L'ANME dénonce le caractère « mensonger et tendancieux » d'une série d'articles du journal « Le Monde »    Info en images. Les exportations marocaines d'oignons atteignent des sommets    Inauguration du stade Moulay Abdellah : Le match Maroc-Niger se jouera à guichets fermés    Chaîne espagnole La Cinquième : augmentation inquiétante de l'immigration clandestine vers les îles Baléares via le « chemin caché » depuis l'Algérie    Asmaa Lamnawar... La voix du Maroc résonne à nouveau à travers une chanson patriotique empreinte de fierté    Coup de cœur tourisme Ep7 : Escale au musée Saint-Exupéry à Tarfaya    Le Monde ou l'art de travestir un règne    Africa Wealth Report 2025 : 7.500 millionnaires recensés au Maroc    Le groupe britannique Critical Mineral Resources acquiert neuf permis à Agadir Melloul et confirme un objectif de 200 000 tonnes de cuivre    Trump présidera ce mercredi une "grande réunion" sur Gaza    ONU : Un quart de la population mondiale privé d'eau potable    Quand Christophe Ayad et Frédéric Bobin falsifient leurs sources et recyclent le labeur d'un ancien confrère dans leur «dossier» sur le roi Mohammed VI    «La reconnaissance de la souveraineté du Maroc du Sahara constitue un critère déterminant dans les échanges bilatéraux entre Rabat et le monde», selon une étude internationale    Hamza Igamane : Un accord aurait été trouvé entre les Rangers et le LOSC    Ounahi vers Gérone    Bilal El Khannouss, au cœur des convoitises : entre Angleterre et Allemagne    Manchester United : Amorim donne des nouvelles de Noussair Mazraoui    Maroc – Niger : une inauguration record au stade Moulay Abdallah    L'ANME dénonce les articles du «Monde» contre la monarchie    Maroc 2024 : entre reprise économique et défis structurels    La Bourse de Casablanca termine dans le vert    Au 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale... Le Sommet de Shanghai appelle à un ordre mondial plus équilibré    Le système algérien soutient-il des réseaux clandestins de migration irrégulière... L'Espagne démantèle une organisation criminelle transportant des migrants irréguliers depuis l'Algérie    Zhou Zhicheng, Chargé d'Affaires a.i. de l'Ambassade de Chine au Maroc écrit pour ALDAR: Gardons l'histoire, chérissons la paix et construisons l'avenir ensemble    Un fossile de dinosaure couvert de piques découvert au Maroc    Visits to Sion Assidon prohibited as he remains in critical condition    Taroudant : Une peine alternative remplace la prison par un suivi contre l'addition    Le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi poursuit à nouveau Hamid El Mahdaoui pour diffamation    L'Espagne enquête sur l'entrée de Ben Nasnas aux îles Chafarinas    Jacob Zuma, le Sahara et l'émergence d'une nouvelle dynamique panafricaine    Le Maroc réactive les droits de douane pour les ovins et caprins, les bovins toujours exempts    Chine: Test de charge réussi pour le futur pont le plus haut du monde    Création artistique: Le Maroc déploie son soft power culturel    President Xi Jinping and His Wife Meet with Cambodian King Norodom Sihamoni and Queen Mother Norodom Monineath Sihanouk    Contrebande : 284 MDH de marchandises saisies par la Douane en 2024    Syrie : Comment le Polisario a combattu pour Bachar al-Assad aux côtés de l'Iran avec l'appui d'Alger (Rapport)    Délimitation des frontières maritimes : le Maroc attaché au dialogue avec l'Espagne (Bourita)    Le temps qu'il fera ce mercredi 27 août 2025    Les températures attendues ce mercredi 27 août 2025    Migrants mineurs : Madrid prépare la relocalisation de près de 4.000 enfants    Réforme électorale : Le PSU plaide pour une instance indépendante et la numérisation du vote    Etats-Unis : Trump veut appliquer la peine capitale contre les auteurs d'homicides à Washington    Douanes : plus de deux millions de déclarations uniques de marchandises enregistrées en 2024, selon l'ADII    «Critical: Between Life and Death» et «The Resident» : L'art de 'conter' la souffrance Médecins/Patients    Coup de cœur tourisme Ep6 : Le quartier des Habous, l'âme de Casablanca    Clôture du festival Noujoum Gnaoua à Casablanca    Khénifra célèbre la diversité amazighe lors du Festival international "Ajdir Izourane"    Décès d'Ali Hassan, icône de la télévision et du cinéma marocains    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



AEFE : Les dessous d'une polémique qui secoue les écoles françaises

La polémique ne cesse d'enfler, suite aux réactions indignées de parents d'élèves d'une école relevant des Missions françaises au Maroc, suite au comportement d'une enseignante, qui s'est avisée d'entretenir les élèves de l'homosexualité comme entrant dans la normalité. L'affaire fait depuis des remous au point de susciter l'indignation générale dans la société marocaine, notamment au sein de l'élite parlementaire. D'autant qu'elle s'est greffée sur certains agissements observés au sein de ces Missions françaises, qui dénoteraient une intolérance religieuse inacceptable, telle cette enseignante qui s'est faite importuner pour avoir fait sa prière dans un espace de l'école.
Intolérance religieuse, propagande de l'homosexualité et autres agissements offensants pour la croyance des élèves dans ces écoles, font aujourd'hui largement polémique.

