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Télégramme
Publié dans L'opinion le 24 - 05 - 2012

En programmant un lundi au lieu du week-end le chanteur Khaled, le Cheb qui n'est plus le roi du web, les organisateurs de Mawazine ont pensé qu'il n'y aurait pas la cohue à l'OLM-Souissi.
Peine perdue. « Maroc-Cultures », qui tient compte de la conjoncture, n'a jamais vu autant de monde. Ils sont venus de partout à pied, dans les taxis colis qu'on appelle Honda, ce qui ravit Henri, dans les triporteurs à la façon d'Anthony Queen dans la Strada de Fellini. Le comble, il y avait même des inconscients dans des coffres de voiture occupée par 6, 7 et 8 personnes venues de loin. Bien entendu, les agents de police ont fermé les yeux sur ces excités qui se contentent d'un soda ou d'un thé, car il ne faut pas se remplir le ventre avant d'aller au spectacle où il n'y a ni WC ni PC pour suivre ce qui se passe au loin.
Mawazine, victime de son succès, a vraisemblablement tout essayé en 11 années d'expérience. Mais il reste d'autres solutions à tenter et une campagne d'explication pour tous ces jeunes trop bruyants qui ne savent pas qu'ils vivent des moments exceptionnels dans un monde secoué par des événements moins exceptionnels. stop.
A côté des retombées de la pluie qui n'est pas assez tombée, du Sahara avec les humeurs lunatiques de Christopher Ross qui ferait mieux de chanter en duo avec Diana Ross pour qu'on lui accorde plus de confiance, la suppression des allocations des travailleurs marocains en Espagne qui se rendent au pays pour un court séjour et autres nouvelles préoccupations à l'ordre du jour, voici que des boursicoteurs disent que ça ne va plus du tout du côté du temple des actions à l'angle de l'avenue des FAR et de la rue Mohamed Arrachid, à ne pas confondre avec Arrachidi de Rica qui n'écoute pas Rica Zarai qui s'y connaît en plantes médicinales qui ont leur place dans les nouvelles pizzas bio.
La Bourse de Casablanca, dont on annonce chaque jour un éventuel crash, tiendrait le coup difficilement, disent des spécialistes les premiers de la liste qui résistent jusqu'ici à la fatalité. Leur proposition pour sauver la mise est claire.
Fipar, le holding de participation, filiale de la Caisse de Dépôt et de Gestion, avec une capitalisation qui se chiffrerait en milliards, entre bien dans la catégorie « gros papiers frais », qui pourraient redonner des couleurs à la Bourse des valeurs de Casablanca. Néanmoins, avec le manque de visibilité qui marque la place, cette opération paraît pour l'instant très hypothétique, à moins que la CDG ne se drape de son manteau de chevalier volant au secours de la Bourse.
Conclusion : la balle est dans le camp de la CDG qui ne va certainement pas refuser de jouer les sapeurs-pompiers dans ce début d'incendie qui secoue « El Borsa » menacée par Borsalino. stop.
Quand nous avions rapporté ici même le phénomène peu naturel des jeunes qui dorment jusqu'à midi et de leurs mères qui ne font pas de bruit pour ne pas les réveiller, qui sont nourris au « meloui » et à la « harcha » qui ne rime plus avec le Barça qui subit les contre-coups de la crise, certains nous ont ri au nez. Mais maintenant que c'est la Banque Mondiale – c'est pas Attijari qui l'aurait dit – qui l'annonce dans son rapport à réveiller les morts, ça fait évidemment mouche et moche à la fois. La majorité silencieuse aurait pu ajouter : la Banque Mondiale consacre 80% de son temps au sommeil et à des activités de loisir.
Pour le sommeil, c'est à prendre, mais pour les « activités de loisir », la Banque Mondiale doit préciser sur quels paramètres elle s'est basée parce que le temps libre qui entraîne un déséquilibre dans le moral et la santé, c'est pas un loisir comme en Europe où les gens se paient Disneyland et promenade dans les Landes.
Autres précisions du rapport qu'on n'entendra pas à Davenport :
« Il est frappant de constater qu'en moyenne, les jeunes marocains indiquent consacrer 80% de leur temps à des activités personnelles non productives (dormir, se baigner, manger) et à des activités de loisir, et que le sommeil absorbe près de la moitié de ce temps ».
Nos jeunes peuvent donc dormir et manger – on n'est pas en Somalie avec tout notre respect pour ce pays frère – alors, pourquoi s'en faire puisqu'il y a à boire et à manger ?
