une superficie totale de 200 hectares extensibles. La ville est assez attractive en matière touristique. Le climat venté est une source avérée pour les férus de voile. Il permet aussi d'attirer tout investissement lié à la production électrique via l'énergie éolienne. A cet effet, la construction de deux parcs est programmée. Une zone franche dédiée à l'export devra également donner un nouveau souffle à l'activité économique de la ville. Encore faudrait-il que la ville soit plus accessible. La cherté des moyens de transport en dissuade plus d'un à aller à Dakhla.
Doukkala
Souiria Kdima et Haouzia :
Mazagan fait monter la barre
Il s'en passe des choses dans la région de Doukkala. Les autorités ont décidé de créer deux nouvelles provinces : Sidi Benour et Youssoufia. Des projets structurants (infrastructures de base, assainissement, réhabilitation de quartiers….) ont été programmés et des projets d'envergure sont menés, comme l'industrialisation de la culture sucrière. Sur le plan touristique, ce sont des localités comme Souiria Kdima (à une trentaine de kilomètres de Safi) et Haouzia (à 7 km d'Azemmour et 20 minutes de l'autoroute Casablanca/El Jadida) qui occupent de plus en plus une place de choix dans l'implantation de projets d'envergure. « Jusqu'à 2003, la première localité n'était encore qu'un patelin. Aujourd'hui, elle se transforme en station balnéaire grâce aux projets de réhabilitation de la corniche et Urbagolf, ce méga projet de haut standing étalé sur une superficie de 300 hectares », souligne un responsable de la région. Haouzia, qui était une plage sauvage il y a une dizaine d'années, vit aussi sa mutation. Le groupe sud-africain Kerzner lui a donné ses titres de noblesse en investissant dans la station Mazagan. « Nous constatons également l'arrivée d'opérateurs privés, marocains et étrangers, qui construisent des hôtels, réhabilitent des riads dans la région d'Azemmour pour des montants assez conséquents », lance la source.
Guelmim-Essmara
Guelmim : les oasis attirent les touristes étrangers
La région de Guelmim Essmara présente du potentiel. Elle dispose encore d'un littoral sous-exploité. Elle devrait recevoir près de 16 milliards d'investissements pour l'aménagement de stations balnéaires (plage blanche et oued Chbika). C'est un vœu pieux de la part des pouvoirs publics que de les développer. Les investisseurs ne se bousculent pas au portillon. D'un autre côté, la ville devrait voir les investissements s'accentuer dans le domaine de la pêche… Mais tout ceci tarde encore à venir. C'est ce qui fait dire à Rahal Maarouf, l'inspecteur régional de l'aménagement du territoire de la région Guelmim Essmara, qu'il est difficile de distinguer des centres émergents dans la région. « L'Etat et les communes restent de loin les premiers investisseurs à travers ses services déconcentrés ou l'Agence de développement des provinces du sud ». C'est que là-bas, la région souffre encore d'enclavement. Il n'existe pas de réseau ferroviaire ni d'autoroute, mais seulement deux aéroports (avec des billets de transport qui restent encore chers) et un port de pêche. La situation foncière (terrains pas épurés) n'encourage pas non plus à l'investissement, d'autant plus que la région souffre de la rareté de ressources hydriques. Malgré cela, « il est à signaler l'attrait que commence à exercer certaines localités oasiennes dans la région sur les touristes étrangers. Ces localités bénéficient actuellement d'un vaste programme de sauvegarde et de valorisation des oasis », tient à préciser Maarouf.
Fès-Boulmane
`Immouzer : des projets publics pour l'instant
Le roi a donné ses directives pour qu'Imouzzer Kandar, ville touristique du Moyen Atlas, se développe. Il a émis des recommandations dans ce sens. Une convention de partenariat a été signée pour entamer la mise à niveau urbaine de cette ville. Le coût global de l'investissement est de 122 millions de dirhams. Il sera procédé à la réalisation de projets intégrés dans les domaines de l'aménagement urbain, de la restructuration des quartiers sous-équipés, de l'infrastructure sportive et de la création d'une zone d'activités économiques. Ces initiatives viennent s'ajouter au projet d'une zone industrielle au centre d'Ain Chegag, qui sera édifiée sur une superficie de 90 hectares. Les choses commencent à bouger dans cette région du Maroc. Le dédoublement de la route régionale entre Fès et Sefrou devrait alors faciliter l'accès à cette zone qui est en train de se « reconstruire ». Maintenant, il faudrait que les pouvoirs publics se chargent de donner le coup d'envoi effectif des programmes pour établir un nouveau tracé de cette ville et aller plus vite. Les investissements privés pourraient prendre le relais. La région de Fès Boulmane voit aussi des municipalités comme Moulay Yacoub (fortes potentialités thermales et touristiques) et la municipalité de Sefrou, à 30 km au sud de Fès, se développer. « Le dédoublement de la liaison avec Fès va mettre cette localité à 20 mn de la ville. Sefrou connaît de vastes chantiers d'aménagement et de réalisations : voiries, espaces verts, médina, restructurations et équipements de quartier, aménagement de zones d'activités », lance Abdelkader Benbassou, inspecteur régional d'aménagement du territoire de la région.