Intolérance religieuse... Le Lycée Lyautey dément

Depuis quelque temps, plusieurs écoles de Missions françaises ont fait l'objet de rumeurs de discrimination religieuse, c'est le cas du lycée Lyautey, lorsqu'une institutrice française s'est montrée « gênée » de voir sa collègue marocaine en train de faire sa prière rituelle dans un espace au sein de l'école, tel que cela a été relayé par plusieurs médias.

De ce fait, la maîtresse s'est permise d'intervenir, demandant à sa consœur d'accomplir ses rituels religieux « chez elle ». Un acte d'intolérance accueilli par des protestations, par plusieurs parents d'élèves qui ont pris les devants dans ladite situation, craignant que ce genre d'actes n'infecte sciemment les esprits de leurs enfants.

En réponse, le lycée Lyautey a nié ces propos les jugeant « inconcevables ». Contacté par notre Rédaction, la direction du Lycée Lyautey, par la voix du proviseur par intérim, Jean-Pierre Pasquiou, a démenti l'existence de « prétendues restrictions ». À ce sujet, le responsable s'est dit « sûr et certain » qu'aucune professeure du lycée Lyautey n'a essayé d'empêcher une employée de faire sa prière, expliquant que « si cela s'était produit, j'en aurais immédiatement été averti par les représentants des personnels qui n'auraient pas laissé passer un tel acte ». Selon ses dires, « le lycée Lyautey dispose déjà d'une salle de prière et d'un vestiaire équipé pour faire les ablutions ».
Jean-Pierre Pasquiou a tenu à rappeler que « les professeurs savent parfaitement que le droit de faire sa prière sur son lieu de travail pour les personnels doit être respecté. « Je n'ai jamais entendu la moindre remarque à ce sujet », a-t-il fait observer, soulignant que « le lycée Lyautey relève de l'Agence pour l'Enseignement Français à l'Etranger qui anime un réseau d'établissements scolaires porteurs de valeurs humanistes de tolérance, de respect du bien commun », a-t-il conclu.

Propagande de l'homosexualité... L'institutrice suspendue

Pour sa part, l'école Honoré de Balzac à Kénitra a été vivement critiquée pour « l'apologie de l'homosexualité », en l'occurrence par le biais d'une enseignante parmi son staff. L'institutrice a consacré une de ses leçons à la présentation d'informations autour de l'homosexualité et à la diffusion d'idées portant atteinte aux référents consacrés de l'islam, touchant ainsi à l'identité religieuse de ses élèves. Il est notamment jugé grave d'initier ces enfants à accepter des concepts de nature homosexuelle et à propager des perceptions qui promeuvent les relations entre les personnes de même sexe.

Ces actes ont été dénoncés également par Abderahim Jamaï, dans un communiqué rendu public, de par son statut d'avocat des parents d'élèves, inquiets pour des actes qui « portent atteinte à l'identité culturelle de leurs enfants et à leur stabilité psychologique », « des sujets qui ne sont pas proportionnels ni à leur âge ni à leur conscience spirituelle, d'autant plus qu'ils sont âgés de moins de dix ans ». « Ces enfants ne sont même pas aptes à discuter ni à assimiler ces idées ou à exprimer leur opinion à ce sujet ». Ces comportements, considèrent-ils, sont « une exploitation de l'enfance, un crime et une déviation pédagogique de l'enseignant envers ces enfants ». Déçus par la non-réactivité de l'établissement, les parents d'élèves ont ouvert une procédure préliminaire auprès du tribunal de première instance à Kénitra.

Contacté par notre Rédaction pour obtenir sa version, l'établissement Balzac à Kénitra n'a pas voulu répondre à nos sollicitations.

Or, la réalité est que l'enseignante a été suspendue de ses fonctions, par l'Agence pour les établissements français à l'étranger, pour « manquement grave dans sa posture professionnelle et ses pratiques pédagogiques », tel que cela a été rapporté par RFI.

« Les parents des élèves ont été informés de la décision de mettre fin aux fonctions de l'enseignante, après que les responsables aient été convaincus de l'ampleur de l'affaire et de son impact sur les élèves, mais également sur la réputation de l'école elle-même », un lieu censé être un espace de sécurité, de tolérance, a révélé l'avocat dans un communiqué.

De par sa gravité, l'affaire a été soulevée aussi par la députée Hanane Atarguine qui a interpellé, via une question écrite au ministre des Affaires étrangères, au sujet de ces pratiques qui « portent atteinte aux constantes religieuses et nationales du Maroc », suscitant la colère des familles, qui ne veulent pas que « l'école se convertisse en un lieu de règlement de comptes politiques et de comportements déraisonnables », souligne-t-elle.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.