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OIM 2024: Aumento de muertes en rutas migratorias de MENA
Publié dans Yabiladi le 22 - 05 - 2025

Marruecos sigue siendo un punto importante y sensible en las rutas de migración irregular que atraviesan Oriente Medio y el norte de África. En 2024, se registraron cientos de muertes y desapariciones entre los migrantes que cruzan sus fronteras. Estas cifras se enmarcan en un contexto de aumento continuo de la actividad en las rutas migratorias, a través del mar Mediterráneo y la ruta atlántica hacia las Islas Canarias.
Un informe de la Organización Internacional para las Migraciones, publicado este miércoles, revela que la migración irregular a través de Oriente Medio y el norte de África continúa cobrando un alto número de vidas en 2024. Miles de personas se embarcan en viajes peligrosos, arriesgando sus vidas en busca de seguridad, protección y un futuro mejor.
Los datos del Proyecto de Migrantes Desaparecidos de la OIM indican que al menos 3,488 muertes y desapariciones se registraron en la región durante 2024. No obstante, el informe subraya que estas cifras probablemente están subestimadas, ya que muchas muertes no se reportan.
De estos 3,488 casos, la identidad de casi el 60% de las víctimas sigue siendo desconocida. Aunque el ahogamiento sigue siendo la principal causa de muerte, se observa un aumento en los decesos debido a condiciones ambientales extremas, accidentes y violencia en varias rutas terrestres y marítimas.
La ruta mediterránea
La OIM confirma que la ruta del Mediterráneo central sigue siendo la más peligrosa, con más de 1,700 muertes y desapariciones en 2024. Túnez y Libia son los principales puntos de partida para los migrantes que intentan la peligrosa travesía hacia Europa.
En 2024, al menos 581 muertes y desapariciones de migrantes se registraron entre Argelia (288 casos), Marruecos (198 casos) y España (95 casos), convirtiendo esta ruta en una de las más activas y peligrosas de la región.
En Marruecos, algunas desapariciones ocurrieron durante intentos de cruzar hacia Almería, con una notable concentración alrededor de Ceuta. Se encontraron cuerpos frente a las costas de Nador, Fnideq y Boukané. También se reportaron ahogamientos durante intentos de cruzar a nado, especialmente en Tarajal y Chorrillo.
Kénitra se identifica como un punto caliente, con 75 muertes o desapariciones, revelando una actividad creciente en áreas costeras menos vigiladas. Las muertes continúan reportándose cerca de Tánger y en la región de Driouch, donde varias embarcaciones en ruta hacia el sur de España o los enclaves de Ceuta y Melilla encontraron finales trágicos.
La ruta atlántica
La ruta marítima atlántica, que conecta África Occidental con las Islas Canarias, registró su mayor número de muertes desde que comenzaron los registros, con 1,095 muertes y desapariciones, de las cuales 138 ocurrieron frente a las costas marroquíes. Este preocupante aumento refleja una tendencia hacia viajes más largos y peligrosos, ante la falta de alternativas seguras.
Esta ruta, considerada una alternativa por los migrantes y traficantes, conecta Senegal, Mauritania y Marruecos con las Islas Canarias. El viaje es largo y peligroso, con barcos que a menudo se pierden en el mar o naufragan lejos de las costas. Las principales zonas de partida incluyen el norte de Senegal, el sur de Marruecos y Mauritania.
En 2024, 46,843 migrantes tomaron esta ruta, en comparación con 39,910 en 2023, mostrando una dependencia persistente de este camino de alto riesgo. Las nacionalidades más representadas entre los llegados en 2024 fueron Mali (16,773), Senegal (12,877), seguidos de Guinea (4,176), Marruecos (3,939) y Mauritania (3,100).
El informe subraya la necesidad de que los países mejoren sus capacidades forenses para recuperar e identificar los cuerpos, asegurando así un tratamiento digno. Deberían establecerse normas y protocolos regionales para la identificación, el repatriamiento de los restos y la información a las familias, especialmente a lo largo de las rutas con altas tasas de mortalidad como en Libia, Egipto y Marruecos.


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