Marrakech
Tensift - El Haouz
Plusieurs centres
se manifestent
Indéniablement, la ville de Marrakech attire le maximum d'investisseurs. L'immobilier et le tourisme d'abord, et l'agro-alimentaire ensuite, sont les activités qui s'y développent. Abstraction faite de l'attrait de cette ville, l'on se rend compte que d'autres centres urbains environnants sont en train d'émerger. Ce qui s'explique, entre autres, par l'accroissement démographique de la population, le phénomène d'urbanisation et l'installation de quelques projets. Ce sont des villes ou localités comme Essaouira, El Kalaa des Sraghnas, Ait Ourir, El Attaouia, Ben Guerir, Idi Abdellah Ghiat et Tamensourt qui sont concernées par l'intérêt porté par les pouvoirs publics qui y construisent des infrastructures et équipements de base, et quelques privés qui s'adonnent à des projets touristiques. C'est également le cas de la région du Haouz, avec des communes rurales Tamsloht ou Ourika. « De grandes enseignes ont décidé d'implanter leurs projets résidentiels mais aussi touristiques tels que Royal Palm, Club Tamsloht Resort… Là bas, on y trouve encore de l'espace et un foncier accessible », dixit un responsable de la région. Seul hic : ces zones ne sont pas équipées convenablement en infrastructures. En cas de maladie, d'accident…, il faudra se rendre à Marrakech.
Tiznit
Mir Left-Aglou : sea, sun & surf
Projets touristiques, multiplication des résidences secondaires, urbanisation non contrôlée, intenses activités portuaires, diverses formes d'activités de pêche… voilà ce qui caractérise, entre autres, une partie du littoral du Sous Massa Draâ. Taghazout, Aourir, Sidi Bibi, Aglou, Mir Left… sont des zones qui sont en pleine émergence. Concernant cette dernière localité, il suffit de taper son nom sur un moteur de recherche pour se rendre compte de son attrait. Plusieurs annonces immobilières y sont postées. Des particuliers mettent en vente des lots de terrains pour des projets touristiques et autres. Selon les prix affichés par une agence immobilière, des villas sont vendues entre 6.500 et 9.000 dirhams le m2. Une aubaine comparativement aux prix affichés dans certaines métropoles. Mais, à l'évidence, il n'y a pas lieu de comparer. A chacun sa spécificité. Selon un responsable public dans la région, Mir Left attire d'avantage d'investisseurs que par le passé. Ils sont étrangers (notamment français) mais aussi marocains. « Ils construisent des complexes touristiques, des villages ou des résidences ». Cette commune, réputée pour le vent propice à l'activité du surf, présente un cadre doux. « De riches Casablancais et quelques Européens ont même construit de somptueuses villas sur une falaise surplombant l'oasis et la plage principale de Mir Left ». Aglou, cette autre commune rurale, talonne Mir Left. Des projets touristiques commencent à y voir le jour.
Gharb-Chrarda Bni Hssen
Moulay Bousselham :
une plage et des terres fertiles
En l'espace de très peu d'années, le prix du foncier s'est envolé. Des villas qui valaient 300.000 à 400.000 dirhams sont vendus maintenant à 3 voire 4 millions de dirhams. Alors que l'hectare du terrain agricole se vendait à 50.000 dirhams, il atteindrait, actuellement, le million de dirhams. Pour Jamal Attari, directeur du CRI de la région du Gharb, c'est un indicateur de l'attractivité de la région qui présente un grand potentiel. C'est probablement pour ces disponibilités foncières, sa position géostratégique, la fertilité des terres…, que nombre d'investisseurs ont décidé d'investir dans ce bout de la région de 35 km² et de 5.693 habitants (recensement de 2004). En matière agricole, des entreprises espagnoles ont compris qu'au lieu de chercher de la main d'œuvre marocaine pour l'importer vers la péninsule ibérique, il valait mieux investir dans des unités de production sur place. C'est le cas de « Roy Agri Maroc », spécialisée dans la culture, le conditionnement et l'exportation des fruits rouges ou de « Natberry Maroc », spécialisée dans le conditionnement des fruits et légumes. Dans le secteur touristique, Moulay Bousselham commence à séduire les investisseurs. D'ailleurs, un projet de complexe touristique balnéaire, étalé sur une superficie de 600 hectares, est programmé. Dans la zone de Benmansour, un groupement maroco-émirati a déjà acquis les terrains nécessaires à son chantier. Dans le secteur immobilier, la région du Gharb, et plus particulièrement la ville de Kénitra, attire aussi de plus en plus les opérateurs (Addoha, Jamai, Alliances…), qui ont acquis des hectares de terres. Alliances va à cet effet lancer un projet immobilier et résidentiel s'étendant sur un terrain de 100 hectares mitoyen à la Kasbah de Mehdia. Palmeraie Développement construit Marina Golf Fly sur 200 hectares. Onapar, la filiale de l'ONA, va construire, entre Kénitra et Bouknadel (commune Sidi Taibi), un projet sur une superficie de 622 hectares.
Oriental
Saïdia, l'étoile du moment
A quelques semaines de l'ouverture de la station Saïdia, tous les yeux sont rivés sur cette ville qui fait la joie des Oujdis. Depuis quelque temps, les grands noms de la promotion immobilière (Fadesa) et les hôteliers ont gagé de l'avenir de cette station. Iberostar et Barcelo vont d'ailleurs être les premiers établissements à ouvrir leurs portes au mois de juin prochain. Le privé a donc répondu présent à l'appel des pouvoirs publics pour élever cette station au rang international. Le gouvernement a décidé d'ailleurs de mettre les bouchées doubles pour construire les infrastructures de base et les équipements nécessaires à son développement : autoroute Fès-Oujda, liaison ferrée Taourirt-Nador, dédoublement de routes, modernisation des aéroports… Même le transport aérien est concerné. La RAM, via sa compagnie low-cost, est même en train d'étudier la possibilité d'augmenter le nombre de dessertes de cette ville de l'Oriental vers des capitales européennes. Les vols intérieurs, au départ ou à destination d'Oujda, devront passer de 10 à 21 fréquences hebdomadaires. Tous ces efforts devront normalement faciliter la circulation des personnes et des biens, et permettre à la zone d'être compétitive par rapport à ses pairs.


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