Alors, que demande le peuple ? Mais, sincèrement, dire que les jeunes marocains passent leur temps à manger, c'est pas sérieux de la part de la Banque Mondiale qui nous dresse chaque année des bilans noirs sur des contrées justement où on ne mange pas à sa faim. Dire que les jeunes marocains passent leur temps à manger, ça veut dire qu'ils sont gâtés par rapport aux pays pauvres, mais que mangent les nôtres ? : de la « taktouka », des lentilles et des haricots et bien sûr la « harcha » qui calme la faim comme la « harira », plat blindé.
Enfin, il faut savoir pourquoi ils dorment au lieu de dire qu'ils passent leur temps à dormir pour rêver certainement à un meilleur avenir. stop.
Qu'en est-il du marché de l'emploi marocain, quels sont les profils qui caractérisent ce panel et quelles sont les aspirations et motivations des candidats à l'expatriation ? Ce sont les questions auxquelles vient répondre une étude menée par The Intelligence Group pour The Network et ReKrute.
La mobilité internationale ? Il paraît qu'elle attire énormément les Marocains. Ils seraient 86% des cadres marocains, répondant à cette enquête, à être prêts à s'expatrier, soit beaucoup plus que la moyenne mondiale (69%).
En fait, l'étude de The Intelligence Group pour The Network et ReKrute, ne le dit pas, mais des cadres de Guéliz attirés par « Bariz » et des chefs de département de marketing qui rêvent de voir Mayerling au Normandie sur les Champs-Elysées, sont mal payés, sous-estimés et parfois exploités par des patrons qui donnent envie à leurs employés de rendre le tablier afin de prendre des cadres plus dociles qui se soucient peu d'avoir un beau domicile et un salaire motivant. stop.
«Remise des Trophées Maroc du tourisme responsable » comme s'il y avait un tourisme irresponsable. Alors qu'il n'y en a qu'un. A les entendre, il y aurait des hommes du tourisme plus responsables que les autres. De Abdelatif Kabbaje qui se répète depuis 30 ans à madame Bennis qui ne finit pas de passer du berniz aux chaînes en vogue, on aura tout vu, lu et entendu. Le tourisme responsable et le développement durable sont les deux mamelles du discours ambiant qui reviennent le plus comme dans la chanson de Boby Lapointe qui a si bien chanté « Avanie et framboise »… stop.
Le jour même où un journal de Casa qui parlait de l'arrestation de Jillali – aucun rapport avec le célèbre épicier – un oiseau de nuit de Harhoura, on l'a vu se promener entre l'hôtel où il travaille et le centre-ville. Du coup, des observateurs se sont demandé qui informe qui en ces nuits riquiqui qui font jaser les gazettes.
C'est une fille de joie qui aurait raconté que Jillali lui a vendu de la blanche. En fait, c'est un règlement de compte parce qu'elle a été empêchée d'entrer dans le dancing d'un hôtel, à cause de son état d'ébriété. Cette histoire a fait le tour de la région où les bobards dans les bars sont monnaie courante. stop.
Joan Baez à Fès et Jane Birkin au TNMV de Rabat. Autant l'une des héroïnes de la « Protest-Song » qui a arrêté la guerre au Vietnam, ce que Pitbull, piètres punks de Drugstore, n'ont pas fait pour la guerre en Afghanistan, attire de la sympathie, autant la Birkin, qui va et qui vient entre les trains, laisse de marbre.
Surtout quand, 40 ans après 68, elle se met à signer des pétitions pour des causes dont elle ne connaît même pas la cause avec cet anglais de princesse de Galles qui n'a pas la classe de France Gall. Comment peut-on garder un accent british après plus de 50 ans à Paris où elle promène son caniche le long de la Seine qui inspire ses tenues de scène ? Eternel jean à la manière de James Dean. My God !… stop.
Eh ben ! En voilà des façons. Le président par intérim – sans doute fatigué d'assurer l'intérim – Dioncounda Traoré qui n'est pas un cousin de Moussa Traoré, a été tabassé par des manifestants près de Bamako un lundi, et non un dimanche comme dans le célèbre refrain. Ce brave homme a été battu dans son bureau qui n'est pas installé sous un arbre dans la jungle urbanisée à mort. Au Maroc, la réforme de l'urbanisme de Ben Abdellah suscite des questions essentielles.
Le président intérimaire, qui n'a pas un corps de minus, que n'aurait pas recruté la Juventus, s'est dirigé vers un lieu gardé secret après un scanner qui n'a révélé rien de grave. stop.
Du coq à l'âne. Le Jockey qui continue à narguer les autorités avec son narguilé de prisu, est le seul à faire du nez à ses voisins alors que, partout ailleurs, même chez les Syriens et les Libanais de Rabat, ça ne fume plus…
Un opportuniste leur a dit qu'ils n'avaient rien à craindre depuis qu'il a calmé le jeu. stop.


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